22-11-2011, 11:03
- Se doutait-il en voulant faire du commerce, que de ses voyages s’élèverait une ville ?
- Se doutait-il en quittant sa Grèce natale, que la mer l’amènerait sur les côtes gauloises ?
- Se doutait-il, quand il prit part au banquet, que 2600 ans plus tard, ses descendants allaient se retrouver à se disputer autour d’un ballon ?
- N’aurait-il pas rebroussé chemin s’il avait su que ses pérégrinations n’aboutiraient à rien de moins qu’un comité de jumelage ?
- Aurait-il pu s’imaginer que la ville qui s’érigerait sous ses pas deviendrait le théâtre du programme télé le plus regardé à 20 heures ?
Nous sommes en 600 avant JC et déjà se cache sous l’éclosion de Marseille, une histoire de comptoir....
Les grecs venaient alors sur les côtes gauloises pour commercer et acheter quelques breloques comme l’étain ou le sel, deux éléments majeurs dans la vie de tout marins puisque le sel c’est la mer et l’étain, petit navire….
Il y a 2600 ans donc, Protis décida de lever l'ancre et de laisser le vent lui souffler dans les voiles puisque les bateaux à vapeur n’existaient pas encore. Nous ne savons pas combien de temps à durer son voyage, certainement suffisamment pour qu’il passe des nuits entières accoudé au bastingage, la tête dressée bien haut pour admirer les étoiles. Lorsqu’il posa pied à terre, il aurait pu se croire arriver aux Amériques comme tant d'autres après lui. Mais non ! Ni Pocahontas, ni Fanny ne l’accueillirent. Non, seulement Nann (qui n’était pas un Viet), roi des Ségobriges (qui n’a rien à voir avec une quelconque dame de Poitou-Charente), la tribu salyenne locale.
Ainsi les grecs de Phocée arrivèrent sur le bord du Lacydon. Et Le roi Nann, comme tout bon père qu’il était avait décidé marier sa fille. Et comme on n’était pas chez les sauvages, le choix du futur mari échouait à la fille, qui, pour montrer son choix, tendait à l’heureux élu une coupe de vin. C’est ainsi que Gyptis choisit Protis, et Nann, ne voulant pas se mettre de grecs à dos , accepta et leur offrit comme cadeau de mariage un bout de litorral (ce qui vous laisse imaginer le prix du mètre carré à cette époque). Avec l’essor de cette colonie naissante, les buttes alentour ne tardèrent pas à être cultivées (la butte Saint-Laurent, la butte des Moulins, la butte des Carmes).
De cet essor prospère et constant naitra la devise de la ville : Droit aux buttes.
Que reste-t-il du voyage de Protis ? En 1984, le maire de l’époque, Gaston Deferre, prône les échanges culturels et signe avec la ville du Pirée un jumelage. C’est sans doute à cette date que le club de foot grec local s’est rebaptisé l’Olympiakos de Marseille du Pirée.
Et comme la boucle doit être bouclée (sinon c’est une simple ficelle), l’OM accueille ce Mercredi l’Olympiakos de Marseille du Pirée, qui est donc à venir, pour un match qui pourrait déjà assurer à la bande à Deschamps une qualification pour la suite de la compétition. Sortez les calculettes, prenez vos calepins, taillez vos crayons. Car dans l’autre match de la poule, les Arsene Boys doivent gagner pour s’assurer la première place du groupe, ce qui par ricochet, éliminerait les allemands de Dortmund de la course aux huitièmes à condition que l’OM prenne 3 points contre les grecs avec un goal average positif.
Donc question du jour : Quel était l’âge du capitaine Protis ?
- Se doutait-il en quittant sa Grèce natale, que la mer l’amènerait sur les côtes gauloises ?
- Se doutait-il, quand il prit part au banquet, que 2600 ans plus tard, ses descendants allaient se retrouver à se disputer autour d’un ballon ?
- N’aurait-il pas rebroussé chemin s’il avait su que ses pérégrinations n’aboutiraient à rien de moins qu’un comité de jumelage ?
- Aurait-il pu s’imaginer que la ville qui s’érigerait sous ses pas deviendrait le théâtre du programme télé le plus regardé à 20 heures ?
Nous sommes en 600 avant JC et déjà se cache sous l’éclosion de Marseille, une histoire de comptoir....
Les grecs venaient alors sur les côtes gauloises pour commercer et acheter quelques breloques comme l’étain ou le sel, deux éléments majeurs dans la vie de tout marins puisque le sel c’est la mer et l’étain, petit navire….
Il y a 2600 ans donc, Protis décida de lever l'ancre et de laisser le vent lui souffler dans les voiles puisque les bateaux à vapeur n’existaient pas encore. Nous ne savons pas combien de temps à durer son voyage, certainement suffisamment pour qu’il passe des nuits entières accoudé au bastingage, la tête dressée bien haut pour admirer les étoiles. Lorsqu’il posa pied à terre, il aurait pu se croire arriver aux Amériques comme tant d'autres après lui. Mais non ! Ni Pocahontas, ni Fanny ne l’accueillirent. Non, seulement Nann (qui n’était pas un Viet), roi des Ségobriges (qui n’a rien à voir avec une quelconque dame de Poitou-Charente), la tribu salyenne locale.
Ainsi les grecs de Phocée arrivèrent sur le bord du Lacydon. Et Le roi Nann, comme tout bon père qu’il était avait décidé marier sa fille. Et comme on n’était pas chez les sauvages, le choix du futur mari échouait à la fille, qui, pour montrer son choix, tendait à l’heureux élu une coupe de vin. C’est ainsi que Gyptis choisit Protis, et Nann, ne voulant pas se mettre de grecs à dos , accepta et leur offrit comme cadeau de mariage un bout de litorral (ce qui vous laisse imaginer le prix du mètre carré à cette époque). Avec l’essor de cette colonie naissante, les buttes alentour ne tardèrent pas à être cultivées (la butte Saint-Laurent, la butte des Moulins, la butte des Carmes).
De cet essor prospère et constant naitra la devise de la ville : Droit aux buttes.
Que reste-t-il du voyage de Protis ? En 1984, le maire de l’époque, Gaston Deferre, prône les échanges culturels et signe avec la ville du Pirée un jumelage. C’est sans doute à cette date que le club de foot grec local s’est rebaptisé l’Olympiakos de Marseille du Pirée.
Et comme la boucle doit être bouclée (sinon c’est une simple ficelle), l’OM accueille ce Mercredi l’Olympiakos de Marseille du Pirée, qui est donc à venir, pour un match qui pourrait déjà assurer à la bande à Deschamps une qualification pour la suite de la compétition. Sortez les calculettes, prenez vos calepins, taillez vos crayons. Car dans l’autre match de la poule, les Arsene Boys doivent gagner pour s’assurer la première place du groupe, ce qui par ricochet, éliminerait les allemands de Dortmund de la course aux huitièmes à condition que l’OM prenne 3 points contre les grecs avec un goal average positif.
Donc question du jour : Quel était l’âge du capitaine Protis ?