13-09-2005, 17:49
Comment ça va ?
Ca va mais ce coup est un détail par rapport aux douleurs que j’ai connu…C’est pas important.
Vous avez fait un gros match ?
Je me suis senti bien sur le plan physique, j’avais de bonnes sensations. Collectivement on a bien travaillé, on s’est bien entendu. On a pris nos premiers trois points, notre première victoire c’est le plus important. Je suis content de vivre ça.
C’est l’un de vos meilleurs matchs avec l’OM ?
Oui. J’ai eu cette sensation avec les bruits de mes collègues, de mes proches. C' était important, je suis content de mon match.
C’est le vrai renouveau de l’OM et de Delfim ?
Je m’identifie avec les choses bonnes, positives, j’étais présent lors d’une victoire importante, la première victoire en championnat. On avait eu des choses difficiles avant mais on avait eu aussi des choses positives. En intertoto, on s’est qualifié en UEFA, il faut prendre ça comme des matchs modèles pour la saison. C’est le début de notre championnat. J’espère qu’on va continuer avec le même succès.
Vous vous êtes senti bien dès le début ?
Peut être que le coup de poing m’a réveillé. Non, mais on avait tous envie de ne pas prendre de but, de faire bloc, d’organiser le jeu et on a réussi. On a marqué notre but, après on s’est accroché et on a pris trois points très importants…
Vous avez fait une mauvaise passe en arrière ?
Je savais que soit je le gardais soit je le passais en arrière. Je l’ai passé derrière et j’ai vu que j’ai fait une bêtise, mais heureusement André Luis a pris le ballon et m’a soulagé.
Physiquement tu es surpris d’être là ou tu es ?
Pour arriver à cette performance j’ai eu un long chemin. J’ai brûlé des étapes sur le plan physique. J’ai douté et quelque part j’ai forcé mes limites pour voir jusqu’où je pouvais aller. La réponse est là. J’ai été capable de joueur 90 minutes en faisant le pressing, de rester bien en place et attentif pour aider mes collègues et l’équipe.
Vous pensez être titulaire désormais ?
On a 7 matchs en 21 jours. Il faut bien équilibrer, bien gérer le collectif, notre entraîneur sait bien le faire. Moi je suis disponible pour aider, je donne le maximum à chaque entraînement. Pour moi c’est un plaisir de jouer et je n’ai pas les mots pour décrire tout ça !
Portugal ?
Oui il y a beaucoup de monde qui s’intéresse à moi, à mes performances. Aujourd’hui la presse est partout. Trente secondes après le match ils savaient. J’ai vu de la solidarité. Ca me conforte. Ca me donne plus d’envie pour continuer mon chemin, mon travail et atteindre mes objectifs.
Vous êtes un exemple ?
Chacun prend l’exemple qu’il veut. Moi je ne suis pas l’exemple. Bien sur mon chemin est spécial à cause de mes problèmes. Moi j’apprends tous les jours des choses différentes avec des personnes différentes. Je sais qu’il faut s’accrocher. Une entorse, on s’accroche, un croisé du genou c’est 6 mois ou 8 mois, c’est un cauchemar, c’est difficile mais il faut toujours penser qu’il y a pire. On donne toujours le maximum pour atteindre l’objectif. Le mien s’était d’atteindre le haut niveau… Je sens de la solidarité, peut-être de l’admiration. Ca me donne plus de responsabilité. Je dois continuer mon chemin, mon travail, améliorer mes performances, ma personnalité ma façon de travailler à l’entraînement. C’est un challenge.
Médicalement tu es suivi régulièrement ?
Non pas forcément. Je suis un cas unique, il n’y avait donc pas de statistique. On m’a fait une greffe osseuse, le médecin m’a dit essaye la compétition, on verra si tu arrives à le faire. Aujourd’hui je suis comme les autres. J‘ai un travail de prévention bien sur, je suis toujours attentif sur la mobilité, les étirements, à cause de ce blocage des vertèbres.
Vous acceptez le terme de miraculé ?
Il y a d’autres miracles… Ce sont des choses qui se sont concrétisées. J’ai prouvé que c’était possible de guérir. Ce n’est pas un miracle. Il faut travailler, tout donner, il faut être attentif à tout. Respecter les autres et être positif.
On dit que les blessés sont parfois animés d’une force plus importante.
Je vous confirme.
Je vais vous dire quelque chose que je n’ai pas dite jusqu’à ce jour. Avant mon opération, j’ignorais tout de la suite. J’ai discuté avec Monsieur Christophe Bouchet au début de la saison 2003-2004, et je lui avait dit que je sortirai plus fort. La preuve est là. C’est ma victoire. Je me sens bien, la preuve est là. Depuis je n’ai jamais plus eu M. Bouchet au téléphone… Ca prouve qu’on revient plus fort…
On a l’impression que le Delfim d’aujourd’hui est différent, tu joues plus vers l’avant ?
Il faut s‘adapter.
J’étais perdu pour le football mais j’étais attentif. Le football évolue. Aujourd’hui on n’a pas le temps de recevoir le ballon et de prendre une ou deux secondes avant de le donner. Il faut savoir ce qu’on va faire avant de recevoir le ballon. J’ai très vite compris ça et je fais de mon mieux à l’entraînement chaque jour pour évoluer, pour être disponible pour l’équipe. J’ai regardé des matchs, j’ai suivi mes collègues, j’étais obligé de me concentrer dans mon travail pour garder l’espoir de revenir. Ca m’a donné l’envie de revenir d’être présent avec mes collègues.
La victoire à Sochaux est un atout avant Anvers ?
C’était important. Il faut garder ce collectif, cette envie de ne pas prendre de but, cette envie de gagner. Je crois que notre championnat a démarré. Il faut respecter l’adversaire. S’ils sont là c’est qu’ils ont de la qualité. Bien sur notre palmarès est plus grand mais on va tout donner pour gagner.
Après il y a Troyes ?
Ils ont fait un début de championnat impressionnant. Il faut se méfier et être attentif. Il faut les respecter et avoir un collectif solide.
Ca va mais ce coup est un détail par rapport aux douleurs que j’ai connu…C’est pas important.
Vous avez fait un gros match ?
Je me suis senti bien sur le plan physique, j’avais de bonnes sensations. Collectivement on a bien travaillé, on s’est bien entendu. On a pris nos premiers trois points, notre première victoire c’est le plus important. Je suis content de vivre ça.
C’est l’un de vos meilleurs matchs avec l’OM ?
Oui. J’ai eu cette sensation avec les bruits de mes collègues, de mes proches. C' était important, je suis content de mon match.
C’est le vrai renouveau de l’OM et de Delfim ?
Je m’identifie avec les choses bonnes, positives, j’étais présent lors d’une victoire importante, la première victoire en championnat. On avait eu des choses difficiles avant mais on avait eu aussi des choses positives. En intertoto, on s’est qualifié en UEFA, il faut prendre ça comme des matchs modèles pour la saison. C’est le début de notre championnat. J’espère qu’on va continuer avec le même succès.
Vous vous êtes senti bien dès le début ?
Peut être que le coup de poing m’a réveillé. Non, mais on avait tous envie de ne pas prendre de but, de faire bloc, d’organiser le jeu et on a réussi. On a marqué notre but, après on s’est accroché et on a pris trois points très importants…
Vous avez fait une mauvaise passe en arrière ?
Je savais que soit je le gardais soit je le passais en arrière. Je l’ai passé derrière et j’ai vu que j’ai fait une bêtise, mais heureusement André Luis a pris le ballon et m’a soulagé.
Physiquement tu es surpris d’être là ou tu es ?
Pour arriver à cette performance j’ai eu un long chemin. J’ai brûlé des étapes sur le plan physique. J’ai douté et quelque part j’ai forcé mes limites pour voir jusqu’où je pouvais aller. La réponse est là. J’ai été capable de joueur 90 minutes en faisant le pressing, de rester bien en place et attentif pour aider mes collègues et l’équipe.
Vous pensez être titulaire désormais ?
On a 7 matchs en 21 jours. Il faut bien équilibrer, bien gérer le collectif, notre entraîneur sait bien le faire. Moi je suis disponible pour aider, je donne le maximum à chaque entraînement. Pour moi c’est un plaisir de jouer et je n’ai pas les mots pour décrire tout ça !
Portugal ?
Oui il y a beaucoup de monde qui s’intéresse à moi, à mes performances. Aujourd’hui la presse est partout. Trente secondes après le match ils savaient. J’ai vu de la solidarité. Ca me conforte. Ca me donne plus d’envie pour continuer mon chemin, mon travail et atteindre mes objectifs.
Vous êtes un exemple ?
Chacun prend l’exemple qu’il veut. Moi je ne suis pas l’exemple. Bien sur mon chemin est spécial à cause de mes problèmes. Moi j’apprends tous les jours des choses différentes avec des personnes différentes. Je sais qu’il faut s’accrocher. Une entorse, on s’accroche, un croisé du genou c’est 6 mois ou 8 mois, c’est un cauchemar, c’est difficile mais il faut toujours penser qu’il y a pire. On donne toujours le maximum pour atteindre l’objectif. Le mien s’était d’atteindre le haut niveau… Je sens de la solidarité, peut-être de l’admiration. Ca me donne plus de responsabilité. Je dois continuer mon chemin, mon travail, améliorer mes performances, ma personnalité ma façon de travailler à l’entraînement. C’est un challenge.
Médicalement tu es suivi régulièrement ?
Non pas forcément. Je suis un cas unique, il n’y avait donc pas de statistique. On m’a fait une greffe osseuse, le médecin m’a dit essaye la compétition, on verra si tu arrives à le faire. Aujourd’hui je suis comme les autres. J‘ai un travail de prévention bien sur, je suis toujours attentif sur la mobilité, les étirements, à cause de ce blocage des vertèbres.
Vous acceptez le terme de miraculé ?
Il y a d’autres miracles… Ce sont des choses qui se sont concrétisées. J’ai prouvé que c’était possible de guérir. Ce n’est pas un miracle. Il faut travailler, tout donner, il faut être attentif à tout. Respecter les autres et être positif.
On dit que les blessés sont parfois animés d’une force plus importante.
Je vous confirme.
Je vais vous dire quelque chose que je n’ai pas dite jusqu’à ce jour. Avant mon opération, j’ignorais tout de la suite. J’ai discuté avec Monsieur Christophe Bouchet au début de la saison 2003-2004, et je lui avait dit que je sortirai plus fort. La preuve est là. C’est ma victoire. Je me sens bien, la preuve est là. Depuis je n’ai jamais plus eu M. Bouchet au téléphone… Ca prouve qu’on revient plus fort…
On a l’impression que le Delfim d’aujourd’hui est différent, tu joues plus vers l’avant ?
Il faut s‘adapter.
J’étais perdu pour le football mais j’étais attentif. Le football évolue. Aujourd’hui on n’a pas le temps de recevoir le ballon et de prendre une ou deux secondes avant de le donner. Il faut savoir ce qu’on va faire avant de recevoir le ballon. J’ai très vite compris ça et je fais de mon mieux à l’entraînement chaque jour pour évoluer, pour être disponible pour l’équipe. J’ai regardé des matchs, j’ai suivi mes collègues, j’étais obligé de me concentrer dans mon travail pour garder l’espoir de revenir. Ca m’a donné l’envie de revenir d’être présent avec mes collègues.
La victoire à Sochaux est un atout avant Anvers ?
C’était important. Il faut garder ce collectif, cette envie de ne pas prendre de but, cette envie de gagner. Je crois que notre championnat a démarré. Il faut respecter l’adversaire. S’ils sont là c’est qu’ils ont de la qualité. Bien sur notre palmarès est plus grand mais on va tout donner pour gagner.
Après il y a Troyes ?
Ils ont fait un début de championnat impressionnant. Il faut se méfier et être attentif. Il faut les respecter et avoir un collectif solide.