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Version complète : Emon : « Je suis assez serein. »
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Il sifflote
On y va ?


Dans quel état est votre groupe ?
Je suis assez serein. Civelli, il a pu s’entraîner normalement. Il a fait un peu relâche aujourd’hui, Valbuena a une petite contracture, à part ça les troupes sont fraîches. On fera le bilan demain. On fera un bilan demain et le groupe n’est pas fait, on verra demain.

Comment est le moral ?
Le moral est bon, on a fait une bonne semaine, on a bien récupéré bien travaillé.

Quel regard portez-vous sur octobre ?
Il est négatif. Le négatif est négatif. Ça fait partie des mois sombres dans une saison, on peut imaginer, pas la révolte, mais cet esprit conquérant qu’il nous faut pour jouer au foot, il faut le retrouver à tout prix pour avoir un contenu de match un peu plus important.

En quoi doit progresser votre équipe ?
Dans tout, je pense que dans le réalisme de jeu, faire 8 à 10 passes avant de marquer un but, peut-être le Réal, et encore, peut-être Barcelone quand on voit les attaquants rapides, donc il faut retrouver ce réalisme de jeu, au bout de deux trois passes, il faut de la profondeur, de la vitesse vers l’avant, donc il faut de l’agressivité offensive que ce soit dans la passe, la course, les tirs, la présence devant les buts. Il faut à tout prix retrouver cette agressivité.

Samedi, il faudra gagner ?
C’est évident, mais Lorient, j’aime bien quand on dit aujourd’hui il faut gagner. La première chose c’est qu’on ne joue pas pour perdre. La deuxième chose c’est qu’il va falloir bien jouer, être fort dans sa tête, avoir cette confiance, pas retrouvée, mais cette confiance continuelle parmi les échecs qu’on vient de subir, il faut garder cette confiance qui est la nôtre. Des défaites, on en aura, moi je ne pense qu’à la victoire mais de temps en temps les adversaires nous cassent un peu les pieds.

Votre équipe est moins conquérante. Pourquoi ?
Elle était conquérante parce qu’elle était facile dans son jeu, les difficultés sont venues et peut-être que l’échec le plus important, sans qu’on insiste là-dessus, c’était Lyon. C’était le match au sommet, le match qui pouvait nous mettre dans une dynamique énorme au niveau de notre force de nos talents individuels et collectifs et tout. On a démontré des lacunes à nous de travailler, de corriger et à nous de bien penser que, même si malheureusement Lyon a été plus fort que je, on peut être plus fort que certains dans le football Français. Ce match contre Lyon est celui qui nous a fait le plus de mal, même si on savait que Lyon était plus fort.

Lorient est une équipe joueuse, c’est un avantage ?
C’est toujours pareil, une équipe qui a envie de jouer au Vélodrome va nous poser des problèmes. Elle va être bien organisée ça c’est certain et aussi bien dans le jeu. Donc ça va nous contrarier pendant un certain temps dans le match. C’est normal. À nous d’être au-dessus de ça et de savoir que chez nous il va falloir emballer le match, être très fort offensivement et défensivement et reste à tout prix bien équilibré parce qu’une équipe joueuse déstabilise souvent les équipes adverses.

Vous manquez de monde ?
Ce n’est pas un manque de concurrence, c’est un manque de maturité aussi. On a une équipe jeune, on a rencontré une équipe où on pensait être au moins dans la même valeur, elle nous a démontré qu’elle était au-dessus de nous dans la maturité du jeu et peut-être aussi dans la façon d’aborder les matchs, dans la gestion des matchs de haut niveau. On en a pris acte.

Comment allonger ces séquences ?
Par principes, quand je regarde le match, je sais qu’on a de bons moments dans un match parce que l’adversaire nous laisse à un moment donné la possibilité de bien jouer. À Lens ça c’est traduit par 20 minutes de bonne qualité, on a été énormément présent devant le but, après le reste c’est une gestion normale de l’équipe adverse, une gestion aussi du ballon et de temps en temps, on n’est pas négatifs, mais notre progression doit être encore plus importante c’est que la gestion du ballon doit être plein sereine. Même à Nice, à Nice à un à un on doit être plus serein au niveau du jeu. Je ne dis pas que l’équipe adverse ne peut pas avoir quelques ballons négociables pour aller vers le but mais on doit leur donner beaucoup moins de ballons, d’abord parce qu’on maîtrise un peu mieux le jeu et c’est là notre progression à avoir.

La maturité peut rapidement être trouvée ?
Je parle de maturité, mais cette maturité va venir en cours de saison. On n’est pas encore apte à faire ces matchs un peu compliqué où il faut garder un résultat et on a toujours envie d’aller vers l’avant, il va falloir faire part des choses pour avoir toujours ce bon équilibre. Moi je dis que c’est une autre marge de progression, on l’a vu à Lens, contre Bordeaux, à Montpellier et même contre Nice. On doit mieux gérer nos fins de match.

Beye dans l’axe ?
Je vais voir l’état de santé de Civelli. Il nous apporte un plus au niveau aérien et un plus au niveau offensif aussi sur les coups de pieds arrêtés, on va voir.

Quelle est votre volonté pour samedi ?
D‘avoir la volonté de mettre en place tous nos joueurs offensifs pour avoir une équipe offensive. Ne pas avoir des arrières pensés et se dire que ce match-là, quoi qu’il arrive, pendant 95 minutes, on ne va se battre que pour une chose, la victoire. À partir de là il ne faudra pas douter, il faudra avoir confiance en ses moyens individuels et collectifs et surtout travailler en équipe pour que nos éléments les plus perturbateurs pour l’équipe adverse puissent profiter de leur jeu.

Vous connaissez le jeu de Lorient ?
Ils ne vont pas changer leur système, ils jouent avec deux lignes de 4 et deux attaquants. Que ce soit Saifi avec Marlet, ou Marlet avec Gignac, ou Gignac avec Saifi, je ne pense pas qu’ils vont changer quelque chose.

Vous repartez après avoir effacé les mauvais moments à Nice ?
Je pense qu’il faut repartir et voir ce qui va se passer chez nous contre Lorient après une semaine délicate. Je pense qu’on fera le petit bilan après ce match.
merci Georges
Merci Georges !!!
Georges Profond a écrit :Quelle est votre volonté pour samedi ?
D‘avoir la volonté de mettre en place tous nos joueurs offensifs pour avoir une équipe offensive. Ne pas avoir des arrières pensés et se dire que ce match-là, quoi qu’il arrive, pendant 95 minutes, on ne va se battre que pour une chose, la victoire. .

C'est un vrai discours de guerrier conquérant Paladin
Qu'est ce qu'ils vont prendre ces pôvres lorientais Heat
Merci Georges avec Bébert on n'est jamais déçu Applause