29-08-2021, 16:16
Salut les jeunes, salut Razibus,
après les émotions de la semaine passée il y avait de quoi se faire un peu de mauvais sang, la question étant de savoir si tout le monde s'était remis le cerveau à l'endroit. La réponse donnée hier soir était claire comme une urine de diabétique, le jeu a repris sa place. Les biquettes nous ont offert un match aussi intense et enthousiasmant que ma première communion. Les verts se sont confondus avec celui de la pelouse durant les trente premières minutes tant on ne voyait que le blanc des olympiens. C'est l'homme à tout faire de ce match, Mattéo Guendouzi, qui ouvrait la marque. S'en suit une baisse de régime de nos protégés qui se soldait inévitablement par un retour au score des stéphanois sur un but de Kolojaidumalàlécrire au milieu de marseillais largement dominés de la tête hier soir mais pas des épaules.
Au retour des vestiaires c'était un peu plus confus, les verts avaient retrouvé du tonus mais c'est notre international brésilien qui faisait la différence pour redonner l'avantage aux marseillais. Et à la 68ème Cengiz libérait un Vélodrome aussi chaud que cette fin de mois d'août et que votre Mère préférée en inscrivant le 3ème but. Il en manquait un 4ème pour faire de cette soirée une soirée parfaite, le VAR oubliait même un penalty sifflable pour les visiteurs. Mais il est bon de rappeler à chacun que cette équipe commence à peine à se roder.
Les notes :
Mandanda (6) : les doigts de fée bébé. Il ne faut pas lui demander de faire du Neuer (encore que son dégagement de 70m a failli terminer en passe décisive pour Payet), mais il reste cependant solide dans le travail manuel. Les vacances et ses 36 printemps semblent digérés.
Saliba (7,5) : la jambe droite de cette équipe se montre de plus en plus solide. Et technique. Je ne connais pas beaucoup de défenseurs de Ligue 1 capables d'éliminer un attaquant dans sa surface de réparation pour se dégager du pressing. Il a manqué un but pour un match d'exception.
Peres (6,5) : une entrée en matière qui a bien failli coûter un but. Le sort semble s'acharner sur ce pauvre homme en ce début de saison, puisse t-il être conjuré et laisser notre jambe gauche exprimer tout son potentiel. Car celui-ci est certain, tant sur le plan défensif qu'offensivement où s'il n'a pas le profil d'un piston classique, il a néanmoins su animer brillamment son côté gauche.
Alvaro (5,5) : situé dans l'entrejambe, l'organe producteur de testostérone de l'équipe a fait du Alvaro. Sans fioritures. Peut-on le blâmer sur le premier but ? Je n'en suis pas sûre, son compère Valentin semblant le réel fautif en ayant lâché son marquage.
Kamara (7) : l'épine dorsale. Il a un Pape Gueye dans chaque vertèbre. Minot, fais plaisir à ta vieille mama cass, reste avec nous et prolonge. Tu es jeune, tu as ce club dans le sang, et encore du temps pour briller sous d'autres cieux.
Guendouzi (8) : le poumon gauche, l'homme (de caractère) du match. Il était partout, s'est presque offert un doublé. On passera sous silence quelques pertes de balle tant il a rayonné.
Rongier (6,5) : le poumon droit. Tellement brillant dans les préliminaires et malheureusement maladroit quand il faut la mettre au fond. Ça viendra gari, question d'expérience. Remplacé par Gueye, une entrée pleine d'envie, un carton jaune immérité.
Dimitri Beluga Payet (8) : le coeur du sytème. Certes il n'a pas marqué, certes il n'a pas délivré de passe décisive, mais y'a un moment où il va bien falloir penser à béatifier cet extérieur du pied ! Du velours, soyeux et fin comme la culotte du petit Jésus. Il est celui qui donne vie à cette équipe.
Gerson (7) : une sorte de téton, on ne sait pas toujours à quoi il sert jusqu'à ce qu'il pointe au bon moment, pour notre plus grand plaisir. Un contrôle parfait pleine surface suivi d'un plat du pied chirurgical et décontracté. Une semaine encourageante avec sa sélection. Par contre coco, ne fais pas ta danseuse brésilienne, montre un peu plus les pectoraux, tu as largement le physique pour. Remplacé par Lirola, pour le plus grand bonheur du public qui a salué comme il se doit son retour au bercail.
Ünder (7,5) : le bras droit n'a eu de cesse de balancer des directs à ses adversaires du soir jusqu'à les mettre quasiment KO à la 68ème.
De la Fuente (5,5) : la déception de la soirée, le biceps un peu à plat. On ne saurait en tenir rigueur à notre gamin virevoltant. Remplacé par Henrique qui s'est montré disponible mais maladroit ou faisant les mauvais choix.
Sampaoli (7) : le cerveau. N'en déplaise aux grincheux, malgré l'arrivée du piston espagnol il n'a pas bousculé ses plans, signe d'une confiance certaine en son équipe et ses idées.
Le public (10) : les cordes vocales affutées. Le silence religieux des commentateurs en disant long, j'avais les poils des mollets qui se dressaient à chaque Aux Armes qui descendaient des travées.
C'est la trêve, bonne chance à nos internationaux. On se retrouve dans 15 jours, les choses sérieuses vont commencer, a fortiori contre des monégasques qui doivent se relancer après un début de saison mitigé.
après les émotions de la semaine passée il y avait de quoi se faire un peu de mauvais sang, la question étant de savoir si tout le monde s'était remis le cerveau à l'endroit. La réponse donnée hier soir était claire comme une urine de diabétique, le jeu a repris sa place. Les biquettes nous ont offert un match aussi intense et enthousiasmant que ma première communion. Les verts se sont confondus avec celui de la pelouse durant les trente premières minutes tant on ne voyait que le blanc des olympiens. C'est l'homme à tout faire de ce match, Mattéo Guendouzi, qui ouvrait la marque. S'en suit une baisse de régime de nos protégés qui se soldait inévitablement par un retour au score des stéphanois sur un but de Kolojaidumalàlécrire au milieu de marseillais largement dominés de la tête hier soir mais pas des épaules.
Au retour des vestiaires c'était un peu plus confus, les verts avaient retrouvé du tonus mais c'est notre international brésilien qui faisait la différence pour redonner l'avantage aux marseillais. Et à la 68ème Cengiz libérait un Vélodrome aussi chaud que cette fin de mois d'août et que votre Mère préférée en inscrivant le 3ème but. Il en manquait un 4ème pour faire de cette soirée une soirée parfaite, le VAR oubliait même un penalty sifflable pour les visiteurs. Mais il est bon de rappeler à chacun que cette équipe commence à peine à se roder.
Les notes :
Mandanda (6) : les doigts de fée bébé. Il ne faut pas lui demander de faire du Neuer (encore que son dégagement de 70m a failli terminer en passe décisive pour Payet), mais il reste cependant solide dans le travail manuel. Les vacances et ses 36 printemps semblent digérés.
Saliba (7,5) : la jambe droite de cette équipe se montre de plus en plus solide. Et technique. Je ne connais pas beaucoup de défenseurs de Ligue 1 capables d'éliminer un attaquant dans sa surface de réparation pour se dégager du pressing. Il a manqué un but pour un match d'exception.
Peres (6,5) : une entrée en matière qui a bien failli coûter un but. Le sort semble s'acharner sur ce pauvre homme en ce début de saison, puisse t-il être conjuré et laisser notre jambe gauche exprimer tout son potentiel. Car celui-ci est certain, tant sur le plan défensif qu'offensivement où s'il n'a pas le profil d'un piston classique, il a néanmoins su animer brillamment son côté gauche.
Alvaro (5,5) : situé dans l'entrejambe, l'organe producteur de testostérone de l'équipe a fait du Alvaro. Sans fioritures. Peut-on le blâmer sur le premier but ? Je n'en suis pas sûre, son compère Valentin semblant le réel fautif en ayant lâché son marquage.
Kamara (7) : l'épine dorsale. Il a un Pape Gueye dans chaque vertèbre. Minot, fais plaisir à ta vieille mama cass, reste avec nous et prolonge. Tu es jeune, tu as ce club dans le sang, et encore du temps pour briller sous d'autres cieux.
Guendouzi (8) : le poumon gauche, l'homme (de caractère) du match. Il était partout, s'est presque offert un doublé. On passera sous silence quelques pertes de balle tant il a rayonné.
Rongier (6,5) : le poumon droit. Tellement brillant dans les préliminaires et malheureusement maladroit quand il faut la mettre au fond. Ça viendra gari, question d'expérience. Remplacé par Gueye, une entrée pleine d'envie, un carton jaune immérité.
Dimitri Beluga Payet (8) : le coeur du sytème. Certes il n'a pas marqué, certes il n'a pas délivré de passe décisive, mais y'a un moment où il va bien falloir penser à béatifier cet extérieur du pied ! Du velours, soyeux et fin comme la culotte du petit Jésus. Il est celui qui donne vie à cette équipe.
Gerson (7) : une sorte de téton, on ne sait pas toujours à quoi il sert jusqu'à ce qu'il pointe au bon moment, pour notre plus grand plaisir. Un contrôle parfait pleine surface suivi d'un plat du pied chirurgical et décontracté. Une semaine encourageante avec sa sélection. Par contre coco, ne fais pas ta danseuse brésilienne, montre un peu plus les pectoraux, tu as largement le physique pour. Remplacé par Lirola, pour le plus grand bonheur du public qui a salué comme il se doit son retour au bercail.
Ünder (7,5) : le bras droit n'a eu de cesse de balancer des directs à ses adversaires du soir jusqu'à les mettre quasiment KO à la 68ème.
De la Fuente (5,5) : la déception de la soirée, le biceps un peu à plat. On ne saurait en tenir rigueur à notre gamin virevoltant. Remplacé par Henrique qui s'est montré disponible mais maladroit ou faisant les mauvais choix.
Sampaoli (7) : le cerveau. N'en déplaise aux grincheux, malgré l'arrivée du piston espagnol il n'a pas bousculé ses plans, signe d'une confiance certaine en son équipe et ses idées.
Le public (10) : les cordes vocales affutées. Le silence religieux des commentateurs en disant long, j'avais les poils des mollets qui se dressaient à chaque Aux Armes qui descendaient des travées.
C'est la trêve, bonne chance à nos internationaux. On se retrouve dans 15 jours, les choses sérieuses vont commencer, a fortiori contre des monégasques qui doivent se relancer après un début de saison mitigé.