13-02-2011, 02:49
Sochal 1-2 OM : au pied de la bud
Mes enfants, la Terre est écervelée. Le climat devient fou. Le PSG passe du show à l'effroi. La crise d'automne n'est plus ce qu'elle était. En plein mois de février, voyez donc. Qui plus est, Marseille, le grand port malade, se relève. Et une houle roulant grassement d'emphase a écrasé le point d'orgue à la fin de la cérémonie. Mes enfants laissons-les croire. Laissons croire aux gredins impies que Sochaux est vraiment la meilleure équipe à domicile. Laissons couler les balivernes, fuser les chimères. Laissons les Pharisiens se penser de la cuisse du divin. Laissons les Mancuniens juger que Gabi est crâmé. Et que Lille est vraiment le Barça du pauvre. Mais à Barça ça va.
Mes ouailles, ce soir il convient de saluer le futur roi du trône se succédant à lui-même, régent autocrate et fier de l'être : Olympique de Marseille.
Le film du match
M'étant levée matin pour rendre grâce à l'Éternel aux alentours de six heures précises, j'ai croisé frère Dotoroute après la cérémonie. Il portait une fiole, mal dissimulée sous l'habit qui faisait le moîne. C'est ta fiole, me dis-je, dans mon émoi intérieur. Bref, encore une histoire de culte. Je chenapais une lippée de la divine bibine et m'apesantais en loge. Un léger ressac envahissait ma gorge alors que j'aspirais un brouillard de weed. Avec mes 33 cl et mon fuel domestique (merci frère Dotoroute), j'allais de Bud en Bud. Je me sentais assez dégueulasse et me perdais en circonvulsions devant ce pétard qui partait en fraise. Me disais fière d'être née Peule. Et pianotais frénétiquement sur un Télétel en carafe. Je vous confesse ne pas avoir vu le match. Juste les buts, à Jur de Fut. Que dira frère Dotoroute, face à cette déroute ? Transmettra-t-il à Téléfut ?
Deux buts monstrueux du Plantureux. Non Gignac n'est plus l'inerte. Sur un service de Saint-Rémy, il a enjambé le tertre et redonné à notre cher Olympe quelques lettres de noblesse bien frappées. Deux à un à l'èstèrieur. Et allez tous vous faire souffler au miel.
Le BarOMètre
Beau fixe : Mama Cass, les Dédés, Mandanda et son peuple peul, donc fier.
Éclaircies : éclairs là... : Rémy, Lucho
Orageux : Dédé Ayew, car il a un prénom de godasse comme son frère.
Tempête : Pierre Ménès, alias Dukan des Loges. Et Andrade parce qu'il n'a aucun mojo.
Les notes façon Fabrice et ses Pompon Girls
Mandanda : sur son bidet
Fanni : passe sous l'Barbu
Diawara : la saucisse de Montbélliard, son ex peut en témoigner
Mbia : vieillir, c'est changer un Peul
Fanni : était sur la ligne St-Rémy/Gignac
Cissé : on verra après le CFC
Kaboré : un jeûne qui n'en veut
Lucho : argentin, racé comme un hidalgo qui n'a pas peur du toro, il électrise un peuple esbaudi
Ayew : tourner les pages du missel de sa main faible sur du papier bible, c'est compliqué ?
Brandao : saint enfant, il a sué du vin
Gignac : deux buts de classe internationale. Gomis n'a qu'à bien se tenir.
Allez en paix et exaltez votre fougue dans un fauteuil Everstyl.
Mes enfants, la Terre est écervelée. Le climat devient fou. Le PSG passe du show à l'effroi. La crise d'automne n'est plus ce qu'elle était. En plein mois de février, voyez donc. Qui plus est, Marseille, le grand port malade, se relève. Et une houle roulant grassement d'emphase a écrasé le point d'orgue à la fin de la cérémonie. Mes enfants laissons-les croire. Laissons croire aux gredins impies que Sochaux est vraiment la meilleure équipe à domicile. Laissons couler les balivernes, fuser les chimères. Laissons les Pharisiens se penser de la cuisse du divin. Laissons les Mancuniens juger que Gabi est crâmé. Et que Lille est vraiment le Barça du pauvre. Mais à Barça ça va.
Mes ouailles, ce soir il convient de saluer le futur roi du trône se succédant à lui-même, régent autocrate et fier de l'être : Olympique de Marseille.
Le film du match
M'étant levée matin pour rendre grâce à l'Éternel aux alentours de six heures précises, j'ai croisé frère Dotoroute après la cérémonie. Il portait une fiole, mal dissimulée sous l'habit qui faisait le moîne. C'est ta fiole, me dis-je, dans mon émoi intérieur. Bref, encore une histoire de culte. Je chenapais une lippée de la divine bibine et m'apesantais en loge. Un léger ressac envahissait ma gorge alors que j'aspirais un brouillard de weed. Avec mes 33 cl et mon fuel domestique (merci frère Dotoroute), j'allais de Bud en Bud. Je me sentais assez dégueulasse et me perdais en circonvulsions devant ce pétard qui partait en fraise. Me disais fière d'être née Peule. Et pianotais frénétiquement sur un Télétel en carafe. Je vous confesse ne pas avoir vu le match. Juste les buts, à Jur de Fut. Que dira frère Dotoroute, face à cette déroute ? Transmettra-t-il à Téléfut ?
Deux buts monstrueux du Plantureux. Non Gignac n'est plus l'inerte. Sur un service de Saint-Rémy, il a enjambé le tertre et redonné à notre cher Olympe quelques lettres de noblesse bien frappées. Deux à un à l'èstèrieur. Et allez tous vous faire souffler au miel.
Le BarOMètre
Beau fixe : Mama Cass, les Dédés, Mandanda et son peuple peul, donc fier.
Éclaircies : éclairs là... : Rémy, Lucho
Orageux : Dédé Ayew, car il a un prénom de godasse comme son frère.
Tempête : Pierre Ménès, alias Dukan des Loges. Et Andrade parce qu'il n'a aucun mojo.
Les notes façon Fabrice et ses Pompon Girls
Mandanda : sur son bidet
Fanni : passe sous l'Barbu
Diawara : la saucisse de Montbélliard, son ex peut en témoigner
Mbia : vieillir, c'est changer un Peul
Fanni : était sur la ligne St-Rémy/Gignac
Cissé : on verra après le CFC
Kaboré : un jeûne qui n'en veut
Lucho : argentin, racé comme un hidalgo qui n'a pas peur du toro, il électrise un peuple esbaudi
Ayew : tourner les pages du missel de sa main faible sur du papier bible, c'est compliqué ?
Brandao : saint enfant, il a sué du vin
Gignac : deux buts de classe internationale. Gomis n'a qu'à bien se tenir.
Allez en paix et exaltez votre fougue dans un fauteuil Everstyl.