26-09-2012, 03:07
Ton coeur de supporter est toujours mis à rude épreuve. Et comme les relations avec le beau sexe, tes liens avec l'OM sont irrationnels, destructeurs, addictifs, platoniques, jouissifs, explosifs...
L'OM, c'est LA fille. Celle que tu adores détester quand elle te refuse ta dose de dopamine. Celle que tu détestes adorer car tu te trouves ridicule avec ton sourire niais après une soirée passée avec elle... Toi et moi, que tu le veuilles ou non, nous sommes tous drogués. Impossibles à guérir.
On ne t'y reprendra plus. Finalement, tu es bien mieux tout seul. Tu dis ça à chaque bad trip, à chaque déception. Car ça arrive toujours, c'est inéluctable.
Il faut trouver un palliatif, vite. Alors tu recherches frénétiquement autre chose, de nouvelles sensations. Par exemple, en escapade estivale à Londres après un nouveau printemps destructeur, tu t'es amouraché de la première nageuse venue, à la peau dorée et aux fessiers galbés. Tout nouveau, tout beau. Tu as voulu sauter dans le grand bain avec elle, mais tu t'es rendu compte que tu étais allergique au chlore. C'est ballot. Puis de toutes façons, c'est pas grave, tu savais au fond de toi que tu ne tenais pas tant que ça à enfiler un moule-nouille ni à parler à Nelson Monfort tous les jours pour le restant de ta vie.
Puis, petit à petit, comme d'habitude, tu t'es lassé de ces dérivatifs que tu savais toi-même temporaires. Tu a commencé à repenser à elle, cette satanée passion qui brûle encore dans un coin de ton petit coeur, cette addiction dont tu ressens le manque chaque minute un peu plus. Avec les autres, c'était frais, c'était simple, c'était relaxant. Mais tu te faisais caguer . A toi, il te faut plus. Il te faut de l'extrême. De la joie intense, de la déception profonde, de l'injustice et des moments de grâce. Tu te persuades toujours que le courant continu est mieux que le courant alternatif. Edison avait bien tort, tu sais que pour avoir des hauts, il faut être prêt à avoir de sacrés bas. Une vie plate, linéaire, ça n'est pas pour toi.
Le temps avait passé depuis la dernière fois. De l'eau avait coulé sous les ponts, tu étais prêt à replonger. Pas dans le grand bain chloré avec la nageuse dont tu avais déjà oublié le nom... Non, toi, il te fallait ta dose, violente. Tant pis si ça peut mal finir, tu voulais te sentir vibrer de nouveau. Tu étais prêt à retrouver ces petits moments qui te font hurler de joie. Tu te savais sur la corde raide, ce n'était qu'une question de temps. De timing.
Et comme souvent, tu a craqué un peu par hasard. Un feeling. Un instant magique. Un regard croisé avec la petite brune de la tréso ou la nouvelle présentatrice des soirées foot de Canal. Tu as essayé de lutter. Comme d'habitude. Tu as essayé d'aller blaguer avec ton pote à la machine à café. Tu as voulu presser frénétiquement la touche 6 de ta télécommande pour aller voir le dernier "Capital" sur les produits stars de l'été. Tu ne voulais pas, tu ne pouvais pas prendre ce risque. Pourtant, tes pas se sont arrêtés à son bureau. Ton doigt n'a pas réussi à appuyer assez fort sur le boîtier. Trop tard, tu as replongé. Ton coeur d'artichaut a pris le pas sur la raison que tu essayais de mettre dans ta vie.
Ces 6 premières semaines se sont déroulées comme dans un rêve. Plutôt inexplicablement d'ailleurs. Profite bien de ces instants, ça ne durera pas. Tu le sais, ça ne dure jamais. Tiens, je vois que tu as prévu une escapade nordiste ce week-end. Entre nous, retourner là où ton premier grand amour a pris ses premiers plombs dans l'aile, ce n'est pas très malin... Oui, je suis l'oiseau de mauvaise augure. Tu ne perdras sûrement pas cette passion retrouvée à Valenciennes. Mais dans un mois ou dans trois ans, tu te détesteras d'avoir fait confiance à ton coeur, d'avoir replongé dans cette quête à la dopamine, à l'adrénaline. C'est pourtant ton destin, éternel drogué à l'opiOM...
L'OM, c'est LA fille. Celle que tu adores détester quand elle te refuse ta dose de dopamine. Celle que tu détestes adorer car tu te trouves ridicule avec ton sourire niais après une soirée passée avec elle... Toi et moi, que tu le veuilles ou non, nous sommes tous drogués. Impossibles à guérir.
On ne t'y reprendra plus. Finalement, tu es bien mieux tout seul. Tu dis ça à chaque bad trip, à chaque déception. Car ça arrive toujours, c'est inéluctable.
Il faut trouver un palliatif, vite. Alors tu recherches frénétiquement autre chose, de nouvelles sensations. Par exemple, en escapade estivale à Londres après un nouveau printemps destructeur, tu t'es amouraché de la première nageuse venue, à la peau dorée et aux fessiers galbés. Tout nouveau, tout beau. Tu as voulu sauter dans le grand bain avec elle, mais tu t'es rendu compte que tu étais allergique au chlore. C'est ballot. Puis de toutes façons, c'est pas grave, tu savais au fond de toi que tu ne tenais pas tant que ça à enfiler un moule-nouille ni à parler à Nelson Monfort tous les jours pour le restant de ta vie.
Puis, petit à petit, comme d'habitude, tu t'es lassé de ces dérivatifs que tu savais toi-même temporaires. Tu a commencé à repenser à elle, cette satanée passion qui brûle encore dans un coin de ton petit coeur, cette addiction dont tu ressens le manque chaque minute un peu plus. Avec les autres, c'était frais, c'était simple, c'était relaxant. Mais tu te faisais caguer . A toi, il te faut plus. Il te faut de l'extrême. De la joie intense, de la déception profonde, de l'injustice et des moments de grâce. Tu te persuades toujours que le courant continu est mieux que le courant alternatif. Edison avait bien tort, tu sais que pour avoir des hauts, il faut être prêt à avoir de sacrés bas. Une vie plate, linéaire, ça n'est pas pour toi.
Le temps avait passé depuis la dernière fois. De l'eau avait coulé sous les ponts, tu étais prêt à replonger. Pas dans le grand bain chloré avec la nageuse dont tu avais déjà oublié le nom... Non, toi, il te fallait ta dose, violente. Tant pis si ça peut mal finir, tu voulais te sentir vibrer de nouveau. Tu étais prêt à retrouver ces petits moments qui te font hurler de joie. Tu te savais sur la corde raide, ce n'était qu'une question de temps. De timing.
Et comme souvent, tu a craqué un peu par hasard. Un feeling. Un instant magique. Un regard croisé avec la petite brune de la tréso ou la nouvelle présentatrice des soirées foot de Canal. Tu as essayé de lutter. Comme d'habitude. Tu as essayé d'aller blaguer avec ton pote à la machine à café. Tu as voulu presser frénétiquement la touche 6 de ta télécommande pour aller voir le dernier "Capital" sur les produits stars de l'été. Tu ne voulais pas, tu ne pouvais pas prendre ce risque. Pourtant, tes pas se sont arrêtés à son bureau. Ton doigt n'a pas réussi à appuyer assez fort sur le boîtier. Trop tard, tu as replongé. Ton coeur d'artichaut a pris le pas sur la raison que tu essayais de mettre dans ta vie.
Ces 6 premières semaines se sont déroulées comme dans un rêve. Plutôt inexplicablement d'ailleurs. Profite bien de ces instants, ça ne durera pas. Tu le sais, ça ne dure jamais. Tiens, je vois que tu as prévu une escapade nordiste ce week-end. Entre nous, retourner là où ton premier grand amour a pris ses premiers plombs dans l'aile, ce n'est pas très malin... Oui, je suis l'oiseau de mauvaise augure. Tu ne perdras sûrement pas cette passion retrouvée à Valenciennes. Mais dans un mois ou dans trois ans, tu te détesteras d'avoir fait confiance à ton coeur, d'avoir replongé dans cette quête à la dopamine, à l'adrénaline. C'est pourtant ton destin, éternel drogué à l'opiOM...