Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la vie associative, Jean-François Lamour, a souligné vendredi que la sanction infligée à Fabien Barthez - six mois de suspension dont trois avec sursis - équivalait en fait à «cinq matches de suspension», soit une «sanction clémente».
«Jean-François Lamour, comment jugez-vous la suspension de trois mois ferme et trois mois avec sursis infligée au gardien Fabien Barthez pour avoir insulté et craché sur l'arbitre marocain de Wydad-OM, à Casablanca le 12 février ?
C'est une surprise. Je suis surpris quant à la sanction prise par la commission de discipline, une sanction qui est clémente. C'est un avis partagé par beaucoup. Ma surprise tient à ce que doit être le respect de l'arbitrage. Je suis d'autant plus surpris que ces trois mois ferme sont en réalité simplement cinq matches (quatre de championnat et un amical avec l'équipe de France). Je ne sais pas si cette clémence est adaptée à la réalité de ce qui se passe tous les jours sur tous les terrains. Il ne s'agit pas de faire de qui que ce soit un bouc émissaire, mais le symbole, qu'on le veuille ou non, est fort.»
Souhaitez-vous que la fédération fasse appel? Que Barthez soit interdit d'équipe de France?
Il ne s'agit pas d'interdire... Il faut respecter les procédures. Faire appel? Je ne ne connais pas exactement les procédures fédérales mais je suis convaincu que la Fédération et son nouveau président Jean-Pierre Escalettes vont trouver des solutions adaptées et vont faire face. M. Escalettes est issu du monde amateur. Il est convaincu comme moi, comme beaucoup de gens, de la nécessité de faire respecter l'arbitre. (...) C'est un travail de fonds. On ne peut pas demander à l'Etat - comme j'ai souvent entendu le faire le président de la Ligue de football professionnel (Fréderic Thiriez) ou de la Fédération française - demander des moyens supplémentaires, des réglementations et des lois supplémentaires pour éviter toutes ces formes d'incivilité et quelques fois de violence sans que chacun soit responsable de sa partie d'action. C'est une responsabilité qui est partagée. C'est un combat permanent pour le respect des règles et de l'arbitre. Il doit s'imposer sur tous les terrains, sinon il n'y a plus de football, plus de sport. C'est à travers les règles qu'on doit transmettre un certain nombre de valeurs. Dans le football et tous les autres sports, l'arbitrage doit tenir un rôle central: sans cette référence au respect des règles, le sport n'est pas.
Y a-t-il eu des pressions marocaines?
Absolument pas. Il n'y a pas du tout eu de contacts sur le sujet. Il y a eu récemment (début avril à Paris) la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports des pays francophones (CONFEJES) et nous n'avons pas abordé le sujet. Vous savez, c'est avant tout un problème franco-français ».
tu l'as dis mon con, il faut respecter les procedures :Pixie
Gros mastre, tu vas regretter d'avoir ouvert ta bouche :Pixie
punaise, sont vraiments mauvais si avec de telles propos, nos avocats demontrent pas une pression , voir meme une demande
du ministre à Escalette
!!!
On va se gaver, contre tous ces fumiers!!!