26-03-2012, 18:31
C'était le titre d'un DVD des Guignols de Canal+. Nos guignols en short, eux, ont réussi à aller aussi loin que leurs glorieux aînés des années Tapie... Et même s'ils se sont pris les pieds dans le tapis ces derniers mois dans les compétitions domestiques, il n'en reste pas moins qu'ils nous auront offert un quart de Ligue des Champions à regarder. Avec option bretzel, cuir et moustache.
Un cauchemar
Fermez les yeux, relaxez-vous. Imaginez un Freddy Mercury en blond, avec la nuque longue à la Chris Waddle. Il vous ouvre la porte de sa demeure avec une poutre apparente (détail architectural typique de Bavière pour donner un cachet rustique aux extérieurs des maison. Olic soit qui mal y pense). Il a un fouet dans la main droite et une chope de bière dans la main gauche. Sur le perron, vous hésitez.
Le carton d'invitation cacheté à Nyon avait pourtant l'air sympa, vous ne vous étiez pas méfié. Les soirées espagnoles endiablées de Barcelone ou de Madrid, ce n'est plus de votre âge. Mais soudain vous tremblez à l'idée de franchir le pas de la porte. C'est que vous ne faites plus le fanfaron à l'idée de passer la soirée avec Hans-Jörg, Bastian ou Holger...
Un bref instant de lucidité... Vous réalisez soudain que vous êtes tombé dans un traquenard. Vous vous dites que, finalement, vous auriez mieux fait de regarder « Un viol » sur France 2. Ce n'aurait pas été très gai comme programme, mais cela aurait mieux valu que la compagnie virile de 11 teutons prêts à tout pour prendre d'assaut vos cages sans votre consentement exprès.
Un rêve
La propagande de ces pleutres de français a fonctionné à merveille. Tel Vercingétorix descendant d'Alésia, le peuple marseillais s'offrirait en victime expiatoire à ces hordes de Barbares. Les supporters ont dévalisé les pharmacies à la recherche de produits lubrifiants, les joueurs sont tous allés chez Staples acheter leur feutre noir pour se faire dédicacer le maillot par Francky dans un coin sombre du couloir menant au stade. Résultat, le Bayern arrive peu méfiant en terrain conquis d'avance. Ca, c'est la version officielle, sortie par tout ce que le Landernau footballistique compte d'analystes, de spécialistes, d'experts et d'oiseaux de mauvaise augure. Celui de Nikki Larson inclus.
Mais c'est l'Europe les amis! On a ça dans le sang à l'OM. Marseille est capable dans des soirs de grâce de transformer une armée mexicaine en véritable commando fada. Morel, baïonnette au canon, en train de châtier Robben sur son couloir gauche, il faut une bonne dose d'imagination pour le visualiser. Mais l'OM a bien allé en finale de coupe de l'UEFA avec Hemdani, Meité et Camel Meriem. C'est du foot, tout est permis. Même de rêver à l'impossible.
Kala. Jospinement vôtre.
Un cauchemar
Fermez les yeux, relaxez-vous. Imaginez un Freddy Mercury en blond, avec la nuque longue à la Chris Waddle. Il vous ouvre la porte de sa demeure avec une poutre apparente (détail architectural typique de Bavière pour donner un cachet rustique aux extérieurs des maison. Olic soit qui mal y pense). Il a un fouet dans la main droite et une chope de bière dans la main gauche. Sur le perron, vous hésitez.
Le carton d'invitation cacheté à Nyon avait pourtant l'air sympa, vous ne vous étiez pas méfié. Les soirées espagnoles endiablées de Barcelone ou de Madrid, ce n'est plus de votre âge. Mais soudain vous tremblez à l'idée de franchir le pas de la porte. C'est que vous ne faites plus le fanfaron à l'idée de passer la soirée avec Hans-Jörg, Bastian ou Holger...
Un bref instant de lucidité... Vous réalisez soudain que vous êtes tombé dans un traquenard. Vous vous dites que, finalement, vous auriez mieux fait de regarder « Un viol » sur France 2. Ce n'aurait pas été très gai comme programme, mais cela aurait mieux valu que la compagnie virile de 11 teutons prêts à tout pour prendre d'assaut vos cages sans votre consentement exprès.
Un rêve
La propagande de ces pleutres de français a fonctionné à merveille. Tel Vercingétorix descendant d'Alésia, le peuple marseillais s'offrirait en victime expiatoire à ces hordes de Barbares. Les supporters ont dévalisé les pharmacies à la recherche de produits lubrifiants, les joueurs sont tous allés chez Staples acheter leur feutre noir pour se faire dédicacer le maillot par Francky dans un coin sombre du couloir menant au stade. Résultat, le Bayern arrive peu méfiant en terrain conquis d'avance. Ca, c'est la version officielle, sortie par tout ce que le Landernau footballistique compte d'analystes, de spécialistes, d'experts et d'oiseaux de mauvaise augure. Celui de Nikki Larson inclus.
Mais c'est l'Europe les amis! On a ça dans le sang à l'OM. Marseille est capable dans des soirs de grâce de transformer une armée mexicaine en véritable commando fada. Morel, baïonnette au canon, en train de châtier Robben sur son couloir gauche, il faut une bonne dose d'imagination pour le visualiser. Mais l'OM a bien allé en finale de coupe de l'UEFA avec Hemdani, Meité et Camel Meriem. C'est du foot, tout est permis. Même de rêver à l'impossible.
Kala. Jospinement vôtre.