17-03-2005, 02:16
Un match pas évident ?
C’est vrai. On va là-bas pour essayer de ne pas perdre. Pour essayer de maintenir l’écart. Qu’il soit de 2,3 ou 5 après le match de Monaco à Strasbourg, pour nous ce n’est pas important. On sait qu’on peut faire un très bon résultat là-bas donc on va y aller avec une grosse envie, une grosse détermination.
Le milieu de terrain aura un rôle important ?
Souvent la lutte est intense un peu partout sur le terrain mais au milieu de terrain il y a plus de monde. C’est clair qu’il va falloir être costaud. Il va falloir les bouger parce qu’ils sont assez bons techniquement. Individuellement ce sont de bons joueurs. Nous, on va essayer d’opposer notre collectif. On a des joueurs, capables de faire la différence devant. J’espère que ça va aller.
Vous pouvez nous parler de Monaco ?
Il y a de très bons joueurs avec Kallon, Saviola, pour ne citer qu’aux. Mais on pourrait citer toute l’équipe. L’équipe a un bon bloc défensif. Offensivement on peut dire qu’ils sont peut-être un peu plus individualistes, mais il faut vraiment faire attention à tous ces joueurs. Il serait important de maintenir le même écart qu’il y aura avant le match. Une bonne performance là-bas pourrait nous ouvrir les portes de la ligue des champions même s’il est un peu tôt pour en parler. Prendre cinq ou huit points d’avance c’est beaucoup pour les 8 matchs qui restent à jouer. On sait toute l’importance qu’a ce match.
En l’absence d’attaquants pour ce match, vous avez travaillé des tirs de loin, les coups francs cette semaine à l’entraînement ?
Non, mais c’est sûr que ça va être un peu différent. On ne sait pas dans quel système de jeu on va évoluer, après c’est vrai que ça sera peut-être à nous les milieux de terrain de plus plonger. Surtout si Péguy joue tout seul en pointe. Il aime bien décrocher, donc ça sera à nous de prendre la profondeur surtout d’essayer d’étirer cette équipe parce que si tout le monde décroche, tout le monde prend la balle dans les pieds, on va être acculé sur notre but, on n’arrivera pas à jouer. C’est juste un complément peut-être que c’est à nous le milieu de terrain d’aller un peu plus haut.
Vous préférez jouer avec deux attaquants devant ou un seul en pointe ?
Je n’ai pas de préférence. On verra ce que le coach mettra en place. Il faut se dire que ce n’est pas parce qu’on joue avec un seul attaquant qu’on n’est pas prêt à marquer des buts. On peut très bien en marquer trois avec Péguy seul devant ou avec Barry. On a confiance en tout le monde. On a un effectif qui est là. Après c’est le coach qui fait les choix.
Pour Marseille comme pour Monaco ce match peut-être un tournant pour la suite du championnat ?
Pour Monaco c’est un match plus important que pour Marseille. Ils sont là pour nous rattraper alors que nous on pourrait prendre plus d’avance. On a vu le match qu’ils avaient fait contre Lyon, ils avaient été très bons, ils avaient surclassé Lyon dans tout, physiquement, dans l’agressivité, dans les duels. Je pense que nous on doit se fixer par rapport à ce match contre Lyon. Monaco avait été très fort. Il faut qu’on sache répondre avec nos arguments. On s’attend vraiment à un gros, gros match. On est prêt. Ça fait plaisir de jouer des matchs comme ça. C’est pour ça qu’on joue au foot, qu’on prend beaucoup de plaisir.
Si l’OM gagne, l’avantage sera définitif sur Monaco ?
Définitivement, ça dépend. Ça dépend du résultat de Monaco-Strasbourg mais c’est vrai que si on a huit points d’avance, ça fera beaucoup. S’ils perdent ce soir et que nous on gagne dimanche, ils s’éloigneront un peu plus. On sait ce qu’il nous reste à faire. C’est un match vraiment excitant à jouer. C’est aussi un petits tournant je dirais. Avant la trêve internationale, ça peut faire du bien de se reposer pendant 15 jours après.
Physiquement c’est un avantage d’affronter Monaco qui a joué un jeudi, dimanche ?
Eux auront disputé cinq ou six matchs en 15 jours. C’est plutôt ça. C’est l’accumulation. Deux matchs en une semaine, tout le monde est capable de faire mais cinq matchs en 15 jours c’est plus dur. Par rapport à ça oui c’est peut-être un avantage. On va essayer de jouer notre jeu, de tenir. Eux font tourner, on ne sait pas quelle équipe ils vont aligner dimanche. Mais voilà. Ils ont choisi de jouer la coupe d’Europe…
Monaco va dominer, c’est un avantage de pouvoir évoluer en contre face à cette équipe ?
Même si on n’a pas la possession de balle. Le but ce n’est pas d’être dominé c’est de bien savoir utiliser le ballon lorsqu’il sera en notre possession. Ça risque d’être du 45/55. C’est là tout le dilemme. Dans certains matchs tu peux avoir 60 % du ballon, comme contre Auxerre et des 60 % tu n’en fais rien du tout. Eux ils en ont 40% et ils te mettent deux buts. Il faut simplement ne pas jouer trop bas, faire le pressing comme on a l’habitude de faire. C’est sûr qu’on ne va pas aller les presser dans leurs 18 mètres. On va les laisser jouer un peu mais après, lorsqu’on aura le ballon, ça sera à nous de savoir aller vite devant, vite dans la profondeur, savoir faire la différence tout simplement.
Louis II a souvent réussi à Marseille. Vous en avez parlé avec vos coéquipiers ?
Non on n’en a pas parlé. C’est difficile de dire qu’un stade réussit mieux que d’autres. Je pense qu’on va être un peu à domicile en jouant là bas. Ça c’est peut-être un point positif. On sait qu’on va être soutenus. On sait que beaucoup de marseillais vont se déplacer, à nous de rendre aux supporteurs, de les remercier parce qu’ils se déplacent. Si on pouvait faire un petit truc là-bas tous ensemble ça ferait plaisir pour la réception dans 15 jours de qui vous savez…
C’est vrai. On va là-bas pour essayer de ne pas perdre. Pour essayer de maintenir l’écart. Qu’il soit de 2,3 ou 5 après le match de Monaco à Strasbourg, pour nous ce n’est pas important. On sait qu’on peut faire un très bon résultat là-bas donc on va y aller avec une grosse envie, une grosse détermination.
Le milieu de terrain aura un rôle important ?
Souvent la lutte est intense un peu partout sur le terrain mais au milieu de terrain il y a plus de monde. C’est clair qu’il va falloir être costaud. Il va falloir les bouger parce qu’ils sont assez bons techniquement. Individuellement ce sont de bons joueurs. Nous, on va essayer d’opposer notre collectif. On a des joueurs, capables de faire la différence devant. J’espère que ça va aller.
Vous pouvez nous parler de Monaco ?
Il y a de très bons joueurs avec Kallon, Saviola, pour ne citer qu’aux. Mais on pourrait citer toute l’équipe. L’équipe a un bon bloc défensif. Offensivement on peut dire qu’ils sont peut-être un peu plus individualistes, mais il faut vraiment faire attention à tous ces joueurs. Il serait important de maintenir le même écart qu’il y aura avant le match. Une bonne performance là-bas pourrait nous ouvrir les portes de la ligue des champions même s’il est un peu tôt pour en parler. Prendre cinq ou huit points d’avance c’est beaucoup pour les 8 matchs qui restent à jouer. On sait toute l’importance qu’a ce match.
En l’absence d’attaquants pour ce match, vous avez travaillé des tirs de loin, les coups francs cette semaine à l’entraînement ?
Non, mais c’est sûr que ça va être un peu différent. On ne sait pas dans quel système de jeu on va évoluer, après c’est vrai que ça sera peut-être à nous les milieux de terrain de plus plonger. Surtout si Péguy joue tout seul en pointe. Il aime bien décrocher, donc ça sera à nous de prendre la profondeur surtout d’essayer d’étirer cette équipe parce que si tout le monde décroche, tout le monde prend la balle dans les pieds, on va être acculé sur notre but, on n’arrivera pas à jouer. C’est juste un complément peut-être que c’est à nous le milieu de terrain d’aller un peu plus haut.
Vous préférez jouer avec deux attaquants devant ou un seul en pointe ?
Je n’ai pas de préférence. On verra ce que le coach mettra en place. Il faut se dire que ce n’est pas parce qu’on joue avec un seul attaquant qu’on n’est pas prêt à marquer des buts. On peut très bien en marquer trois avec Péguy seul devant ou avec Barry. On a confiance en tout le monde. On a un effectif qui est là. Après c’est le coach qui fait les choix.
Pour Marseille comme pour Monaco ce match peut-être un tournant pour la suite du championnat ?
Pour Monaco c’est un match plus important que pour Marseille. Ils sont là pour nous rattraper alors que nous on pourrait prendre plus d’avance. On a vu le match qu’ils avaient fait contre Lyon, ils avaient été très bons, ils avaient surclassé Lyon dans tout, physiquement, dans l’agressivité, dans les duels. Je pense que nous on doit se fixer par rapport à ce match contre Lyon. Monaco avait été très fort. Il faut qu’on sache répondre avec nos arguments. On s’attend vraiment à un gros, gros match. On est prêt. Ça fait plaisir de jouer des matchs comme ça. C’est pour ça qu’on joue au foot, qu’on prend beaucoup de plaisir.
Si l’OM gagne, l’avantage sera définitif sur Monaco ?
Définitivement, ça dépend. Ça dépend du résultat de Monaco-Strasbourg mais c’est vrai que si on a huit points d’avance, ça fera beaucoup. S’ils perdent ce soir et que nous on gagne dimanche, ils s’éloigneront un peu plus. On sait ce qu’il nous reste à faire. C’est un match vraiment excitant à jouer. C’est aussi un petits tournant je dirais. Avant la trêve internationale, ça peut faire du bien de se reposer pendant 15 jours après.
Physiquement c’est un avantage d’affronter Monaco qui a joué un jeudi, dimanche ?
Eux auront disputé cinq ou six matchs en 15 jours. C’est plutôt ça. C’est l’accumulation. Deux matchs en une semaine, tout le monde est capable de faire mais cinq matchs en 15 jours c’est plus dur. Par rapport à ça oui c’est peut-être un avantage. On va essayer de jouer notre jeu, de tenir. Eux font tourner, on ne sait pas quelle équipe ils vont aligner dimanche. Mais voilà. Ils ont choisi de jouer la coupe d’Europe…
Monaco va dominer, c’est un avantage de pouvoir évoluer en contre face à cette équipe ?
Même si on n’a pas la possession de balle. Le but ce n’est pas d’être dominé c’est de bien savoir utiliser le ballon lorsqu’il sera en notre possession. Ça risque d’être du 45/55. C’est là tout le dilemme. Dans certains matchs tu peux avoir 60 % du ballon, comme contre Auxerre et des 60 % tu n’en fais rien du tout. Eux ils en ont 40% et ils te mettent deux buts. Il faut simplement ne pas jouer trop bas, faire le pressing comme on a l’habitude de faire. C’est sûr qu’on ne va pas aller les presser dans leurs 18 mètres. On va les laisser jouer un peu mais après, lorsqu’on aura le ballon, ça sera à nous de savoir aller vite devant, vite dans la profondeur, savoir faire la différence tout simplement.
Louis II a souvent réussi à Marseille. Vous en avez parlé avec vos coéquipiers ?
Non on n’en a pas parlé. C’est difficile de dire qu’un stade réussit mieux que d’autres. Je pense qu’on va être un peu à domicile en jouant là bas. Ça c’est peut-être un point positif. On sait qu’on va être soutenus. On sait que beaucoup de marseillais vont se déplacer, à nous de rendre aux supporteurs, de les remercier parce qu’ils se déplacent. Si on pouvait faire un petit truc là-bas tous ensemble ça ferait plaisir pour la réception dans 15 jours de qui vous savez…