Mazette !
Et voilà ! T'es content de toi ChikunSoccer ? Toi tu ferais mieux de gaspiller ton temps à nous trouver des solutions pour le mercato...:blondblush1:
Y'a déjà Jacques Glasmann qui habite La Réunion, on pourrait envoyer Eydélie...l'aime bien les piqûres lui !!!
rectif : en fait, glassman habite pu là
pinaise! C'est fête en ce moment!
Aprés le rap de l'UMP, les propos blasphématoires sur canto, le 0/0 d'hier, v'là aut' chose: le Chikunguya à Nissa!
Beepees tu offres l'asile aux victimes???
Nanard nous prend pour des cons!
Tout le monde sait que c'est lui!
Glaçe-man est parti, il fait chaud, c'est la fête aux stikmou !enculé...
sur
www.clicanoo.com aujourd'hui :
La disparition des prédateurs du moustique comme l’endormi ne va-t-elle pas entraîner à terme une augmentation de la population de ces mêmes moustiques ?
SANTÉ
Une catastrophe écologique en marche
La décision des services de l’État de poursuivre la lutte chimique sur les moustiques adultes sera lourde de conséquences pour la flore et la faune réunionnaise. Les insecticides utilisés ne ciblent pas uniquement les vecteurs du chikungunya mais tous les insectes qui passent à proximité. Un coup dur pour la biodiversité et plus particulièrement pour les insectes pollinisateurs dont le rôle est primordial dans l’agriculture.
Tsunami chimique chez les abeilles
Le nouveau plan du préfet
“ Les services de l'état s'apprêtent à polluer l'île”
Lutter contre les vecteurs du chikungunya est bien sûr une priorité pour enrayer l’épidémie, mais à quel prix ? Le choix actuel dans la lutte contre le moustique correspond à ce que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle “le contrôle de dernier recours”. Cette lutte met en œuvre des doses considérables d’insecticides chimiques, sans que les conséquences de leur utilisation sur l’environnement ne soient réellement prises en compte jusqu’à ce jour. Le préfet a commandé, seulement la semaine dernière, une étude d’impact à la Diren. Quand les résultats seront connus, s’ils le sont un jour, il y a de grandes chances que le mal soit en grande partie fait. C’est déjà le cas pour de nombreuses colonies d’abeilles et l’hécatombe ne fait que commencer. Les inquiétudes des apiculteurs se sont confirmées dans les hauts de Saint-Pierre (lire par ailleurs) où la mortalité des abeilles est le premier signe d’un éventuel bouleversement écologique majeur. Considérées comme les “sentinelles de l’environnement”, les abeilles sont les dernières victimes des dommages collatéraux de la lutte chimique anti-vectorielle. Avant elles, nombre d’insectes et de prédateurs des moustiques comme les endormis ou les libellules sont tombées au champ d’honneur dans l’indifférence la plus totale. Le recours massif au Fénitrothion pour détruire les moustiques adultes est le premier responsable de cette situation.
La Deltaméthrine aussi toxique
Elle ne va guère s’améliorer quand les équipes de “flytoxeurs” vont utiliser leur nouveau produit, la Deltaméthrine. Cet insecticide, s’il est déclaré moins nocif, reste particulièrement toxique pour les insectes quels qu’ils soient. La fiche “e-phy” de ce produit visible sur le site du ministère de l’Agriculture est suffisamment édifiante. La Deltaméthrine est classée moyennement toxique pour les lézards, toxique pour tous les insectes pollinisateurs, abeille comprise, mais aussi les mouches, les araignées ou encore les punaises. Tout cela dans des conditions “normales” d’utilisation. Cela n’a rien de nouveau. L’Entente interdépartementale pour la démoustication (EID) de la région Rhône-Alpes l’affirme clairement depuis plusieurs années : “Il n’y a pas de substance sélective des moustiques adultes, l’ensemble des insectes est touché”. Aussi cet établissement public privilégie l’approche larvicide pour lutter en amont contre les moustiques. L’approche la plus sensée, mais elle apparaît à l’heure actuelle à la Réunion, presque accessoire. Faute d’avoir réagi à temps, dans l’urgence et la précipitation, les pouvoirs publics mettent, maintenant encore, l’accent sur des campagnes massives de traitement adulticides dont l’efficacité reste toujours à prouver. Leur nocivité pour la flore et la faune, hélas, ne semble plus à démontrer. Une opinion que partage la présidente du groupement des agriculteurs bio de la Réunion. Mireille Jolet affiche une colère froide. Pas forcément contre les produits eux-mêmes, mais plus sur la manière dont ils sont utilisés. “Ces produits ne sont pas prévus pour être utilisés à des doses aussi massives”, remarque-t-elle. Les premiers effets n’ont pas tardé : “Chaque jour je ramasse un endormi mort alors que les brigades ne sont pas passées à proximité de chez moi”. Les prédateurs des moustiques, sont les victimes collatérales du flytoxage massif de l’île. Mais, “en l’absence de prédateurs, qui nous dit que demain les moustiques ne vont pas être encore plus nombreux”, s’interroge l’agricultrice bio. Pour elle c’est une “véritable catastrophe pour la biodiversité réunionnaise”. Difficile de lui donner tort tant l’équilibre de l’environnement est fragile, surtout dans un milieu insulaire comme la Réunion. Et, justement, “la chaîne s’est cassée” d’après elle. Mireille Jolet en veut pour preuve une situation toute simple : “J’ai des pucerons qui attaquent les bourgeons de certaines plantes, je ne les ai jamais traités car normalement les coccinelles s’en occupent mais là je n’ai plus une seule coccinelle”. “En agriculture bio, la première chose qu’on nous enseigne c’est que la nature se régule elle même”, rappelle Mireille Jolet.
“Nous sommes dans une impasse”
Mais l’intervention de l’homme, cette fois-ci, est en train de rompre ce fragile équilibre avec des conséquences à moyen et long terme. Tout d’abord, c’est presque aujourd’hui inévitable, la miellée de baies roses n’aura pas lieu. Quand on sait qu’elle représente plus de la moitié de la production réunionnaise de miel, on mesure l’impact immédiat. Cependant, à celui-ci j’ajoute un problème encore plus large et qui va toucher une grande partie de l’agriculture réunionnaise. Il ne faut pas oublier que 70 % de l’activité agricole dépend des insectes pollinisateurs. Sans eux, les fleurs ne sont, peu ou prou, plus fécondées et ne donneront pas de fruits. “Vous vous imaginez, s’il faut le faire manuellement, le coût que cela va représenter, les abeilles sont par exemple indispensables pour les cucurbitacées ou les fruits de la passion, mais aussi les fraises, les melons et tous les arbres fruitiers”, note avec pessimisme la présidente du groupement des agriculteurs bio de la Réunion. C’est la même chose pour les lechis, même si la floraison n’est bien sûr pas encore d’actualité. Mais, malheureusement, on peut s’interroger sur les conséquences à long terme. Les apiculteurs ne vont certainement pas descendre leurs ruches sur le littoral, pour la miellée de baies roses. Le faire reviendrait à empoisonner les colonies d’abeilles. Mais, en altitude, au même moment, les ressources sont limitées et “les abeilles vont mourir de faim quoi qu’on fasse, c’est la quadrature du cercle, nous sommes dans une impasse”, se désole un apiculteur. Pour assurer la pollinisation les agriculteurs peuvent toujours compter sur le vent et les rares essaims qui auront survécu aux commandos de flytoxeurs, mais cela ne sera jamais suffisant.
Pierre Leyral
deux nouveaux malades par minute à la RU, deux ! but i'm still standing yeah yeah yeah !
punaise et moi qui pensait que Chikungunya et Sudoku c'était pareil
Oc ! a écrit :2 par minutes?!! Pour de bon?:helpsmili
:blondblush1:
Si on prend les chiffres du ministre de la santé, c'est à peu près ça. 25000 en une semaine
, ça fait 3571 cas par jour, 148 par heure, donc 2 par minute, CQFD !
Une copine qui bosse aux urgences hallucine, ils sont à bloc tout le temps
bon, après c'est plus ou moins grave, de la simple fièvre aux grosses courbatures, avec de grosses complications pour les diabétiques et les cardiaques.
4 chercheurs sont arrivés de Paris aujourd'hui pour analyser le phgénomène de transmission du virus par la mère à son ftus
Mortel?
Pas si sur.
Seulement aggravant pourles personnes fragilisées.
Mais rien à voir avec le foot et l'OM
Sauf piqûres des joueurs avant le match de dimanche
Va falloir penser à faire une arche de Noé !!!
Oubliez pas d'y mettre les endormis, me rappele les planeurs dans les chemins (zamalo ohoh, zamalo ohohoh
zamalgamer kom' loré di Alain Peters !
Les endormis y crèvent avec l'antimoustique !
110 000 cas, youhou !!!! ça nous fait du 1/7 habitants !!!!!
On ne nait pas con, mais on le devient par solidarité !!!
Bientôt on va vous ratraper...quand vous serait en hiver on sera en été !!!
110 000 cas et la découverte d'un vieux cimetière d'esclaves : l'histoire continue...:incline:
Faut que ça cesse !
journal de lîle de la réunion-
SANTÉ
L’ Etat officialise les morts de CHIK
Le chikungunya tue. Des hommes et des femmes âgés de 0 à 95 ans, vivant surtout dans le Sud et l’Est de la Réunion. À la date du 12 février, la Drass avait reçu 52 certificats de décès mentionnant cette infection. Dans 10 % des cas, soit cinq décès, le virus chikungunya est considéré comme “la cause immédiate” de la mort. Il est loin le temps où le discours officiel considérait le chikungunya comme une maladie bénigne, “une grosse grippe” dixit le ministre de l’Outre-Mer François Baroin.
Avant de tenter d’extrapoler, à grands coups de calculette, pour savoir si le chikungunya a pu ou non provoquer des décès plus ou moins directs l’an passé, il est utile de se pencher sur les cas aujourd’hui certifiés par la Drass et regroupés dans le dernier point de situation de l’épidémie. Dans le document de synthèse élaboré par la cellule interrégionale d’épidémiologie (Cire Réunion-Mayotte) on a appris hier que, depuis le début de l’année, 52 personnes sont mortes à la Réunion du chikungunya, l’infection n’ayant été biologiquement confirmée que chez quatre d’entre elles. Le dernier point officiel qui datait de dix jours faisait état de 29 décès...
CINQ DÉCÈS DIRECTS
Certes, encore et toujours, dans l’immense majorité des cas, le virus n’est considéré que comme une cause associée au décès. Mais, dans le dernier comptage de 52 décès, une fois sur dix, aucune autre explication médicale que l’infection au CHIK ne peut expliquer la mort. Pour ces cinq personnes, le Cire Réunion-Mayotte parle ainsi du virus comme “ une cause immédiate ” du décès. Tant pis si aucune investigation médico-légale ne vient certifier absolument et définitivement le rôle unique du CHIK. Le virage sémantique est assez intéressant. On ne parle plus de “mort mystérieuse” pour reprendre l’expression du professeur Houssin au sujet du décès du petit Dylan de Sainte-Suzanne. Le directeur général de la santé, bras droit du ministre Xavier Bertrand, considérait alors qu’ “il n’y a pas la certitude scientifique qu’il (le virus) soit directement à l’origine du décès”. Deux semaines plus tard, les services de l’État ne s’embarrassent plus de ce genre de considérations en parlant désormais de “cause immédiate”. Sur ces cinq décès, dès lors directement liés au chikungunya, quatre ont eu lieu à domicile et seulement un au cours d’une hospitalisation. La version officielle s’arrête là, aucune indication d’âge ou d’origine géographique n’apparaît dans le rapport. On peut dire seulement que les cinq personnes décédées directement du chikungunya avaient entre 0 et 95 ans. Cette échelle, large il faut bien en convenir, est celle de l’ensemble des décès associés au chikungunya dont font partie les cinq cas où le virus a eu “une cause immédiate”. Dans les quarante-sept autres cas, le chikungunya est considéré comme une cause associée. Le rôle du virus fluctue aussi suivant les certificats de décès (voir repères).
88 % DES DÉCÈS DANS L’EST ET LE SUD
Les décès liés, de près ou de loin, au chikungunya touchent majoritairement (55 %) les Réunionnai(se)s âgé(e)s de plus de 75 ans, mais pas seulement. 20 % des décès ont concerné des malades âgés de 50 à 64 ans et quatre décès des jeunes de moins de 20 ans, dont un nouveau-né. La répartition, cette fois en fonction des lieux de résidence, est encore plus inégale. Jugez un peu : 23 décès dans l’Est, 1 décès dans le Nord, 5 décès dans l’Ouest et 23 décès dans le Sud. L’Est et le Sud totalisent 88 % des décès mais ce sont aussi les zones où le nombre de personnes infectées par le virus ont été les plus nombreuses, mais pas forcément dans de telles proportions. Enfin, sur la foi des seuls certificats de décès collationnés par la Drass, la mortalité liée plus ou moins directement au chikungunya a commencé la première semaine de janvier. Elle a augmenté ensuite, de semaine en semaine, pour connaître un pic avec 17 morts entre le 30 janvier et le 5 février. La semaine suivante, la dernière dont les chiffres sont connus aujourd’hui, laisse apparaître un nombre moins important de décès, “seulement” 5 morts entre le 6 et le 12 février.
Le pic épidémiologique est-il franchi ?
“L’ensemble des indicateurs de la surveillance épidémiologique indique que le phénomène épidémique connaît un net ralentissement. S’il est encore trop tôt pour dire que le pic épidémique a été atteint, les données permettent, si la tendance générale se confirme la semaine prochaine, de penser que ceci pourrait bientôt être le cas”, conclut la cellule interrégionale d’épidémiologie (Cire Réunion-Mayotte) dans son rapport présenté hier par Philippe Quénel au conseil général. Quels sont ces indicateurs qui laissent présager un tel ralentissement de l’épidémie ? Le premier est l’évaluation des nouveaux cas de contamination. Au cours de la semaine dernière, on estime à 22 000 les nouveaux cas de chikungunya, portant à 110 000 le nombre de personnes ayant présenté des signes cliniques de la maladie. La semaine précédente ce ne sont pas 22 000 nouveaux cas qui avaient été comptabilisés mais 32 000, un chiffre obtenu par la Cire après consolidation des données qui nécessite dix jours de recul. On peut en déduire que le nombre estimé de nouveaux cas décroît, idem pour les auto-déclarations faites par les malades au numéro vert mis en place par la Drass et les déclarations faites par les médecins de l’île (3 707 entre les 6 et 12 février). D’autres indicateurs montrent, eux, une stabilisation de l’épidémie. C’est le cas des déclarations qui remontent du réseau de médecins sentinelles, mais également du nombre de passages aux urgences dans les différents établissements hospitaliers de l’île pour des cas suspects de chikungunya. Le nombre d’hospitalisations est lui aussi en très légère diminution. C’est franchement le cas à Saint-Denis et Saint-Benoît. Beaucoup moins à Saint-Pierre et Saint-Paul, où, au contraire, les passages aux urgences et les hospitalisations ont continué d’augmenter jusqu’au 12 février. Le seul indicateur qui augmente, lui, de manière très claire, c’est le nombre d’arrêts de travail enregistrés par la CGSS : plus 48 % lors de la semaine dernière.
Pierre Leyral
Des certificats de décès utiles...
La surveillance de la mortalité liée au chikungunya repose à l’heure actuelle uniquement sur les certificats de décès qui sont transmis à la Drass. Ces documents, rédigés par les médecins, ont une double valeur. On y retrouve l’indication du rôle du chikungunya dans le décès et le médecin apprécie aussi le degré d’implication du virus. On retrouve dans la première partie du certificat quatre lignes “qui permettent au médecin de décrire l’enchaînement causal des maladies qui ont directement conduit à la mort, de la cause immédiate rapportée sur la première ligne à la cause initiale mentionnée sur la dernière ligne remplie”, peut-on lire dans le dernier rapport de la Cire. Enfin, la deuxième partie du certificat de décès permet au médecin de “notifier les autres états morbides qui ont pu contribuer au décès”. De ce point de vue et concernant toujours les 52 décès, “dans 36 % des cas, le chikungunya est cité en tant que facteur de co-morbidité associé”.
... ou pas ?
En attendant que l’Institut de veille sanitaire (InVS) rende, la semaine prochaine, son “analyse” des données de mortalité sur 2005 et le début 2006, les seuls éléments pour évaluer l’impact de l’épidémie sur la mortalité à la Réunion sont les certificats de décès. Des certificats dont l’utilisation s’avère “délicate” à en croire l’épidémiologiste Philippe Quénel. Il déclarait dans nos colonnes : “Si on se base aujourd’hui uniquement sur les certificats de décès depuis janvier pour évaluer l’impact, il se peut qu’on le surestime” et il a tenu le même discours hier au conseil général. Faute de mieux, il va bien falloir s’en contenter.
http://www.clicanoo.com
Trop d'articles alors allez faire un saut si ça vous intéresse...
un joli billet d'humeur notamment qui s'appele 110 000, score à la mi-temps!
une interview du ministre de l'outre mer françois harry potter baroin...
ça nous prépare un bon été en métropole ce 'ti moustique mystique...