Père Siffleur a écrit :D'accord l'OM ne perd plus depuis 5 matchs, d'accord les Olympiens ont battu le tenant du titre, d'accord ils ont pour une fois fait preuve de réalisme. Néanmoins, quelques bémols à apporter.
D'une part, un adversaire fortement diminué par les nombreuses absences ou retours de blessures, et non des moindres, si l'on se réfère à la lecture des noms de Carvalho et Wagner Love. Pour ce dernier, nous avons rapidement vu à quel point le bougre a pu mettre la pagaille dans nos rangs et le ponctuer par un but. Par chance il ne s'est amusé qu'un quart heure.
D'autre part, victoire acquise dans la douleur, sans panache, face à une équipe pourtant diminuée, en jouant petits bras à 15 derrière, exploitants quelques maigres occasions qui finirent par deux fois au fond des filets, il est vrai. Pour le beau jeu et le plaisir retrouvé prôné par José la caution Marseillaise en début de saison, on repassera.
[size=2]Pour conclure sur la prestation, l'entraîneur moscovite est celui qui en parle le mieux : « Marseille est, en effet, une équipe moyenne, qui n'a eu que deux ballons d'attaque en première mi-temps et n'a rien montré dans le jeu ». Le retour sur le plancher des vaches va être rapide dans un chaudron qui mijote d'impatience à l'idée de nous faire boire le bouillon.
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21/10/2005
Foot - L1 - OM :
Fernandez ne s'enflamme pas
Lanterne rouge de Ligue 1 à l'issue de la 5e journée le 27 août, Marseille vit depuis une sorte de résurrection, avec une série en cours de six victoires en sept matches, dont cinq sur six en championnat. Le coup d'éclat à Moscou jeudi lors de la 1ère journée de la coupe de l'UEFA sur la pelouse du CSKA, tenant du titre (2-1), accrédite l'idée du chantier qui prend forme, avec le coach Jean Fernandez aux manettes.
Dans l'avion de retour de Russie et avant le déplacement à Saint-Etienne dimanche pour la 13e journée de L1, le technicien marseillais affiche une certaine sérénité, sans pour autant s'enflammer.
«Quelle importance accorder à ce résultat à Moscou? Cela vous permet-il de viser la première place?
Ce résultat est essentiel, car nous ne souhaitions pas arriver à la 3e journée sans point (l'OM est exempt lors de la 2e journée, ndlr), ce qui nous aurait condamné à gagner nos trois derniers matches pour nous qualifier. Nous visions la 3e place, désormais nous visons la première. Un tel résultat est aussi bon pour le capital confiance.»
Vous avez disputé jeudi votre 8e match européen depuis le début de votre campagne en intertoto en juillet. Quel bilan tirez-vous de ce long parcours?
Personnellement, tous ces matches m'ont permis de mieux connaître l'équipe et le groupe, qui a beaucoup été renouvelé à l'intersaison, et je crois que, sans cela, nous ne serions pas aussi avancés dans la formation de l'équipe. Certes, nous avons accumulé de la fatigue et sans doute laissé échapper des points en championnat mais c'est peut-être grâce à cette campagne que nous en gagnerons après.»
L'équipe est-elle différente quand elle joue l'Europe?
On la sent en effet capable de se transcender dans ces occasions, c'est la preuve qu'elle a du caractère. Contre le Paris SG (victoire dimanche 1-0, ndlr), nous avons aussi, d'une certaine manière, disputé un match européen.»
Comment se situe votre collectif?
Petit à petit, les automatismes se créent. Une équipe se construit dans le temps, et c'est ce qui est en train de se passer. Nous trouvons progressivement un équilibre. Mais surtout, il ne faut pas s'enflammer, car on a vu, la saison dernière, à quoi cela pouvait mener... Je crois aussi que, au-delà d'une équipe, nous sommes en train de reconstruire un groupe. Avant de faire des résultats sur le terrain, il faut que les joueurs puissent s'apprécier en dehors. Il est important également que ceux qui ne jouent pas se sentent concernés. Le meilleur exemple, c'est Habib Beye (défenseur titulaire la saison passée, remplaçant aujourd'hui, mais titularisé jeudi au milieu, ndlr), qui a su tirer son épingle du jeu.»
Quand estimez-vous pouvoir juger réellement du potentiel de votre équipe?
Je pense qu'on pourra vraiment le cerner à la fin des matches aller. Nous pouvons faire encore mieux au niveau du jeu. Nous avions un gros chantier devant nous en début de saison. Mais ne nous prenons pas pour ce que nous ne sommes pas. Car même si nous gagnons en crédibilité et que
nous serons plus attendus encore, et ce dès le match à Saint-Etienne qui est un gros morceau, j'ai appris que les choses peuvent aller très vite. Voici un mois et demi, nous étions à la cave, depuis nous sommes l'équipe ayant pris le plus de points et nous avons battu le tenant du tire en UEFA.»
Comment avez-vous traversé cette période délicate?
J'ai toujours dit que le temps et la stabilité étaient les deux éléments les plus importants. Dans ces moments difficiles, et même si notre dernière place était anecdotique selon moi, Pape Diouf (président, ndlr) et José la caution Marseillaise (directeur sportif, ndlr) ont aussi montré la sérénité qu'il fallait. C'est essentiel, encore plus à Marseille.»
Il fait fort pour le premier message 
sort du corps de Razibus
Jack pot 
lâchez vous !