24-10-2011, 12:23
Quand j’étais petit, ma mère n’avait de cesse de répéter qu’il fallait que j’ai de bonnes notes, parce que … à vrai dire, je ne m’en rappelle plus, je ne sais même pas si elle me l’a expliqué. Voilà, il fallait que j’ai de bonnes notes, que je sois le meilleur, pour le firmament, et rendre fière maman.
Mon père, lui, m’a enseigné quelque chose de beaucoup plus précieux. L’important, ce n’est pas tant d’arriver à réaliser une performance, mais plutôt d’être capable de la reproduire.
Ca, j’ai mis beaucoup de temps à le comprendre.
« Mais enfin papa, si j’ai eu 18 à la dernière interro, c’est pas trop grave si j’ai 9 après ? »
Ben non, pour lui, il valait mieux avoir deux fois 13 que 18 et 9, bien que la moyenne soit meilleure dans le second cas.
Cette logique, il a pris de le temps de me l’expliquer.
« Vois-tu minot (car c’est comme ça que mon père m’appelait, j’aimais beaucoup), être bon, beaucoup en sont capable. Briller une fois, réaliser quelque chose de grand, c’est une bonne chose, mais bien d’autres l’ont fait. Ce qui va te permettre de te distinguer, c’est d’arriver à être régulier.
La, on saura que ce n’était pas un coup de chance, mais qu’on pourra compter sur toi »
En parallèle, je faisais du sport. Du foot d’abord, mais je suis très vite devenu basketteur sur les recommandations … de mon entraineur de foot
Quand je réalisais un grand match, mon père me félicitait, mais je savais très bien qu’il serait (un peu) déçu, même si il ne me le dirait jamais, si la foi d’après je n’en faisais pas autant.
Au plus haut niveau, cette distinction est évidente. Pour un Zinedine Zidane, combien de « Néo-Zidane » ? Combien de joueurs qu’on a vu trop beau à une époque et qui portent aujourd’hui le fardeau de ces prestations, incapables de les réitérer ?
Qu’importe si ces joueurs sont d’un niveau moyen, correct voire bon, on en attendra toujours plus d’eux, car ils en auront été capable.
Dalmat, Meriem, Meghni, pour en citer quelques uns dont la plus grande partie de la carrière est passée, mais le temps nous en apportera d’autres.
Notre Cheyrou lui, n'a jamais été grandiose, n'a jamais intégré l'équipe de France, ni même été sollicité par les plus grands clubs.
Mais quand il est sur le terrain, même si il a des hauts et des bas, on sait que l'on peut compter sur lui.
Aujourd’hui, bien que n’ayant pas encore endossé le rôle de père, je me retrouve dans cette idée que la répétition de la performance est plus important que la performance en elle même. Ainsi, dans la situation sportive actuelle de l’OM, que je qualifierait de catastrophique ou pathétique selon mon humeur, cette victoire à domicile contre Ajaccio représente une prouesse, qu’il convient de relever.
Maintenant, ce que j’attend des joueurs qui portent sur le cœur le blason de l’équipe cher au mien, c’est qu’ils réitèrent ce niveau de performance.
Sans manquer de respect à aucune équipe, pour le coup, cette attente ne s’apparente pas à ma mère qui souhaitait me voir arriver avec que des 18, mais plutôt à celle de mon paternel et ses deux 13 …
Mon père, lui, m’a enseigné quelque chose de beaucoup plus précieux. L’important, ce n’est pas tant d’arriver à réaliser une performance, mais plutôt d’être capable de la reproduire.
Ca, j’ai mis beaucoup de temps à le comprendre.
« Mais enfin papa, si j’ai eu 18 à la dernière interro, c’est pas trop grave si j’ai 9 après ? »
Ben non, pour lui, il valait mieux avoir deux fois 13 que 18 et 9, bien que la moyenne soit meilleure dans le second cas.
Cette logique, il a pris de le temps de me l’expliquer.
« Vois-tu minot (car c’est comme ça que mon père m’appelait, j’aimais beaucoup), être bon, beaucoup en sont capable. Briller une fois, réaliser quelque chose de grand, c’est une bonne chose, mais bien d’autres l’ont fait. Ce qui va te permettre de te distinguer, c’est d’arriver à être régulier.
La, on saura que ce n’était pas un coup de chance, mais qu’on pourra compter sur toi »
En parallèle, je faisais du sport. Du foot d’abord, mais je suis très vite devenu basketteur sur les recommandations … de mon entraineur de foot
Quand je réalisais un grand match, mon père me félicitait, mais je savais très bien qu’il serait (un peu) déçu, même si il ne me le dirait jamais, si la foi d’après je n’en faisais pas autant.
Au plus haut niveau, cette distinction est évidente. Pour un Zinedine Zidane, combien de « Néo-Zidane » ? Combien de joueurs qu’on a vu trop beau à une époque et qui portent aujourd’hui le fardeau de ces prestations, incapables de les réitérer ?
Qu’importe si ces joueurs sont d’un niveau moyen, correct voire bon, on en attendra toujours plus d’eux, car ils en auront été capable.
Dalmat, Meriem, Meghni, pour en citer quelques uns dont la plus grande partie de la carrière est passée, mais le temps nous en apportera d’autres.
Notre Cheyrou lui, n'a jamais été grandiose, n'a jamais intégré l'équipe de France, ni même été sollicité par les plus grands clubs.
Mais quand il est sur le terrain, même si il a des hauts et des bas, on sait que l'on peut compter sur lui.
Aujourd’hui, bien que n’ayant pas encore endossé le rôle de père, je me retrouve dans cette idée que la répétition de la performance est plus important que la performance en elle même. Ainsi, dans la situation sportive actuelle de l’OM, que je qualifierait de catastrophique ou pathétique selon mon humeur, cette victoire à domicile contre Ajaccio représente une prouesse, qu’il convient de relever.
Maintenant, ce que j’attend des joueurs qui portent sur le cœur le blason de l’équipe cher au mien, c’est qu’ils réitèrent ce niveau de performance.
Sans manquer de respect à aucune équipe, pour le coup, cette attente ne s’apparente pas à ma mère qui souhaitait me voir arriver avec que des 18, mais plutôt à celle de mon paternel et ses deux 13 …