28-04-2012, 19:39
Mais faites les tous taire !
![[Image: xcb8.jpg]](https://zupimages.net/up/21/46/xcb8.jpg)
28-04-2012, 19:48
Pinault, c'est pas un milliardaire français qui ne paie pas l'impôt sur la fortune ?
![]()
28-04-2012, 19:58
Pour payer l'ISF, il faut être 50 ème fortune mondiale. Oh cheval, révise ton Francis Lefebvre.
28-04-2012, 20:20
Bon, du coup, plutôt que de lire ses éditions, je l'ai carrément appelé le Francis.
Et puis bon, du coup, il m'a expliqué qu'il y avait des tas de combines pour ne pas payer l'ISF, ou du moins, faire sacrément baisser la note... Sinon, la base, c'est 0.25% pour un patrimoine compris entre 1,3 et 3 Millions. Ca va, je peux continuer à travailler pour Coliposte la nuit, j'ai encore un peu de marge, ouf. ![]()
28-04-2012, 20:25
Tiens, je connaissais pas Rioufol.
Un poète du XXIe siècle qui vient quand même de sortir que les tuerie de Toulouse, c'est pire que le nazisme. ![]()
28-04-2012, 20:48
C'est marrant, chaque fois que je vois un candidat, il me donne envie de voter ... pour l'autre.
Enfin à ce jeu là c'est Sarko qui gagne, outre voter pour Hollande, j'ai surtout envie de lui mettre des coups de boule. Pas tant sur le programme que sur le ton qu'il emploie d'ailleurs.
28-04-2012, 23:42
Le Monde
28 septembre 1994 DEBATS FINANCES PUBLIQUES Tout ne va pas très bien, monsieur Sarkozy AUTEUR: LEFRANC JEAN CLAUDE RUBRIQUE: Idées LONGUEUR: 1903 mots ENCART: Contrairement aux déclarations lénifiantes du ministre du budget, les finances publiques de la France sont mal en point. Le discours rassurant du gouvernement recouvre une contradiction, des contre-vérités et des omissions. Ainsi l'explosion de la dette publique relève-t-elle d'une politique budgétaire qui a consisté soit à reporter les choix difficiles, soit à céder aux groupes de pression. SUR l'air de " Tout va très bien, madame la marquise... ", Nicolas Sarkozy, Nicolas Sarkozy, ministre du budget, a dressé dans ces colonnes un constat très rassurant sur la situation de nos finances publiques (le Monde du 26 août). " Les Français, écrit-il, n'ont aucune raison d'être inquiets pour l'avenir car la France est dans une situation plutôt meilleure que celle de ses partenaires... " La réalité est hélas rigoureusement inverse. Ce ne sont pas MM. Chirac, Emmanuelli ou Barre qui le disent, mais tous les observateurs internationaux. Karl Jetter écrivait ainsi récemment dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung que " jamais la France n'avait augmenté en si peu de temps la dette de l'Etat ". Barry Riley estimait, il y a quelques semaines, dans le Financial Times, qu'" il est difficile de penser que la France puisse rester crédible en matière de convergence européenne " ! Les Français veulent être rassurés. Nos gouvernants l'ont compris et en tirent les dividendes dans les sondages. Mais M. Sarkozy, promu récemment anesthésiste en chef, a forcé la dose. Il y a dans ses propos une contradiction flagrante, des contre-vérités et surtout de nombreuses omissions. M. Sarkozy nous explique d'abord que la politique budgétaire menée depuis 1981 a été désastreuse et qu'elle est à l'origine de l'explosion de la dette publique. Les déficits publics se sont effectivement creusés jusqu'en 1985, à cause de la crise économique. Ils se sont réduits ensuite avec le retour de l'expansion entre 1986 et 1990 (sous les gouvernements Chirac et Rocard), pour à nouveau fortement augmenter à partir de 1991, 1992 et surtout en 1993, avec la très grave récession qui a touché l'Europe. Sur toute cette période, la dette publique s'est accrue dans tous les grands pays, mais la France a plutôt mieux tiré son épingle du jeu. M. Sarkozy souligne lui-même qu'à la fin 1993 le niveau de la dette accumulé au cours des années précédentes est nettement inférieur en France à celui de pays comme l'Angleterre ou l'Allemagne ! Ce faisant, il se contredit totalement : comment soutenir à la fois que les finances publiques ont été mal gérées et que la France est en meilleure situation que la plupart de ses partenaires ? Comprenne qui pourra... Sur la période récente, M. Sarkozy dissimule la réalité et esquive totalement ses responsabilités. L'explosion de la dette depuis deux ans est d'abord imputable à la récession qui a fait fondre les recettes, entraînant l'augmentation de certaines dépenses. Mais elle résulte aussi d'une politique budgétaire qui a consisté, soit à reporter les choix difficiles, soit à céder aux groupes de pression. Rien dans cette politique ne porte la marque d'un quelconque redressement. Qu'on en juge par les faits et les chiffres. La vérité du déficit budgétaire M. Sarkozy se targue d'avoir réduit le déficit budgétaire depuis le printemps 1993 ? C'est faux. Pour 1993, le déficit de l'" héritage " a été fixé à 330 milliards de francs dans le collectif de printemps, chiffre d'ailleurs un peu surestimé pour des raisons politiques évidentes... Il a été " contenu " à 315 milliards de francs, en ayant recours aux recettes de privatisation (près de 50 milliards de francs). Ces dernières, on le sait bien, sont non reconductibles et amputent le patrimoine de l'Etat au même titre que l'emprunt, c'est pourquoi elles ne sont pas prises en compte par les organismes économiques internationaux. Si l'on ajoute certaines débudgétisations (notamment 5 milliards de francs d'allocation de rentrée scolaire mis indûment à la charge de la Sécurité sociale), le déficit réel se situe à plus de 360 milliards de francs (en excluant les recettes de privatisations qui ont servi à financer les dotations en capital). En 1994, le déficit sera " limité " à 300 milliards de francs, mais de nouveau grâce à l'apport de 60 à 70 milliards de francs de recettes de privatisation qui financeront pour la majeure partie des dépenses courantes. Là encore, on aboutira à un déficit réel d'au moins 350 à 360 milliards de francs (cette fourchette est fonction des privatisations réalisables cet automne et des dotations en capital qui seront ou non effectuées). On notera au passage que, contraint de vendre ses entreprises pour boucher artificiellement les trous, l'Etat doit céder à tout prix. L'UAP a été ainsi vendue au plus mauvais moment et, de l'avis général, les contribuables ont perdu plusieurs milliards de francs ! Pour 1995, l'horizon et la sincérité du budget seront marqués par l'élection présidentielle... Beaucoup considèrent que l'objectif de 275 milliards de francs est extrêmement ambitieux, en dépit des 50 milliards de francs de recettes de privatisation qui seraient programmées, et qui seront bien difficiles à trouver (compte tenu des entreprises susceptibles d'être mises sur le marché, 20 à 25 millliards de francs paraissent plus réalistes)... On part donc déjà d'un déficit de 325 milliards de francs qui sera très vraisemblablement plus élevé, alors que l'on table pourtant sur une croissance de 3 %. Des décisions malencontreuses Le contexte économique n'explique pas tout, loin de là. Des décisions malencontreuses ont été prises : était-il raisonnable de baisser l'impôt sur le revenu au moment où le déficit budgétaire est d'un niveau sans précédent sous la V République ? Fallait-il conclure un accord salarial aussi généreux dans la fonction publique ? Etait-il justifié de transférer en deux ans près de 100 milliards de francs aux entreprises quand tous les indicateurs attestent que leur situation financière ne cesse de s'améliorer ? Et que dire de la multiplication des lois quinquennales qui ne sont pas financées et qui pèseront lourd sur les prochains exercices (fiscalisation des cotisations d'allocations familiales : 40 milliards de francs en année pleine, loi famille : 20 à 25 milliards de francs, loi sécurité : 15 milliards de francs, etc.) ? Comme l'a très judicieusement dit le président du Sénat, René Monory, il est dangereux de " légiférer à crédit "... En sus de ces déficits très élevés, deux opérations ont contribué à alourdir considérablement la dette de l'Etat : le remboursement de la TVA aux entreprises (100 milliards de francs) et la reprise par l'Etat de la dette de la Sécurité sociale (110 milliards de francs) qui constituent les plus importantes débudgétisations jamais réalisées dans ce pays. En ne les incluant pas dans le budget, on fait croire à l'opinion qu'elles sont indolores (le déficit n'augmente pas), alors qu'elles ont strictement les mêmes conséquences pour le contribuable qu'un accroissement de la dépense. Contrairement à ce qu'affirme M. Sarkozy, le décalage d'un mois du remboursement de la TVA ne constituait pas une dette de l'Etat. En effet, c'est la loi qui fixe la date de règlement des impôts perçus par l'Etat. Si l'on suivait le raisonnement du ministre, l'Etat pourrait comptabiliser une créance sur les particuliers puisque l'impôt n'est payable que l'année suivant la perception des revenus. Ajoutons que cette mesure, qui a fait augmenter la dette de l'Etat de 5 %, a eu un impact macroéconomique quasi nul (de nombreux patrons le reconnaissent). Sur la reprise par l'Etat de la dette de la Sécurité sociale, M. Sarkozy peut cette fois à bon droit invoquer l'héritage. Le gouvernement précédent n'a pas beaucoup brillé sur ce terrain. A sa décharge, il a entrepris quelques réformes courageuses (la loi sur la maîtrise des dépenses de santé par exemple) qui ont été mises en pièce par l'opposition d'alors. Qu'importe, la réalité est incontestable ; mais la méthode choisie pour financer ce déficit l'est beaucoup moins. Faire reprendre intégralement cette dette par l'Etat en catimini, et de manière indolore, est déresponsabilisant. Cela ne peut qu'inciter à poursuivre une politique de " fuite en avant ". C'est ce qui s'est passé depuis. L'inévitable hausse de la fiscalité On comprend pourquoi M. Sarkozy passe sous silence les déficits sociaux. M. Balladur s'était engagé à rétablir l'équilibre dès 1994. Puis il a choisi de laisser le trou se creuser. Les chiffres officiels font état d'un déficit de près de 60 milliards de francs pour 1994 et davantage pour 1995. Même en retenant des hypothèses plus optimistes (grâce à une meilleure tenue des recettes), le déficit cumulé sur deux ans serait d'un ordre de grandeur comparable à celui des six années précédentes ! Les déficits sociaux de M. Balladur seront trois fois plus élevés que ceux de M. Bérégovoy (en admettant que 1993 incombe entièrement à " I'héritage "). Face à cette situation, l'Etat va être contraint de reprendre ses avances à la Sécurité sociale, alors même que M. Sarkozy, dans ces colonnes, vient de fustiger à juste titre cette méthode. Le constat global est inquiétant. Selon les experts de Bercy, le besoin de financement des administrations publiques, qui était inférieur à 4 % du PIB en 1992, se situerait entre 6 % et 6,3 % en 1994 (1) le double du critère prévu par le traité de Maastricht et il s'écarterait peu de ce chiffre en 1995. Il serait encore très supérieur à 3 % durant les années suivantes, malgré la reprise de la croissance. D'après les estimations de Bercy, même en intégrant une hausse de deux points de la CSG et en retenant des hypothèses optimistes sur l'évolution des dépenses et des recettes, le seuil de 3 % ne serait atteint au mieux qu'en l'an 2000. La France a donc complètement dérapé par rapport aux objectifs fixés dans le plan de convergence franco-allemand (5,1 % en 1994, 4,2 % en 1995, 3 % en 1996...), dont le gouvernement fait pourtant si grand cas, alors que nos partenaires d'outre-Rhin font au contraire des efforts remarquables pour réduire leurs déficits publics. Il avait fallu sept ans (1985-1992) pour que la dette de l'Etat passe de 1 000 milliards de francs à 2 000 milliards de francs en un peu plus de deux ans ; le cap des 3 000 milliards de francs sera franchi alors que simultanément l'Etat aura cédé d'ici à fin 1995 près de 150 milliards de francs d'actifs. La charge de la dette absorbe déjà près de 3 % du PIB. Compte tenu des perspectives budgétaires et des déficits sociaux (qui devront probablement être " repris " par l'Etat), la dette publique pourrait dépasser 60 % du PIB d'ici à la fin de cette décennie. La crédibilité de notre politique budgétaire et financière commence à être sérieusement mise en doute à l'extérieur. Si des actions fortes ne sont pas prises rapidement, notre monnaie sera vite fragilisée et les taux d'intérêt continueront d'augmenter (l'écart de taux à long terme s'est déjà creusé avec l'Allemagne). Une forte hausse de la fiscalité est d'ores et déjà inévitable. C'est donc tout le processus de reprise qui peut être menacé. Quelles marges de manoeuvre restera-t-il pour le prochain gouvernement issu des élections présidentielles ? Quel candidat aura le courage de dire aux Français qu'il faudra mettre en place un plan de rigueur dès l'été prochain ? Compte tenu de la situation économique, il était impossible de redresser spectaculairement les finances publiques. Du moins aurait-on pu préserver l'intégrité financière de la Sécurité sociale, qui ne peut survivre en faisant indéfiniment des dettes, et ne pas céder à la facilité des recettes de privatisations et des chèques sur l'avenir. Le contribuable critiquera sans peine la politique de l'édredon et du clientélisme, quand il s'apercevra dans quelques mois que l'anesthésie peut aussi engendrer la douleur. Ca aurait presque pu être écrit aujourd'hui.
29-04-2012, 02:31
Le Figaro - 21 février 2011
Largement devancé dans les sondages par Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry, il est pourtant considéré à l'UMP comme le candidat du PS le plus dangereux pour 2012. Pour Jean-Pierre Raffarin, pas de doute :« François Hollande serait le candidat le plus dangereux. »« Ses positions courageuses l'ont fait entrer dans la catégorie des hommes d'État », précise Jean-Claude Gaudin. Pour Chantal Brunel, « il est le reflet inversé de Nicolas Sarkozy : introverti, avec un profil modeste, contrairement à Dominique Strauss-Kahn ».«Le candidat du PS doit être le réceptacle de tous les anti-Sarkozy, qui peuvent être très divers, le plus petit commun dénominateur plutôt que le plus grand multiple », confirme Raffarin, qui souligne aussi sa capacité à « bénéficier de la sympathie provinciale, ce qui est un argument électoral majeur ». Bref, il ratisse large. Or, comme le rappelle Gaudin, « au-delà de l'électorat de gauche, il y a le peuple français, pas forcément encarté ». « Il est plus susceptible que Martine Aubry de mordre au centre », estime Hervé Novelli, tandis que Chantal Brunel ajoute : « À cause de la Corrèze, il cultive de bonnes relations avec Jacques Chirac, ce qui peut lui rapporter des voix à droite. »
29-04-2012, 09:01
Le camp adverse flatte toujours celui qui est derrière pour essayer de mettre un peu le bronx. Mélenchon était un brillant orateur jusqu'à la semaine dernière, aujourd'hui c'est la réincarnation de Staline.
Ceci dit ce qu'ils avancent est vrai sur son profil qui contraste avec Sarkozy, à la différence de Stauss-Kahn (j'ai lu d'ailleurs que le coup du "candidat normal" était pour se différencier de Sarkozy, mais aussi de Strauss-Kahn), et sur le fait qu'il est plus au centre que Aubry.
29-04-2012, 09:03
Comme quoi ils ne disent pas que des conneries
![]()
29-04-2012, 10:41
29-04-2012, 21:08
J'ai regardé une bonne grosse partie du meeting à Bercy de Hollande, c'est une sacrée bête de campagne lui aussi en fait maintenant.
![]() A ce niveau-là, il n'a rien à envier à Sarkozy, j'ai hâte de voir ce que donnera le débat de mercredi. ![]()
29-04-2012, 21:34
... j'ai rien regardé, mais à priori, c'est quelqu'un qui a le cerveau qui fonctionne assez bien et qui est vif niveau réparti en plus d'avoir de l'humour ...
![]()
30-04-2012, 01:30
Pour en revenir au sujet initial du topic :
HAAAAAAAAAAAAAA !!! ![]() Vous connaissez l'histoire du gars qui nettoie sa belle voiture noire à grand coup de jet pression, et vas-y que je te mets du savon spécial, et vois-t'y pas que je sèche tout ça amoureusement, et vlan une petite couche de polish pour fignoler le tout. Donc ensuite je pars au boulot. Je gare ma voiture toute belle et propre, et je file faire des mojitos pendant 8h. Je sors du taf, il a plu à verse toute la journée et des empaffés de fils de catins lépreuses d'oiseaux de leur race maudite m'ont repeint le capot et le pare-brise ![]() Monde de bouse. ![]()
30-04-2012, 02:27
J'ai eu la même mais avec une pluie sale de sable.
A peine quelques heures après avoir lavé la voiture...
30-04-2012, 06:34
(28-04-2012, 20:25)el chi a écrit : Tiens, je connaissais pas Rioufol. ![]() ![]() Quelle horreur ce mec........ Je n'ai rien contre les journalistes du Figaro, mais lui, je ne peux pas. Il est partisan et de mauvaise foi, c'est le bras armé de Mougeotte, la négation du journalisme. Tu me diras, certaines unes de cette semaine dans Libération sont aussi gerbantes que les éditos du Figaro..... ![]()
30-04-2012, 09:23
J'ai découvert ce matin sur LCI la porte parole d'Hollande
![]() J'étais dans un café, il n'y avait pas de son que l'image mais c'est déjà pas mal ![]()
30-04-2012, 10:02
Les courbes des sondages se rapprocheraient: http://www.lemonde.fr/election-president...71069.html Ça ne me parait pas très cohérent cette histoire: comment Sarkozy pourrait-il perdre côté FN et gagner côté Bayrou après la teneur des discours de la semaine dernière? ![]()
You’re an idiot, babe
It’s a wonder that you still know how to breathe |
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