Pompé sur OMforum... L'equipe d'aujourd'hui :
Voilà... on en est là et c'est la faute de personne, on va bien, tout va bien, en route vers les sommets.
Lamentable... voilà ce qu'on est devenu... ya vraiment plus que les crédules qui rêvent... dirigeants, cassez vous tous... sans exception !!
Un an après la vente de Drogba contre 33 millions deuros, le club marseillais est déjà en déficit.
EN TERMES DE REVENUS, la saison 2003-2004 avait été celle de tous les records pour Marseille. LOM avait cumulé 82 millions deuros de recettes nettes, générées en particulier par le parcours européen en Ligue des champions (9,6 millions), dabord, puis jusquen finale de la Coupe de lUEFA 10millions), les droits télé entrant pour une bonne part dans ce résultat (34,4 millions). Il y a un an, lavenir financier semblait prometteur, grâce au premier effet du nouveau contrat de sponsoring avec Adidas (7,5 millions par saison) et laugmentation des droits télé (8 millions). Cela avant même la distribution du pactole de 600 millions annuels généré par lexplosion des droits télé pour lensemble des clubs de 2005 à 2008. Douze mois plus tard, pourtant, lOM a clos son exercice financier avec un déficit de 11,7 millions (garanti par Robert Louis-Dreyfus auprès de la DNCG),
après avoir compté un excédent de 5 millions au 31 décembre 2004.
Comment lOM en est-il arrivé là ?
Tout a commencé avec le départ de Didier Drogba à Chelsea, en juillet dernier.
Christophe Bouchet, le président de lépoque, lavait présenté comme une opportunité qui ne se refuse pas.
Lattaquant ivoirien était censé avoir été vendu pour 37,5 millions deuros, chiffre annoncé par lOM. Mais en fait Drogba na rapporté « que » 33 millions
à Marseille. Parce quau lieu dun paiement échelonné sur plusieurs traites, lOM a demandé à être payé cash. OK, a répondu Chelsea, mais dans ce cas ce sera 33 millions. Pourquoi Marseille, qui venait de clore son exercice financier avec un résultat positif de 1,1 million au 30 juin 2004 et pouvait compter sur des revenus supplémentaires, avait-il tant besoin de cash ?
Une masse salariale en forte hausse En fait, la vente de Drogba a eu pour conséquence daugmenter sensiblement le train de vie du club. Trop, même. Au-dessus de ses moyens, en tout cas. Avant le transfert de lattaquant ivoirien, lOM avait recruté Déhu (Paris-SG, libre), Pedretti (Sochaux), Bamogo (Montpellier) et Bruno Cheyrou (prêté par Liverpool) pour 9,5 millions.
Après son départ, Marseille a acheté Luyindula (Lyon), Eduardo Costa(Bordeaux) et Fiorèse (Paris-SG) pour 21,5 millions, plus Lizarazu (Bayern), qui était libre. Soit 39 millions deuros de ventes (6 millions pour Mido) pour 31millions dachat, unebalance bénéficiaire.
Mais cette vague dacquisitionsa généré 4,5millions deuros de commissions pour les agents et la masse salariale a bondi, passant de 34 millions deuros en 2003-2004 à 42 millions.
Sans compter le montant des droits dimages consentis à certains joueurs :
1 mi l l i on pour Chr i s ta nv a l , 540 000 euros pour Van Buyten, 300 000 euros pour Lizarazu, dont le passage de cinq mois à Marseille aura coûté au total 3 millions au club. Et les 200 000 euros versés à Franck Leboeuf pour une mission de conseil et de prospection au Qatar au résultat encore inconnu. La saison a également vu le versementà Eduardo Tuzzio du solde de son transfert (2,2 millions), lequel fait lobjet dune procédure judiciaire.
Le club a également provisionné 1,2 million en vue de la procédure qui loppose à Alain Perrin, son ancien entraîneur, et a dû verser de coûteuses indemnités de licenciement à Christophe Bouchet et son équipe. Il faut ajouter à tout cela le coût du déménagement du siège de la rue Négresko à la Commanderieet le financementdu réaménagement du centre de formation (10 millions deuros partagés à 50 % entre la mairie et le club), qui a fait lobjet dun emprunt.
La vente de Drogba était censée garantir la pérennité du club. Cest le sens du discours qui avait été tenu par Bouchet au joueur, lan passé : « Ton départ va permettre à lOM dêtre encore plus fort. » Douze mois plus tard, le club ne va pas mieux financièrement.
Au contraire. Sportivement non plus. Et au niveau de sa direction, cest déjà la crise (voir ci-contre), un mois à peine après la constitution de la nouvelle équipe dirigeante.
Diouf en sursis
LOM pourrait se séparer de son président dès la fin de la campagne de recrutement.
MAMADOU NIANG doit signer à lOM, mais à moins dune accélération fulgurante du marché olympien, Jean Fernandez ne devrait pas disposer des trois recrues supplémentaires quil espérait accueillir avant le départ pour le stage dAix-les-Bains, demain. Marseille avance à petits pas sur le terrain du recrutement. Et malgré un dégraissage important de douze joueurs, les renforts se font rares. Seuls Oruma et Ribéry ont signé, deux joueurs libres, avec des réserves quant à la qualification de lex-Messin. Les approches de recrues potentielles (Serginho, Dhorasoo, Basinas, Kezman) ont toutes tourné court, et les supporters marseillais font grise mine.
Lambiance générale au sein même du club nincite pas à loptimisme. Le trio dirigeant Diouf, de La Brosse, la caution Marseillaise ne travaille pas du tout en symbiose. Les deux derniers auraient dailleurs souhaité que Diouf soit évincé à la fin de la saison dernière, estimant ses compétences managériales insuffisantes. Selon le duo, Diouf naurait pas construit un cadre suffisamment rigide, permettant ducoup toutes les dérives recensées sous lère Troussier (*). Avant le conseil de surveillance du 2 juin, Thierry de La Brosse, avec qui le torchon brûle depuis plusieurs mois, aurait même obtenu léviction de Pape Diouf. Mais après discussion avec Robert Louis-Dreyfus et Louis Acariès, conseiller de lactionnaire principal, Diouf était bombardé le lendemain au poste de« président de lOM ». Jusquà nouvel ordre
Il était alors question quil conserve son poste jusquau 31 août, date de la fin du mercato. Le temps que lOM profite de ses entrées sur le marché, donc. Mais les relations à la tête de lexécutif sont telles que son maintien pourrait être remis en question rapidement.
Robert Louis-Dreyfus, une fois de plus, a privilégié un attelage conflictuel. Et les intérêts divergents nuisent à la construction de leffectif. En clair, chaque clan travaille sur des pistes différentes et sans aucune concertation.
Le choix de Jean Fernandez, par exemple, correspondait à la volonté dla caution Marseillaise, pas à celle de Diouf.
Après Metsu, ce dernier avait contacté Baup qui, lié à Saint-Étienne, a dû décliner la proposition.
Autre exemple : Franck Ribéry. Le président de lOM a géré seul ce dossier, prenant dailleurs le risque de le voir revenir en boomerang en cas de refus de la FIFA de le qualifier à lOM. Autre cas de litige : Meriem, voulupar la caution Marseillaise et refusé parDiouf. José la caution Marseillaise, qui se démène sur le front des dégraissages, ne possède pas de réseau suffisant pour construire léquipe tout seul. Doù lappel à Henri Biancheri, lancé dans une opération Gallardo qui pourrait mettre un coup de vernis à la campagne des transferts. Labsence danticipation dans le recrutement constitue le nouveau grief du tandem de La Brosse - la caution Marseillaise envers Diouf, lequel vient de perdre son bras droit, Étienne Mendy, licencié. Cette fois, il ne faudra sans doute pas attendre le mois de novembre, souvent celui des crises internes, pour voir lattelage principal exploser en vol. Il nest mêmepas certain quil tienne jusquà la reprise du Championnat
H. F. et D. Ro.
(*) Refus des joueurs de jouer en CFA, non-sanction
de Hemdani et autres après altercation avec lentraîneur,
etc.
Merci à DR en tout cas...
Et pendant ce temps là... Dreyfus...
