(19-04-2020, 20:40)Don Patch a écrit : @Maz: ma comparaison ne signifiait absolument pas que je minimise la souffrance psychologique du fait de rester enfermé, juste que si on y rajoute la perte de salaire et la pression psychologique de la faillite d'un commerce par exemple, ça me semble encore plus dur à porter et surtout un problème aux conséquences bien plus graves, mais passons.
La nuance qui me semble importante par contre, c'est que les restrictions ne sont pas des punitions mais des contraintes non négociables qui découlent d'une situation de crise.
Ca fait caguer que contrairement à d'autres pays on n'aie pas suffisament de tests ou de masques pour adopter une autre stratégie, mais aujourd'hui il faut composer avec ça, et de la même manière que lors de l'occupation allemande par exemple, il était impossible de discuter les horaires du couvre-feu, on ne peut pas négocier avec le Covid.
Les chiffres que rappellent Foutch devraient faire réaliser aux gens concernés le côté implacable de la maladie, mais peut être qu'au fond, on n'est juste plus habitués à faire des grosses concessions face à un problème non négociable.
J'apprécie la plupart de ce que tu postes (ce message inclus). La comparaison des souffrances psychologiques est une chose compliquée, car on met vite de la morale dedans. Le point premier, c'est s'il y a souffrance.
J'aimerais que l'on soit le plus fin possible dans le traitement de la situation. Je comprends ce que tu dis sur punition/contrainte, mais les drones et avions dans le ciel donnent un goût amer à la contrainte. Covid fait moins de mort que les nazis, sans parler de négocier avec lui, qu'on soit fin.
Et aussi de se rappeler qu'il y aura des morts, quoiqu'on fasse, que le risque zéro (même covid) n'existe pas, ce que la médecine moderne, et la société à sa suite, ont du mal à accepter.