17-04-2012, 17:41
Ça me déprime, me débilite, m'anémie et me cafarde. Il y a moins d'un mois à peine, l'espoir flottait encore au-dessus des travées. Coupe de France et Ligue des Champions, deux vieux souvenirs dans tout le sens du terme, suffisaient à étouffer toute forme de résignation.
Un mois plus tard, tout a sombré. Le bouée est crevée.
Les joueurs de foot ont cessé de jouer au ballon. Les supporters, ce fameux 12e homme, sont devenus insupportables, à l'image de ces quelques capos qui ne songent qu'à faire capoter l'ambiance. L'entraîneur traîne en longueur, en diatribes, non assumées, voyant que son avenir au club ne se fait plus très avenant. Les dirigeants ont cessé de diriger, s'ils l'avaient déjà fait, sauf pour ouvrir la porte aux joueurs clés. Et j'ai la furieuse sensation que même le mois d'avril se fout allègrement de ma gueule.
En attendant, passifs, quelques couillons iront se promener au stade, ce mercredi. Pendant 90 minutes, ils verront des millionnaires se faire insulter par d'autres couillons gonflés à bloc par le live au Prado de Jean-Luc Mélenchon.
Bref. Tout cela ferait presque oublier qu'il y a encore plus déprimant que cette morosité ambiante, qu'il y a toujours plus profond que le fond. À sept encablures d'un dénouement sans happy-end, l'OM regarde derrière. Eh oui, sept est aussi le nombre de points qui nous sépare de l'abîme de la relégation.
Reste donc à espérer que la perspective de ce scénario funeste réveillera l'instinct de survie des endormeurs du Vél'. Car les Caennais, eux, ne sont pas morts.
Mais j'aurais dû me douter que tout ça allait mal virer. La joie n'a été que de courte durée. Un mois au soleil comme nos Olympiens, j'ai été. Un repos mérité pendant qu'à Marseille, on se faisait dépecer. Dans un petit magasin de maillots contrefaits, j'ai vu au gré des tuniques falsifiées, un logo qui m'a fait flipper. Une horrible croûte sur laquelle était siglé un "Neuf Télécom" en rose-généreuse madame qui travaille très tard le soir délavé. Voilà qui fit ressurgir tout à coup des démons en sommeil. D'un DD à l'autre, le spectre d'un bonheur cher payé !
Espigoulien
Un mois plus tard, tout a sombré. Le bouée est crevée.
Les joueurs de foot ont cessé de jouer au ballon. Les supporters, ce fameux 12e homme, sont devenus insupportables, à l'image de ces quelques capos qui ne songent qu'à faire capoter l'ambiance. L'entraîneur traîne en longueur, en diatribes, non assumées, voyant que son avenir au club ne se fait plus très avenant. Les dirigeants ont cessé de diriger, s'ils l'avaient déjà fait, sauf pour ouvrir la porte aux joueurs clés. Et j'ai la furieuse sensation que même le mois d'avril se fout allègrement de ma gueule.
En attendant, passifs, quelques couillons iront se promener au stade, ce mercredi. Pendant 90 minutes, ils verront des millionnaires se faire insulter par d'autres couillons gonflés à bloc par le live au Prado de Jean-Luc Mélenchon.
Bref. Tout cela ferait presque oublier qu'il y a encore plus déprimant que cette morosité ambiante, qu'il y a toujours plus profond que le fond. À sept encablures d'un dénouement sans happy-end, l'OM regarde derrière. Eh oui, sept est aussi le nombre de points qui nous sépare de l'abîme de la relégation.
Reste donc à espérer que la perspective de ce scénario funeste réveillera l'instinct de survie des endormeurs du Vél'. Car les Caennais, eux, ne sont pas morts.
Mais j'aurais dû me douter que tout ça allait mal virer. La joie n'a été que de courte durée. Un mois au soleil comme nos Olympiens, j'ai été. Un repos mérité pendant qu'à Marseille, on se faisait dépecer. Dans un petit magasin de maillots contrefaits, j'ai vu au gré des tuniques falsifiées, un logo qui m'a fait flipper. Une horrible croûte sur laquelle était siglé un "Neuf Télécom" en rose-généreuse madame qui travaille très tard le soir délavé. Voilà qui fit ressurgir tout à coup des démons en sommeil. D'un DD à l'autre, le spectre d'un bonheur cher payé !
Espigoulien
Solide comme un wok !