20-04-2005, 17:26
Steve il s’agit d’une opération commando à Nantes ?
Il semblerait oui. On ne sait pas quel doit être le contenu de ces 3,4 jours qui nous attendent, mais il semblerait que ce soit un stage commando. Je pense qu’on en a besoin.
Qu’est-il ressorti de votre réunion d’hier ?
Ce qu’il en est ressorti, ça va rester entre nous. Maintenant ce n’est pas difficile de deviner. C’était une mise au point nécessaire comme souvent dans des périodes difficiles. J’espère qu’on va récolter les fruits dès samedi. On a aussi resserré des vis à droite à gauche, redéfini quelques objectifs. C’était une réunion classique d’une équipe qui est en difficulté.
Ça va vous donner des forces avant Nantes ?
On va peut-être aborder les matchs d’une autre manière. Les forces on les a sur le terrain, en travaillant cette semaine.
C’est psychique ?
Ce n’est pas que dans les têtes. Il y a aussi la façon de jouer. Il y a aussi un petit problème dans les têtes mais je pense que ça c’est plus un problème à la maison qu’à l’extérieur.
Il y aura de la pression, Nantes, mais vous êtes loin de vos bases, c’est peut-être mieux ?
Oui. On est loin de nos bases et on sait que c’est une équipe qui joue au ballon, qui ne va pas refuser le jeu. C’est déjà un point positif pour nous. On s’attend à avoir des espaces, c’est souvent comme ça pour les matchs à l’extérieur. On s’attend à avoir des espaces et des occasions.
Il faut gagner ?
Oui, d’autant qu’on un match de plus que nos concurrents directs. On va forcément là bas pour faire quelque chose.
Il est encore possible d’atteindre l’objectif ?
Oui bien entendu. Nos concurrents ont un match en moins mais ils s’affrontent. Il n’y a pas encore le feu. Il reste cinq matchs tout est possible. On va faire cinq matchs coup par coup, cinq matchs de coupe d’Europe.
Ces mises au point, ces mises au vert, sont vraiment utiles ?
Disons que la mise au point est nécessaire. Nous, on a pas été habitués à être dans le haut du classement. On a eu pas mal de difficultés en première partie de saison. Au bout de deux mois de compétition, on est arrivés deuxième, on ne l’a pas trop assumé je pense. On s’est peut-être un peu trop reposé sur nos lauriers. On n’a peut-être pas fait les efforts que nous avions fait auparavant pour obtenir cette place, on s’est un peu relâchés. Il était nécessaire de faire une mise au point, de recadrer un peu tout le monde.
Maintenant pour ce qui est de partir en stage, c’est la méthode du coach, lorsqu’il est arrivé il a usé de cette méthode et ça a bien marché. Alors pourquoi pas ? Mais je pense que la thérapie c’est surtout la mise au point, la réunion que nous avons eue, plus que le stage en lui-même.
Ceux qui disent que vous ne parlez pas sur le terrain se trompent. Samedi on vous a vu discuter, peut-être vous disputer même avec Costa. Vous au moins vous parlez ?
Je ne pense pas que ce soit le problème. Il faudrait qu’on essaye de jouer un peu plus direct. Collectivement on est bons, mais on n’arrive pas trop jouer de l’avant. C’est plutôt là le problème. Maintenant dire qu’on n’arrive pas à se dire les choses ? C’est pareil dans tous les groupes. Il y a des joueurs qui ont plus de facilité à dire les choses, d’autres qui en ont un peu moins. Ce n’est pas le gros problème que nous avons actuellement. C’est l’un des problèmes mais le plus gros problème c’est surtout le jeu.
Lorsque la presse parle de joueurs qui se cachent. Comment interprétez vous ça, vous sur le terrain lorsque vous n’avez personne à qui passer le ballon ?
Déjà je me méfie de ce que dit la presse ! Je ne sais pas trop. Ça c’est une question un peu piège. Là c’est différent. On a un problème de positionnement, on est vachement espacés donc forcément celui qui a le ballon ne trouve pas forcément de solution sans pour cela que les joueurs se cachent. Certains vont dire que les joueurs se cachent, d’autres disent qu’il n’y a pas de solution. Je ne pense pas qu’il y ait des joueurs qui se cachent dans l’équipe. Bien au contraire. C’est tout simplement qu’on n’arrive pas à trouver les solutions.
Vous avez eu l’occasion de creuser votre deuxième place ?
C’est par rapport à notre histoire cette saison. Cette saison on a plus été habitué à être critiqué qu’à recevoir des éloges. On en a bien profité, on en a peut-être un peu trop profité. Vous nous avez vu beaux, on s’est vus beaux, tout le monde est beau finalement. On a une bonne équipe mais nous n’avons pas fait des efforts pour rester en haut du tableau.
Le problème mental ?
Oui il est mental mais c’est surtout parce qu’on avait pas l’habitude. Qu’on se reposait sur nos lauriers. On n’a pas été aussi rigoureux que ce qu’on avait été en début d’année et qui nous avait permis de faire cette série. Il est vrai qu’on a eu beaucoup de réussite, mais la chance ça se provoque. On tentait des choses, si on marquait en début de match, c’est qu’on jouait plus haut, qu’on pressait les adversaires. On ne l’a pas fait ces derniers temps.
La pression joue aussi ?
On est peut-être meilleurs lorsqu’on a plus de pression ou quand on a une obligation de résultat. Là on savait que même si on perdait, si on faisait une contre-performance, on restait toujours où ont était.
Vous n’avez pas pensé trop tôt que Lyon était intouchable ?
Peut-être aussi. C’est un peu le manque d’expérience. On sait très bien que le championnat est plié, nous, ce qui nous intéresse c’est la deuxième la troisième place. C’est peut-être aussi ça.
Mais c’est au moment vous pouviez rejoindre Lyon que vous avez craqué ?
On s’est peut-être trompé d’objectif. On a peut-être voulu rattraper Lyon et finalement on s’est aperçu qu’il ne fallait pas être plus royaliste que le roi et rester dans nos objectifs qui étaient la deuxième et troisième place. Aujourd’hui on est dedans.
Vous estimez à combien les chances de l’OM de décrocher la deuxième ou la troisième place ?
Je ne sais pas. Je ne fais pas de pronostics. Ce n’est pas fini. On a la chance que nos adversaires directs vont se rencontrer. C’est un petit plus. Il va falloir qu’on soit très performants, voir faire un parcours sans faute si on le peut.
Il semblerait oui. On ne sait pas quel doit être le contenu de ces 3,4 jours qui nous attendent, mais il semblerait que ce soit un stage commando. Je pense qu’on en a besoin.
Qu’est-il ressorti de votre réunion d’hier ?
Ce qu’il en est ressorti, ça va rester entre nous. Maintenant ce n’est pas difficile de deviner. C’était une mise au point nécessaire comme souvent dans des périodes difficiles. J’espère qu’on va récolter les fruits dès samedi. On a aussi resserré des vis à droite à gauche, redéfini quelques objectifs. C’était une réunion classique d’une équipe qui est en difficulté.
Ça va vous donner des forces avant Nantes ?
On va peut-être aborder les matchs d’une autre manière. Les forces on les a sur le terrain, en travaillant cette semaine.
C’est psychique ?
Ce n’est pas que dans les têtes. Il y a aussi la façon de jouer. Il y a aussi un petit problème dans les têtes mais je pense que ça c’est plus un problème à la maison qu’à l’extérieur.
Il y aura de la pression, Nantes, mais vous êtes loin de vos bases, c’est peut-être mieux ?
Oui. On est loin de nos bases et on sait que c’est une équipe qui joue au ballon, qui ne va pas refuser le jeu. C’est déjà un point positif pour nous. On s’attend à avoir des espaces, c’est souvent comme ça pour les matchs à l’extérieur. On s’attend à avoir des espaces et des occasions.
Il faut gagner ?
Oui, d’autant qu’on un match de plus que nos concurrents directs. On va forcément là bas pour faire quelque chose.
Il est encore possible d’atteindre l’objectif ?
Oui bien entendu. Nos concurrents ont un match en moins mais ils s’affrontent. Il n’y a pas encore le feu. Il reste cinq matchs tout est possible. On va faire cinq matchs coup par coup, cinq matchs de coupe d’Europe.
Ces mises au point, ces mises au vert, sont vraiment utiles ?
Disons que la mise au point est nécessaire. Nous, on a pas été habitués à être dans le haut du classement. On a eu pas mal de difficultés en première partie de saison. Au bout de deux mois de compétition, on est arrivés deuxième, on ne l’a pas trop assumé je pense. On s’est peut-être un peu trop reposé sur nos lauriers. On n’a peut-être pas fait les efforts que nous avions fait auparavant pour obtenir cette place, on s’est un peu relâchés. Il était nécessaire de faire une mise au point, de recadrer un peu tout le monde.
Maintenant pour ce qui est de partir en stage, c’est la méthode du coach, lorsqu’il est arrivé il a usé de cette méthode et ça a bien marché. Alors pourquoi pas ? Mais je pense que la thérapie c’est surtout la mise au point, la réunion que nous avons eue, plus que le stage en lui-même.
Ceux qui disent que vous ne parlez pas sur le terrain se trompent. Samedi on vous a vu discuter, peut-être vous disputer même avec Costa. Vous au moins vous parlez ?
Je ne pense pas que ce soit le problème. Il faudrait qu’on essaye de jouer un peu plus direct. Collectivement on est bons, mais on n’arrive pas trop jouer de l’avant. C’est plutôt là le problème. Maintenant dire qu’on n’arrive pas à se dire les choses ? C’est pareil dans tous les groupes. Il y a des joueurs qui ont plus de facilité à dire les choses, d’autres qui en ont un peu moins. Ce n’est pas le gros problème que nous avons actuellement. C’est l’un des problèmes mais le plus gros problème c’est surtout le jeu.
Lorsque la presse parle de joueurs qui se cachent. Comment interprétez vous ça, vous sur le terrain lorsque vous n’avez personne à qui passer le ballon ?
Déjà je me méfie de ce que dit la presse ! Je ne sais pas trop. Ça c’est une question un peu piège. Là c’est différent. On a un problème de positionnement, on est vachement espacés donc forcément celui qui a le ballon ne trouve pas forcément de solution sans pour cela que les joueurs se cachent. Certains vont dire que les joueurs se cachent, d’autres disent qu’il n’y a pas de solution. Je ne pense pas qu’il y ait des joueurs qui se cachent dans l’équipe. Bien au contraire. C’est tout simplement qu’on n’arrive pas à trouver les solutions.
Vous avez eu l’occasion de creuser votre deuxième place ?
C’est par rapport à notre histoire cette saison. Cette saison on a plus été habitué à être critiqué qu’à recevoir des éloges. On en a bien profité, on en a peut-être un peu trop profité. Vous nous avez vu beaux, on s’est vus beaux, tout le monde est beau finalement. On a une bonne équipe mais nous n’avons pas fait des efforts pour rester en haut du tableau.
Le problème mental ?
Oui il est mental mais c’est surtout parce qu’on avait pas l’habitude. Qu’on se reposait sur nos lauriers. On n’a pas été aussi rigoureux que ce qu’on avait été en début d’année et qui nous avait permis de faire cette série. Il est vrai qu’on a eu beaucoup de réussite, mais la chance ça se provoque. On tentait des choses, si on marquait en début de match, c’est qu’on jouait plus haut, qu’on pressait les adversaires. On ne l’a pas fait ces derniers temps.
La pression joue aussi ?
On est peut-être meilleurs lorsqu’on a plus de pression ou quand on a une obligation de résultat. Là on savait que même si on perdait, si on faisait une contre-performance, on restait toujours où ont était.
Vous n’avez pas pensé trop tôt que Lyon était intouchable ?
Peut-être aussi. C’est un peu le manque d’expérience. On sait très bien que le championnat est plié, nous, ce qui nous intéresse c’est la deuxième la troisième place. C’est peut-être aussi ça.
Mais c’est au moment vous pouviez rejoindre Lyon que vous avez craqué ?
On s’est peut-être trompé d’objectif. On a peut-être voulu rattraper Lyon et finalement on s’est aperçu qu’il ne fallait pas être plus royaliste que le roi et rester dans nos objectifs qui étaient la deuxième et troisième place. Aujourd’hui on est dedans.
Vous estimez à combien les chances de l’OM de décrocher la deuxième ou la troisième place ?
Je ne sais pas. Je ne fais pas de pronostics. Ce n’est pas fini. On a la chance que nos adversaires directs vont se rencontrer. C’est un petit plus. Il va falloir qu’on soit très performants, voir faire un parcours sans faute si on le peut.