Les points sur les «*i*»
Barthez encore*! Les échos qui nous parviennent de certains confrères français sont édifiants.
De toute évidence, le gardien de l'Olympique de Marseille et de l'équipe de France, champion du monde et adulé par tous les fans du football hexagonal, a une image bien écornée.
En effet, après nos articles sur ce qui s'est passé lors de WAC-OM, articles que tout le monde a pu consulter sur notre site Internet, on a enregistré à notre rédaction sportive des appels provenant d'organes de presse divers, (stations de radios, journaux spécialisés etc...).
Pour résumer, disons que nos confrères français ont été ébahis de ce qu'ils ont lu dans la presse marocaine, et un journaliste de «*RMC Info*» nous déclare*: «*Le match n'ayant pas été télévisé en France, on n'avait de nouvelles que de la part des envoyés spéciaux du journal «*Le Provençal*» qui avaient accompagné l'OM à Casa*».
Il est évident que ces journalistes-accompagnateurs ont dû bien entendre les propos des dirigeants marseillais présents à Casablanca et qui voulaient «*oublier*» les incidents pour ne se souvenir que des bonnes choses.
Mais les paroles s'envolent et les écrits restent et, aujourd'hui, la presse sportive française s'est émue et cherche à en savoir plus.
Hier, le téléphone de l'arbitre El Achiri a dû pas mal sonner. La nouvelle publiée en page une «*d'Al Mountakhab*» à propos du rapport de l'arbitre sur l'attitude de Barthez a, elle aussi, soulevé un vif intérêt.
Car même si la FRMF ne donnait pas suite aux incidents, vu le caractère amical du match, la FIFA peut d'elle-même trancher et sanctionner.
Rappelons que la FIFA, considère les arbitres comme un bien sacré du football, et ne tolère pas du tout que l'on remette leur autorité en cause.
Donc ça peut chauffer pour les oreilles de Barthez.
Pire encore, et comme on le disait plus haut, l'image de ce même Barthez, auprès des médias, n'est plus aussi reluisante qu'elle l'était en 1998.
Trop de frasques, trop de bouderies lors des conférences de presse, trop de coups de gueule sur les malheureux reporters préposés aux déclarations d'après match.
On comprend mieux pourquoi Manchester United s'en est vite débarrassé.
Le comportement de Barthez hors terrain est lamentable, et on n'entrera pas dans le détail.
Et puis même sur le terrain, il lui arrive, à Monsieur Barthez, de s'oublier, comme cela lui est arrivé lors d'un match de Coupe d'Europe, Inter de Milan-OM, où Barthez a uriné dans ses filets, en pleine rencontre.
Il n'y a pas eu de rapport d'arbitre, ce soir-là, mais si pour un bras d'honneur envers le public, on écope du maximum, que risque alors celui qui se soulagerait devant les tribunes*?
Enfin...
Maintenant, disons à nos confrères français restés à Paris ou ailleurs, qui n'ont pas vu le match, que les images existent, et que la chaîne satellitaire à péage, OM-T.V., était avec ses caméras à Casablanca.
Mais l'OM étant largement actionnaire de ladite chaîne, on peut penser que la brise du silence aura soufflé, là aussi*; ...
Un autre footballeur a aussi provoqué un tollé de protestations mais dans le bon sens.
Il s'agit de Chemmakh et de son histoire de maillot enlevé après son but face au P.S.G.
Beaucoup d'observateurs ont trouvé le carton rouge infligé à Chemmakh trop sévère, c'est vrai que le règlement est le règlement, mais c'est justement ce règlement qu'aujourd'hui beaucoup veulent remettre en cause.
Déjà, dès lundi soir, un débat sur L.C.I (On refait le match) fut très animé et comme conclusion, on se mit d'accord sur le fait que Chemmakh méritait l'indulgence, surtout pour ses qualités morales et sportives.
Et hier, c'est en page «*une*» que le quotidien «*France-Soir*» a soulevé le débat (voir par ailleurs), et les propos, de même que le fond des articles, sont largement en faveur de Chemmakh.
Voyez en pages intérieures un des articles publiés hier par notre confrère parisien.
Et on vous laisse le mot de la fin.
C'est le tonitruant entraîneur Courbis qui le lance*: «*La FIFA a seulement interdit le retrait du maillot, et bien les joueurs n'ont plus qu'à enlever leur short*».
Par Najib SALMI
Edité le: jeudi 17 février 2005. *
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http://www.lopinion.ma/article.php3?id_article=7458
:hum: Lamentable cet article. Il se prend pour qui ce bouffon ?
Courbis enorme!!
pi qui le remet devant l'arbitre en se rigollant 
