09-01-2005, 07:06
Enorme déception ?
On savait que la Coupe de France avait un parfum particulier. On peut penser qu’elle a un goût particulier un goût amer surtout lorsqu’on subit une défaite comme celle qu’on vient de subir sur notre terrain. Bien évidemment c’est une très grosse déception, une très grosse désillusion, on peut même avoir une grosse pensée pour tous ceux qui attendaient que l’OM se qualifie.
On pense aux dirigeants, aux supporteurs et bien évidemment nous aussi on subit cette énorme déception. C’était d’abord une compétition qui nous permettait de débuter cette année 2005. Nous étions prévenus de la statistique, en coupe tout peut arriver, nous étions avertis. Nous avions le match en main en tout cas sur cette première mi-temps, nous menions au score et nous avions la possibilité de je pense nous mettre à l’abri.
Se mettre à l’abri c’est marquer un deuxième but ce que nous n’avons pas fait. Ensuite il y a eu cette entame de deuxième mi-temps qui n’est pas non plus si mal que ça mais nous prenons ce but. Ce but nous met à genou et a désorganisé les esprits. Deux autres buts sont arrivés dans la foulée, on a pris trois buts en 5 minutes, et là automatiquement il y a eu un handicap énorme qui s’est installé.
Je n’ai pas le sentiment que l’équipe a fait preuve de suffisance, je crois que c’est clair, on est passé à travers. Il nous a manqué une envie, l’envie de gagner. Je crois qu’elle nous manque, elle n’est pas présente. L’envie de bien faire oui elle est là, on sent les joueurs appliqués, une volonté de faire des efforts, on a fait des efforts, on a pris des coups mais cette envie qui appartient à la Coupe ce qu’à eu le SCO cette envie de gagner il l’ont eu plus que nous. A l’arrivée on perd ce match. En même temps j’ai envie de rebondir sur l’avenir puisqu’un gros match nous attend dès mardi.
Comment rebondir ?
D’abord il faut prendre conscience qu’il faut positiver dans notre situation parce que même si jouer la coupe de France c’est une épreuve intéressante surtout lorsqu’on ambitionne d’aller jusqu’au bout vu l’effectif de l’OM. Son patrimoine, son passé, c’est une épreuve qui nous colle bien à la peau. On avait l’ambition de se qualifier on subit cette désillusion on est touché dans notre chair. Le déception on la prend en pleine poire, c’est une souffrance mais on doit être assez lucide moi le premier, être assez professionnel pour que justement dès demain on puisse faire le point les blessure de ceux qui ont été touchés et surtout reconstituer un groupe qui devra dès lundi se mobiliser pour ce gros match. Parce que les objectif, c’est toujours une qualification pour la champions League, nous sommes toujours dans cette logique mais justement après une grosse déception on verra si l’équipe est capable de rebondir et je vais m’y attacher dès demain.
Vous avez le groupe qu’il vous faut ?
Oui en qualité, en qualité individuelle en talent, en volonté d’adhérer je dis oui. Maintenant il nous manque une grosse performance. Depuis le début de la saison cette équipe n’a pas aligné de grosse performance, elle a gagné des matchs parfois difficilement mais il manque à cette équipe qu’elle se rassure. Elle ne se rassure pas, bien sur aujourd’hui vous avez un autre exemple. Cette équipe peut-être très fragile. La façon dont on a encaissé les buts caractérise une certaine fragilité qui est lié sans aucun doute à la confiance, qui n’est pas encore dans notre corps. Ça se caractérise par de l’envie. Cet envie n’existe pas actuellement. L’envie de gagner, de la compétitivité n’est pas encore bien exprimée et je pense qu’en coupe c’est l’élément clef pour se qualifier. Ce soir Angers a eu plus envie que nous.
Le manque d’accélération a été évident ce soir ?
Au départ on n’a pas besoin d’accélérer le jeu de jouer, vite, on a le match en main, on marque on sent une équipe sereine qui man½uvre et je trouve qu’on fait un bon début. Un match à domicile l’équipe de L1 mène au score après 15 minutes, on a le ballon, on a une entame qui est complètement correcte. C’est ce que j’ai dit à la mi-temps, vous ne lâchez pas, vous êtes bien en place après c’est du jeu. Le jeu, c’est de petites imprécisions mais ça va venir, ne lâchez pas ce combat. En deuxième mi temps on repart sur les mêmes bases et on prend ce but qui fragilise tout.
Ensuite avec deux buts d’écarts beaucoup de choses se passent. On essaye de réfléchir comment cette équipe peut se reconstituer pour mettre la pression et on a quand même joué 20 à 30 minutes avec une assise très haute et on a quand même eu une grosse pression sur l’adversaire. On est revenu au score on aurait pu imaginer égaliser à la dernière seconde, ce qui aurait été un scénario complet de coupe malheureusement on n’a pas eu la chance de marquer ce troisième but qui nous aurait permis de nous relancer au moins en prolongation.
Je suis convaincu que dans ce cas la on aurait été capable de battre le SCO. Je n’ai pas envie de dire que nous avons fait preuve de suffisance, je ne crois pas, nous avons fait beaucoup d‘efforts. Je ne pense pas qu’on ait manqué d’humilité, on a joué ce match vraiment dans l’esprit que je souhaitais. J’ai envie de dire c’est ça le foot, oui c’est ça le foot c’est cruel parfois surtout lorsqu’on a la douleur de perdre mais notre rôle c’est aussi de rebondir rapidement et de relancer la machine dès demain.
L’envie de gagner ?
On comprend bien que les joueurs ont leur propre analyse. Les joueurs ont envie de gagner. Cette envie de gagner est liée à un ensemble de choses. Cet ensemble c’est toutes les performances qui vont s’additionner qui vont faire que l’équipe va être plus sereine, plus chanceuse. C’est vrai que quelque part, on n’est pas verni non plus. Le gars tire de 35 mètres et il décolle la lunette de notre but. C’est un but qui vient d’un autre monde. C’est un petit détail de chance qui d’un côté donne une envie surmultipliée au SCO et qui nous met un genou à terre et un handicap. Demain, ce n’est pas seulement des mots, c’est aussi choisir un groupe capable de rebondir. Ca passe par les choix des hommes, pas simplement par l’aspect tactique mais de savoir quels sont les hommes capables de relever le défi dès mardi.
Votre déception ne va pas au delà du résultat, il y a déception individuelle aussi ?
Je vois où vous voulez en venir mais je préfère rester dans le cadre collectif, engluer tout le monde dans la même dynamique. Dans une collectivité, il y a des individus qui sont au service de cette collectivité, je suis convaincu que tout n’a pas été parfait dans la responsabilité des uns et des autres, c’est ça mon rôle, aujourd’hui j’avais le sentiment d’associer la meilleure équipe, en tout cas celle qui représente pour moi l’expérience, le talent, la qualité.
On pouvait penser que cette association de bons joueurs était suffisante pour se qualifier. J’en suis convaincu. Si c’était à refaire, je repartirais dans le même esprit parce que c’était une façon aussi de reconstituer mon groupe, mettre en confiance des joueurs qui n’avaient pas joué, donc ça a été facile de mettre une équipe que tout le monde attendait. On s’est aperçu que l’association des meilleurs joueurs en théorie, aujourd’hui n’a pas été suffisante parce que finalement la meilleure équipe de foot, ce n’est peut être pas l’association des meilleurs joueurs.
C’est peut-être des ingrédients qu’on retrouve dans de l’abnégation dans la volonté la communication dans les efforts c’est tout un ensemble de chose ou l’entraîneur a sa responsabilité. On est passé au travers, sans aucun doute il y a une réflexion a mener sur le plan collectif. Mais encore une fois, sur le plan collectif, je n’ai pas le sentiment qu’on soit passé au travers. L’équipe a bien joué, on prend des buts qui creusent le handicap. Il y a une réflexion à mener aussi sur les éléments individuels que constituent ce collectif et c’est justement dans cet ordre d’idée que dès demain je devrais faire le choix de ceux qui vont s’inscrire en terme d’individus capables de répondre sur tous les plans pour que cette équipe soit encore plus forte…
On savait que la Coupe de France avait un parfum particulier. On peut penser qu’elle a un goût particulier un goût amer surtout lorsqu’on subit une défaite comme celle qu’on vient de subir sur notre terrain. Bien évidemment c’est une très grosse déception, une très grosse désillusion, on peut même avoir une grosse pensée pour tous ceux qui attendaient que l’OM se qualifie.
On pense aux dirigeants, aux supporteurs et bien évidemment nous aussi on subit cette énorme déception. C’était d’abord une compétition qui nous permettait de débuter cette année 2005. Nous étions prévenus de la statistique, en coupe tout peut arriver, nous étions avertis. Nous avions le match en main en tout cas sur cette première mi-temps, nous menions au score et nous avions la possibilité de je pense nous mettre à l’abri.
Se mettre à l’abri c’est marquer un deuxième but ce que nous n’avons pas fait. Ensuite il y a eu cette entame de deuxième mi-temps qui n’est pas non plus si mal que ça mais nous prenons ce but. Ce but nous met à genou et a désorganisé les esprits. Deux autres buts sont arrivés dans la foulée, on a pris trois buts en 5 minutes, et là automatiquement il y a eu un handicap énorme qui s’est installé.
Je n’ai pas le sentiment que l’équipe a fait preuve de suffisance, je crois que c’est clair, on est passé à travers. Il nous a manqué une envie, l’envie de gagner. Je crois qu’elle nous manque, elle n’est pas présente. L’envie de bien faire oui elle est là, on sent les joueurs appliqués, une volonté de faire des efforts, on a fait des efforts, on a pris des coups mais cette envie qui appartient à la Coupe ce qu’à eu le SCO cette envie de gagner il l’ont eu plus que nous. A l’arrivée on perd ce match. En même temps j’ai envie de rebondir sur l’avenir puisqu’un gros match nous attend dès mardi.
Comment rebondir ?
D’abord il faut prendre conscience qu’il faut positiver dans notre situation parce que même si jouer la coupe de France c’est une épreuve intéressante surtout lorsqu’on ambitionne d’aller jusqu’au bout vu l’effectif de l’OM. Son patrimoine, son passé, c’est une épreuve qui nous colle bien à la peau. On avait l’ambition de se qualifier on subit cette désillusion on est touché dans notre chair. Le déception on la prend en pleine poire, c’est une souffrance mais on doit être assez lucide moi le premier, être assez professionnel pour que justement dès demain on puisse faire le point les blessure de ceux qui ont été touchés et surtout reconstituer un groupe qui devra dès lundi se mobiliser pour ce gros match. Parce que les objectif, c’est toujours une qualification pour la champions League, nous sommes toujours dans cette logique mais justement après une grosse déception on verra si l’équipe est capable de rebondir et je vais m’y attacher dès demain.
Vous avez le groupe qu’il vous faut ?
Oui en qualité, en qualité individuelle en talent, en volonté d’adhérer je dis oui. Maintenant il nous manque une grosse performance. Depuis le début de la saison cette équipe n’a pas aligné de grosse performance, elle a gagné des matchs parfois difficilement mais il manque à cette équipe qu’elle se rassure. Elle ne se rassure pas, bien sur aujourd’hui vous avez un autre exemple. Cette équipe peut-être très fragile. La façon dont on a encaissé les buts caractérise une certaine fragilité qui est lié sans aucun doute à la confiance, qui n’est pas encore dans notre corps. Ça se caractérise par de l’envie. Cet envie n’existe pas actuellement. L’envie de gagner, de la compétitivité n’est pas encore bien exprimée et je pense qu’en coupe c’est l’élément clef pour se qualifier. Ce soir Angers a eu plus envie que nous.
Le manque d’accélération a été évident ce soir ?
Au départ on n’a pas besoin d’accélérer le jeu de jouer, vite, on a le match en main, on marque on sent une équipe sereine qui man½uvre et je trouve qu’on fait un bon début. Un match à domicile l’équipe de L1 mène au score après 15 minutes, on a le ballon, on a une entame qui est complètement correcte. C’est ce que j’ai dit à la mi-temps, vous ne lâchez pas, vous êtes bien en place après c’est du jeu. Le jeu, c’est de petites imprécisions mais ça va venir, ne lâchez pas ce combat. En deuxième mi temps on repart sur les mêmes bases et on prend ce but qui fragilise tout.
Ensuite avec deux buts d’écarts beaucoup de choses se passent. On essaye de réfléchir comment cette équipe peut se reconstituer pour mettre la pression et on a quand même joué 20 à 30 minutes avec une assise très haute et on a quand même eu une grosse pression sur l’adversaire. On est revenu au score on aurait pu imaginer égaliser à la dernière seconde, ce qui aurait été un scénario complet de coupe malheureusement on n’a pas eu la chance de marquer ce troisième but qui nous aurait permis de nous relancer au moins en prolongation.
Je suis convaincu que dans ce cas la on aurait été capable de battre le SCO. Je n’ai pas envie de dire que nous avons fait preuve de suffisance, je ne crois pas, nous avons fait beaucoup d‘efforts. Je ne pense pas qu’on ait manqué d’humilité, on a joué ce match vraiment dans l’esprit que je souhaitais. J’ai envie de dire c’est ça le foot, oui c’est ça le foot c’est cruel parfois surtout lorsqu’on a la douleur de perdre mais notre rôle c’est aussi de rebondir rapidement et de relancer la machine dès demain.
L’envie de gagner ?
On comprend bien que les joueurs ont leur propre analyse. Les joueurs ont envie de gagner. Cette envie de gagner est liée à un ensemble de choses. Cet ensemble c’est toutes les performances qui vont s’additionner qui vont faire que l’équipe va être plus sereine, plus chanceuse. C’est vrai que quelque part, on n’est pas verni non plus. Le gars tire de 35 mètres et il décolle la lunette de notre but. C’est un but qui vient d’un autre monde. C’est un petit détail de chance qui d’un côté donne une envie surmultipliée au SCO et qui nous met un genou à terre et un handicap. Demain, ce n’est pas seulement des mots, c’est aussi choisir un groupe capable de rebondir. Ca passe par les choix des hommes, pas simplement par l’aspect tactique mais de savoir quels sont les hommes capables de relever le défi dès mardi.
Votre déception ne va pas au delà du résultat, il y a déception individuelle aussi ?
Je vois où vous voulez en venir mais je préfère rester dans le cadre collectif, engluer tout le monde dans la même dynamique. Dans une collectivité, il y a des individus qui sont au service de cette collectivité, je suis convaincu que tout n’a pas été parfait dans la responsabilité des uns et des autres, c’est ça mon rôle, aujourd’hui j’avais le sentiment d’associer la meilleure équipe, en tout cas celle qui représente pour moi l’expérience, le talent, la qualité.
On pouvait penser que cette association de bons joueurs était suffisante pour se qualifier. J’en suis convaincu. Si c’était à refaire, je repartirais dans le même esprit parce que c’était une façon aussi de reconstituer mon groupe, mettre en confiance des joueurs qui n’avaient pas joué, donc ça a été facile de mettre une équipe que tout le monde attendait. On s’est aperçu que l’association des meilleurs joueurs en théorie, aujourd’hui n’a pas été suffisante parce que finalement la meilleure équipe de foot, ce n’est peut être pas l’association des meilleurs joueurs.
C’est peut-être des ingrédients qu’on retrouve dans de l’abnégation dans la volonté la communication dans les efforts c’est tout un ensemble de chose ou l’entraîneur a sa responsabilité. On est passé au travers, sans aucun doute il y a une réflexion a mener sur le plan collectif. Mais encore une fois, sur le plan collectif, je n’ai pas le sentiment qu’on soit passé au travers. L’équipe a bien joué, on prend des buts qui creusent le handicap. Il y a une réflexion à mener aussi sur les éléments individuels que constituent ce collectif et c’est justement dans cet ordre d’idée que dès demain je devrais faire le choix de ceux qui vont s’inscrire en terme d’individus capables de répondre sur tous les plans pour que cette équipe soit encore plus forte…