opiOM.net

Vingt mai quatre-vingt-treize, la date restera
Pour tous les supporters un instant affligeant.
L’équipe est au zénith portée par les hourras
Car dans six jours à peine on va toucher l’argent
De la Coupe d’Europe dont on s’abreuvera.
Mais pour pacifier certains des dirigeants
Ont bien graissé la patte de quelques scélérats
Sauf le probe Glassmann à l’avis divergent
Et c’est jusqu’à la lie, qu’au calice on boira !

Le vingt heure s’en empare et vogue la chronique
D’une mort annoncée. Les jaloux étouffés
Reprennent du galon ravis de faire la nique
A ce présomptueux qui en avait trop fait.
Surfant sur les succès, roulant les mécaniques
Le Nanard gueule d’ange et son dernier trophée.
Alors tous les médias salissent la tunique
Ne lâchent plus leur proie, avides et assoiffés.
Mais c’est dans nos pastis qu’ils versent l’arsenic...

Car si pour les journaux l’affaire est substantielle
En relançant les ventes, augmentant le tirage
On s’affriole vite, Marseille est tendancielle
Après tout on s’en fout, courent les commérages
Ça clabaude en prime time, le flot est torrentiel
On souffle sur les braises, en guise d’éclairage
Mais l’opiomane éteint qui rêve d’arc-en-ciel
De ces moments fâcheux ne peut que prendre ombrage
Pour lui la vérité est trop pestilentielle...

Treize ans se sont passés, mais la plaie est bien vive
Partout dans les deux camps, les joueurs impliqués
Traînent comme un fardeau cette grande lessive
Qui a tant essoré qu’ils sont restés à quai.
Pour nos têtes de Turc, c’est pan dans les gencives
Et c’est leur avenir qu’ils ont hypothéqué
En jouant à ce jeu, maudite initiative
Maigre ruée vers l’or, il se sont fait piquer
Par une parole en trop, un excès de salive !

Dimanche ce sera, pour quelque Don Quichotte
Peut-être l’occasion de vider ses rancoeurs
Porte-voix à la main, capo du ferry-boat
Il donnera le la pour qu’on reprenne en choeur
Quelques doux noms d’oiseaux définissant nos hôtes
Comme disait Vitria, toujours l’espèce m’écoeure !
Allez un bon conseil, mes amis internautes
Suivez donc mon adage, écoutez votre coeur
Les vengeances châtient sans supprimer les fautes...

Très joli monologue du marsouin.
"Comme disait Vitria, toujours l’espèce m’écoeure !"
hihhihiihihhi
Je ne connaissais pas cet Emmanuel.

Bravo!

:lpouletda
Merci Cetace !!!
Tu dois mettre un temps fou pour que tout cela tombe bien,
à moins que ce soit naturel, mais pour nous ça fait bizzare,
déjà que respirer sous l'eau ça nous effare !
Pas mal l'idée d'absolution online !

- Moi c'est "clabauder" que je vais essayer d'utiliser.:blondblush1:
Je sais que ce mot a toutes les chances de plaire à Campana !:camion

super cetace !!

Merci et Bravo ! :incline:

Lucide et amer comme il se doit. :smoke1:

:incline:
Ce que je dirai aux supporters de VA: "VA je ne te hais point"...

jeroemba a écrit ::incline:
Ce que je dirai aux supporters de VA: "VA je ne te hais point"...

Moi c'est plutot : "3 points et on oubli tout"

Bravo et merci Cétacé !

En effet, il n'y a que les trois points qui comptent
Merci cétacé superbe texte comme d'habitude.

Nicotine a écrit :Merci et Bravo ! :incline:

Lucide et amer comme il se doit. :smoke1:

C’est pessimiste c’est logique si on se refaire au fait. Cela dit bravo Cetace.

Bravo cétacé :y:.
Il sera intéressant de voir le schéma tactique d'Emon en l'absence de Francky et Cana (rien que d'imaginer m'bami et Oruma au milieu, j'ai peur... ). Ce sera peut-être l'occasion de voir Valbuena.

Je savais pas ou posté ca, je vais le mettre ici (source lephoceen.fr):


L'OM travaille ses frappes
Le 16/11/2006 à 13:40

L'attaque olympienne est en panne. L'entraîneur olympien a donc décidé, cette semaine, de mettre l'accent sur ce secteur de jeu afin de retrouver dès dimanche le chemin des filets face à Valenciennes : "La semaine dernière on a travaillé sur notre potentiel physique. Cette semaine on va faire travailler les attaquants, surtout pour les mettre dans les meilleures conditions possibles devant le but, pour qu’ils retrouvent leur confiance" indique Albert Emon.

Mais ce ne sont pas les seuls qui vont travailler comme l'explique le coach : "Je veux que les milieux provoquent un peu plus, frappent en dehors des dix-huit mètres. On va faire des exercices dans ce sens." Il est vrai que lorsqu'on voit le but de trente mètre de Mathieu Bodmer à Lille, on se dit que les Marseillais devraient frapper beaucoup plus au but. La dernière frappe victorieuse en dehors de la surface remonte au 1er octobre dernier et le tir de Taye Taiwo face à Toulouse...




Mesdames et messieurs des virages, le port du casque sera désormais obligatoire. Cette mesure prendra effet dès ce dimanche 21h:paysan:

Un peu de poèsie dans un monde de brutes. C'est beau !!! Merci. A te lire j'en oublie que c'est de foot que l'on parle.
Pour moi, ça sera un entrainement de prononciation de "pestilentielle". Quand je dis ce mot j'ai l'impression d'avoir le contenu de plusieurs apéritifs anisés dans le sang.

smash a écrit :Bravo cétacé :y:.
Il sera intéressant de voir le schéma tactique d'Emon en l'absence de Francky et Cana (rien que d'imaginer m'bami et Oruma au milieu, j'ai peur... ). Ce sera peut-être l'occasion de voir Valbuena.

Normalement avec n'importe qui tu dois gagner...en y mettant du sang.
Sinon VA aura pris sa vengeance sur 13 ans de galère, dûes a cette affaire.
Je te dis pas les commentaires alors...

Merci pour ce magnifique édito que j'ai lu la gorge serrée. C'est clair qu'on ne dirait pas que tout ce temps s'est écoulé depuis :(.

Bravo Cétacé ! :pouce:


[Mode branleur = ON]T'aurais pas pris deux trois largesses dans les pieds de tes alexandrins, des fois par hasard... ? [Mode gros gros branleur = OFF]

Il ne s'est rien passé le 20 mai 93, c'était un cauchemar collectif c'est tout, na!

merci Cétacé

Magnifique Cétacé.

Que dire si ce n'est une profonde admiration devant ces verres (comment ca il y a une faute...) bien tournés (qui paye ca tournée??) et bien remplie!! Ca nous rappel que quand on touche le fond... ben il faut se reservir un vers pour nous redonner le moral!!
:incline: :incline:

Que de souvenirs. Mille ans sans Raymond, ça fait un sacré bail ! bravo baleineau pour cette plongée poétique dans ce passé douteux