(01-03-2020, 17:14)aqwarium a écrit : Je voulais dire par là qu'en France, le réal est roi (genre Blier, Godard, et beaucoup d'autres), car je pense que le culturel passe avant l'économique quand on parle de grands réalisateurs.
Après certes, je pense que des gens comme les Coen par exemple ne doivent pas trop se faire emmerder, encore que je pense qu'ils produisent la plupart de leurs films.
Mais bon, même des gonzes comme Welles ont fini leur carrière içi car trop limités par les productions aux US.
Au temps pour moi, j'avais mal saisi ton propos
Quand on voit par exemple que Scorse a du s'exiler sur Netflix car aucun studio ne voulait le financer malgré le pédigré du bonhomme, en effet çaa fait réfléchir.
Disons que Meilleur Réa ça peut aller sur un film qui n'est pas top top pour diverses raisons, tandis que Meilleur Film va aller au meilleur conglomérat artistique. Donc supers acteurs, un bon réa, un bon montage, belle bande sonore, etc...
Pour ça par exemple que chez nos amis les ricains l'Oscar du Meilleur Film est récupéré par le Producteur.
(01-03-2020, 17:14)aqwarium a écrit : Je voulais dire par là qu'en France, le réal est roi (genre Blier, Godard, et beaucoup d'autres), car je pense que le culturel passe avant l'économique quand on parle de grands réalisateurs.
Après certes, je pense que des gens comme les Coen par exemple ne doivent pas trop se faire emmerder, encore que je pense qu'ils produisent la plupart de leurs films.
Mais bon, même des gonzes comme Welles ont fini leur carrière içi car trop limités par les productions aux US.
Au temps pour moi, j'avais mal saisi ton propos
Quand on voit par exemple que Scorse a du s'exiler sur Netflix car aucun studio ne voulait le financer malgré le pédigré du bonhomme, en effet çaa fait réfléchir.
Scorsese ou pas, y a pas beaucoup de studios qui accepteraient un film de 3h30 comme the Irishman. Le Loup de Wall-Sreet c'est 3h mais plus gros potentiel commercial, thème plus moderne, rythme péchu qui retient plus l'attention que la narration classique du premier.
Et ptet que si ce film avait été fait dans le circuit traditionnel, quelqu'un aurait pu suggérer à Marty que grimer des vieux pour qu'ils passent pour des trentenaires/quadra était une idée pourrie. Le remake de "you fuck my wife" en "you push my daughter" avec De Niro qui tabasse l'épicier je m'en suis pas remis. Personne n'imagine Brando jouer à la place de De Niro les scènes flashback du Parrain 2 alors que Brando avait même pas 50 ans!
(01-03-2020, 12:45)Jeroemba a écrit : Un même film ne peut pas recevoir à la fois le César du meilleur film et du meilleur réalisateur.
Alors après avoir épluché l'historique du palmarès pour m'apercevoir que Polanski en est à son 5ème César du meilleur réal' je te cite sur les 10 denrières années : Timbuktu, The artist, Un prophète.
Tous trois meilleurs film et meilleur réal.
(02-03-2020, 10:35)Elephant a écrit : Disons que Meilleur Réa ça peut aller sur un film qui n'est pas top top pour diverses raisons, tandis que Meilleur Film va aller au meilleur conglomérat artistique. Donc supers acteurs, un bon réa, un bon montage, belle bande sonore, etc...
Genre Dupontel et Au revoir là haut (pas taper aqwa )
Pour une comparaison avec un domaine qu'on connaît mieux (du moins on prétend ), le Meilleur Réa va au meilleur meneur de jeu quand le Meilleur Film va à l'entraîneur.
Après on est dans une époque où on ne fait plus la séparation artiste/oeuvre, ceux qui ont grandi dans celle d'avant quand on ne faisait pas attention au privé ont du mal à comprendre les récents tollés.
J'en prends pour exemple ma maman chérie, quand on parlé des Césars dimanche après le café c'était folklo. D'autant qu'en plus des films de Polanski elle adore ceux de Woody Allen & la musique des Rolling Stones
Cela-dit moi le truc qui me gène le plus dans cette histoire de Polanski, c'est pas qu'il ai fait des saloperies il y a 40 ans (encore que) mais qu'il n'ai pas été jugé/puni pour ses actes. Si il avait été passé en jugement en 77 & avait purgé une peine, ok mec t'as merdé mais tu as assumé, maintenant tu as le droit de revenir dans le monde pro & de recommencer à créer.
On ne peut pas garder constamment contre un criminel son passé si il a oeuvré pour expier, sinon le système judiciaire/carcéral ne sert à rien, autant revenir au coupage de main & à la guillotine.
Sinon, sur le truc de l'artiste et de l'oeuvre, sil avait plongé en 77, m'est avis qu'il serait toujours en cabane, et que cette fameuse "oeuvre" (qui n'en est pas une selon moi, ce mec est juste un réalisateur très moyen à mes yeux, tout comme Allen), elle ne comporterait que peu de films.
Et même en ayant purger une peine (comme Cantat) pour crime, ca me parait difficile de refaire les unes des magazines. Mais pour le coup, c'est un avis très personnel. Ou alors, pourquoi pas si tu files tes benef. à des asso. de victimes.
Sinon, j'ai vu Once uppon a time in Holywood, c'est bien filmé, bien joué, etc. mais j'ai pas trop compris à quoi ça sert ni ce que ça raconte. Alors peut-être qu'il me manque des données (un pote me conssaillait de regarder le doc sur Manson fait par Arte avant, p'tet que j'aurai du), mais voilà comment j'en ressort.
Pis j'ai vu Stroker, et un peu pareil au final, très très beau, mais le scénario me parait... euh... je sais pas, y'a aucune crédibilité dans la psychologie des personnages, surtout de la petite je trouve.
breffle, je sais pas trop quoi penser de ces deux flims sur le cyclimse.
L'art est un labyrinthe dont la prouesse est de trouver l'entrée.
Sauf que Polanski n'a presque rien purgé comme peine ! Et quand ça devenait sérieux (i.e. qu'il allait prendre une grosse peine) il s'est réfugié en France...
(03-03-2020, 16:44)aqwarium a écrit : Pourquoi les Rolling Stones ?
Autant je me gourre de groupe, mais je crois avoir lu que l'un d'entre eux était en relation avec une mineure de 15 ans et que comme les parent ne voulaient pas la laisser partir avec eux en tournée, le membre du groupe en question avait fait les démarches nécessaires pour devenir son gardien légal. Et donc ainsi pouvoir troncher pendant des mois une prépubère.
Mais encore une fois, il se peut que je me trompe de groupe.