24-01-2005, 16:43
Samir qu’est ce qui est le plus difficile d'être sur le terrain ou devant les journalistes ?
Être devant les journalistes ça me gène un peu plus, parce que lorsque je suis sur le terrain, je ne sens pas la pression et j'essaye de me faire plaisir au maximum. Lorsque je suis devant vous, je suis un peu gêné.
Trois matchs, trois victoires. Vous êtes le porte-bonheur ou le régulateur de cette équipe ?
Je suis un joueur qui fait partie du collectif. J'essaye d'apporter ma pierre à l'édifice. Après, ce n'est pas un joueur qui fait gagner l'équipe, c’est le groupe. On est solidaires, on fait preuve de qualités morales, c'est ce qu'il manquait précédemment. On se fait plaisir, on est costauds.
Comment vivez-vous tout ce qui vous arrive aujourd'hui ?
Je le vis sereinement, mon entourage est là, Greg ou Nathalie (attachés de presse du club) sont là pour me gérer avec les médias, mes parents sont là, les joueurs les plus expérimentés me donnent énormément de conseils. Pour moi tout se passe bien.
Ton rôle change beaucoup aujourd'hui ?
Contre Lille, j’avais énormément de liberté, je n'avais pas un marquage individuel, j’avais beaucoup d'espaces. Contre Metz, c'était plutôt un bloc de 8 avec deux attaquants. Devant on n'avait pas beaucoup d'espaces, j'ai beaucoup défendu mais l'essentiel c'est la victoire.
Deux matchs importants arrivent cette semaine. Il va falloir faire le trou ?
Oui mais on est sur une bonne lancée, tous les joueurs le savent. Maintenant nous ne sommes plus fébriles lorsqu'on mène au score, on sait quoi faire. Maintenant on a des armes, à nous de continuer de la sorte.
Devant les automatismes sont bons ?
Ça fait trois matchs que le coach met la même équipe, il y a des automatismes qui se créent mais on ne sait pas si demain ça sera la même équipe. Avec la fatigue, on ne sait pas comment il va gérer le groupe.
Vous avez une mission spécifique en match ?
Non, c'est vrai que sur le plan offensif je suis libre. Après je dois venir donner un coup de main au milieu pour défendre, mais c'est vrai que cette liberté me convient bien. Offensivement, le coach me laisse faire ce que je veux, il veut que ça aille vite vers l'avant mais j'ai des consignes sur le replacement défensif, je dois donner un coup de main au milieu de terrain et presser avec les attaquants sinon je suis libre de mes mouvements.
Il y a une différence entre le Nasri à domicile et le Nasri à l'extérieur ?
Nasri lorsqu'il entre sur le terrain il ne se pose pas de question. Après ça dépend de l'adversaire, du jeu de l'adversaire, c'est à moi d'adapter mon jeu, mais c'est vrai que je ne me pose pas de question. Et je n'ai pas de jeu spécifique à domicile ou à l'extérieur.
Le marquage se resserre sur vous aujourd'hui ?
C’est vrai que contre Lille j'avais énormément de liberté. Contre Nice le marquage était différent, plus encore contre Metz. C'est à moi de pouvoir gérer ça. Si je suis pris au marquage individuel, je dois aider mes partenaires, partir sur les côtés pour pouvoir libérer l'axe et après c'est à Benoît ou à Costa de percuter. Donc c'est à moi à m'adapter, j'espère que ça va se passer du mieux possible.
Vous semblez être de mieux en mieux physiquement ?
C'est vrai, je suis tombé malade pendant la trêve, contre Angers et je n'ai pu jouer qu'une demi-heure. J'ai joué le match complet contre Lille, c'est vrai que ce n'est pas évident, là je commence à trouver des repères et physiquement je me sens de mieux en mieux. Ca va aller.
Tu penses avoir bientôt besoin de repos ?
C'est sûr que certaines fois j'aurai besoin de repos. Le coach sait ce qu'il doit faire, comment il doit me gérer, mais si ça ne tenait qu’a moi, je jouerais tous les matchs. On verra bien ce qu'il compte faire.
Tout va très vite pour toi aujourd'hui ?
Oui c'est vrai, ça va au-delà de mes espérances, je ne m'attendais pas à être titulaire aussi vite dans cette équipe de l’OM. Vous me parlez de dépositaire de jeu, à 17 ans et demi c'est dur à porter ! Je m'attendais à faire quelques apparitions, être dans le groupe déjà c'était un rêve pour moi, être avec toutes ces stars. Aujourd’hui la progression s'est faite, à moi à assumer et à continuer ainsi.
C'est pour ça que la semaine dernière vous avez évité la presse ?
Non ce n'est pas moi qui gère ça.
Comment expliquez vous l’arrivée de ces jeunes dans le football français ?
Le championnat d'Europe nous a servi de tremplin, des grands clubs européens se sont intéressés à nous, ça nous a facilité la tâche, on s'est intégrés rapidement. Lorsqu'on est jeune, on a cette insouciance, on ne se pose pas de question ,c'est pour ça que ça marche pour certains jeunes.
Vous connaissez toutes les ficelles du métier aujourd'hui ?
Les jeunes et le monde professionnel, ça n'a rien à voir. C'est vrai que ça fait longtemps que je suis à l'Olympique de Marseille, que je commence à connaître toutes les ficelles mais dans le jeu pro, ça n'a rien à voir, ça fait six mois que je suis là.
La semaine dernière le coach t’a comparé à Maradona. Tu connais Maradona ?
Non, non, non, non, j'ai 17 ans je commence à peine, comparé à Maradona c'est flatteur mais ça va trop vite. Laissez-moi faire mes matchs, on verra après
Lille c'est la référence pour toi ?
Oui, c'est un match référence, et mon premier but en L1, c'est là que je me suis un peu révélé aux yeux de beaucoup. Mes partenaires m'ont fait confiance, ils me mettent en confiance sur le terrain, ils me donnent de bons ballons, en plus le coach me fait confiance. Que j'aie 17 ans ou pas, il me fait jouer tout le temps. On est assez protégé. Chaque match j'apprends, j'apprends, c'est comme ça que je continue à parfaire mon apprentissage. C’est au contact de joueurs expérimentés que j'apprends, comme le clown de Habib Beye qui est au fond… (Assis au fond de la salle de presse, Beye tentait de perturber la conférence de Samir)
Quel a été le match où vous avez le plus tenu physiquement ?
Je pense que celui ou j'ai le plus tenu la distance, c'est contre Nice. Contre Lille j'étais un peu fatigué sur la fin, contre Nice ça c'est beaucoup mieux passé. Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait un match complet, mon dernier, c'était contre Saint-Étienne, c'était normal que je pique un peu du nez.
Vous parlez normalement avec des joueurs comme Barthez par exemple ?
C'est un rêve. L'année dernière, j'étais ramasseur de balle contre le Real de Madrid. Aujourd'hui je me retrouve au stade Vélodrome à jouer avec lui. C'est mon rêve qui est en train de se réaliser. Je parle avec Fabien, il me donne des consignes, mais bien sûr ce n'est pas comme avec Habib, ils n'ont pas le même délire. Fabien c'est plutôt carré. Il me donne des conseils mais bon…
Menez ?
On a été champion d'Europe ensemble, je l'ai côtoyé pendant deux ans au championnat d'Europe. C'est mon ami, j'ai eu au téléphone après qu'il ait marqué ses trois buts. C'est un très bon joueur, vous allez le voir bientôt.
Être devant les journalistes ça me gène un peu plus, parce que lorsque je suis sur le terrain, je ne sens pas la pression et j'essaye de me faire plaisir au maximum. Lorsque je suis devant vous, je suis un peu gêné.
Trois matchs, trois victoires. Vous êtes le porte-bonheur ou le régulateur de cette équipe ?
Je suis un joueur qui fait partie du collectif. J'essaye d'apporter ma pierre à l'édifice. Après, ce n'est pas un joueur qui fait gagner l'équipe, c’est le groupe. On est solidaires, on fait preuve de qualités morales, c'est ce qu'il manquait précédemment. On se fait plaisir, on est costauds.
Comment vivez-vous tout ce qui vous arrive aujourd'hui ?
Je le vis sereinement, mon entourage est là, Greg ou Nathalie (attachés de presse du club) sont là pour me gérer avec les médias, mes parents sont là, les joueurs les plus expérimentés me donnent énormément de conseils. Pour moi tout se passe bien.
Ton rôle change beaucoup aujourd'hui ?
Contre Lille, j’avais énormément de liberté, je n'avais pas un marquage individuel, j’avais beaucoup d'espaces. Contre Metz, c'était plutôt un bloc de 8 avec deux attaquants. Devant on n'avait pas beaucoup d'espaces, j'ai beaucoup défendu mais l'essentiel c'est la victoire.
Deux matchs importants arrivent cette semaine. Il va falloir faire le trou ?
Oui mais on est sur une bonne lancée, tous les joueurs le savent. Maintenant nous ne sommes plus fébriles lorsqu'on mène au score, on sait quoi faire. Maintenant on a des armes, à nous de continuer de la sorte.
Devant les automatismes sont bons ?
Ça fait trois matchs que le coach met la même équipe, il y a des automatismes qui se créent mais on ne sait pas si demain ça sera la même équipe. Avec la fatigue, on ne sait pas comment il va gérer le groupe.
Vous avez une mission spécifique en match ?
Non, c'est vrai que sur le plan offensif je suis libre. Après je dois venir donner un coup de main au milieu pour défendre, mais c'est vrai que cette liberté me convient bien. Offensivement, le coach me laisse faire ce que je veux, il veut que ça aille vite vers l'avant mais j'ai des consignes sur le replacement défensif, je dois donner un coup de main au milieu de terrain et presser avec les attaquants sinon je suis libre de mes mouvements.
Il y a une différence entre le Nasri à domicile et le Nasri à l'extérieur ?
Nasri lorsqu'il entre sur le terrain il ne se pose pas de question. Après ça dépend de l'adversaire, du jeu de l'adversaire, c'est à moi d'adapter mon jeu, mais c'est vrai que je ne me pose pas de question. Et je n'ai pas de jeu spécifique à domicile ou à l'extérieur.
Le marquage se resserre sur vous aujourd'hui ?
C’est vrai que contre Lille j'avais énormément de liberté. Contre Nice le marquage était différent, plus encore contre Metz. C'est à moi de pouvoir gérer ça. Si je suis pris au marquage individuel, je dois aider mes partenaires, partir sur les côtés pour pouvoir libérer l'axe et après c'est à Benoît ou à Costa de percuter. Donc c'est à moi à m'adapter, j'espère que ça va se passer du mieux possible.
Vous semblez être de mieux en mieux physiquement ?
C'est vrai, je suis tombé malade pendant la trêve, contre Angers et je n'ai pu jouer qu'une demi-heure. J'ai joué le match complet contre Lille, c'est vrai que ce n'est pas évident, là je commence à trouver des repères et physiquement je me sens de mieux en mieux. Ca va aller.
Tu penses avoir bientôt besoin de repos ?
C'est sûr que certaines fois j'aurai besoin de repos. Le coach sait ce qu'il doit faire, comment il doit me gérer, mais si ça ne tenait qu’a moi, je jouerais tous les matchs. On verra bien ce qu'il compte faire.
Tout va très vite pour toi aujourd'hui ?
Oui c'est vrai, ça va au-delà de mes espérances, je ne m'attendais pas à être titulaire aussi vite dans cette équipe de l’OM. Vous me parlez de dépositaire de jeu, à 17 ans et demi c'est dur à porter ! Je m'attendais à faire quelques apparitions, être dans le groupe déjà c'était un rêve pour moi, être avec toutes ces stars. Aujourd’hui la progression s'est faite, à moi à assumer et à continuer ainsi.
C'est pour ça que la semaine dernière vous avez évité la presse ?
Non ce n'est pas moi qui gère ça.
Comment expliquez vous l’arrivée de ces jeunes dans le football français ?
Le championnat d'Europe nous a servi de tremplin, des grands clubs européens se sont intéressés à nous, ça nous a facilité la tâche, on s'est intégrés rapidement. Lorsqu'on est jeune, on a cette insouciance, on ne se pose pas de question ,c'est pour ça que ça marche pour certains jeunes.
Vous connaissez toutes les ficelles du métier aujourd'hui ?
Les jeunes et le monde professionnel, ça n'a rien à voir. C'est vrai que ça fait longtemps que je suis à l'Olympique de Marseille, que je commence à connaître toutes les ficelles mais dans le jeu pro, ça n'a rien à voir, ça fait six mois que je suis là.
La semaine dernière le coach t’a comparé à Maradona. Tu connais Maradona ?
Non, non, non, non, j'ai 17 ans je commence à peine, comparé à Maradona c'est flatteur mais ça va trop vite. Laissez-moi faire mes matchs, on verra après
Lille c'est la référence pour toi ?
Oui, c'est un match référence, et mon premier but en L1, c'est là que je me suis un peu révélé aux yeux de beaucoup. Mes partenaires m'ont fait confiance, ils me mettent en confiance sur le terrain, ils me donnent de bons ballons, en plus le coach me fait confiance. Que j'aie 17 ans ou pas, il me fait jouer tout le temps. On est assez protégé. Chaque match j'apprends, j'apprends, c'est comme ça que je continue à parfaire mon apprentissage. C’est au contact de joueurs expérimentés que j'apprends, comme le clown de Habib Beye qui est au fond… (Assis au fond de la salle de presse, Beye tentait de perturber la conférence de Samir)
Quel a été le match où vous avez le plus tenu physiquement ?
Je pense que celui ou j'ai le plus tenu la distance, c'est contre Nice. Contre Lille j'étais un peu fatigué sur la fin, contre Nice ça c'est beaucoup mieux passé. Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait un match complet, mon dernier, c'était contre Saint-Étienne, c'était normal que je pique un peu du nez.
Vous parlez normalement avec des joueurs comme Barthez par exemple ?
C'est un rêve. L'année dernière, j'étais ramasseur de balle contre le Real de Madrid. Aujourd'hui je me retrouve au stade Vélodrome à jouer avec lui. C'est mon rêve qui est en train de se réaliser. Je parle avec Fabien, il me donne des consignes, mais bien sûr ce n'est pas comme avec Habib, ils n'ont pas le même délire. Fabien c'est plutôt carré. Il me donne des conseils mais bon…
Menez ?
On a été champion d'Europe ensemble, je l'ai côtoyé pendant deux ans au championnat d'Europe. C'est mon ami, j'ai eu au téléphone après qu'il ait marqué ses trois buts. C'est un très bon joueur, vous allez le voir bientôt.