21-07-2011, 19:37
(21-07-2011, 19:10)RasSimmons a écrit : Simplement, au regard de notre manière de jouer, il évidement difficile pour un joueur comme lucho de s'exprimer et d'imposer sa patte. Il faudrait pour cela une mentalité plus offensive, des déplacements plus nombreux et intelligents et une volonté de jouer plus court et conserver le ballon.
Pour autant dans ces conditions, le mec est tout de même, contrairement à l'avis populaire, parvenu à adapter son jeu, en évoluant derrière l'attaquant dans les zones de vérité, inscrivant au passage une dizaine de but (énorme pour un relayeur), en participant activement à la récupération du ballon, en libérant des espaces pour ses copains grâce à un mouvement perpétuel.
Alors certes, ses performances individuelles visibles furent mauvaises- et catastophériques au regard de son statut, mais son importance dans le collectif est primordiale.
Sur un match comme hier j'ai notablement remarqué l'absence de ce milieu venant de derrière pour conclure les actions- vous savez ce profil de joueur à la mode ces dernières années dans nos propos, le milieu sachant se projeter vers l'avant qui faisait et nous refera donc défaut.
Bref en l'état et en dépit du fait évident que notre identité de jeu ne se marie pas idéalement avec son profil naturel et ses qualités; Lucho est un joueur hyper important de l'Olympique de Marseille, qu'Amalfitano, malgré de grandes qualités ne pourra pas remplacer.
Certes Lucho est, sur bien des points, footballistiquement au-dessus de ses coéquipiers, mais hélas il ne le prouve pas assez . En fait j'ai une conclusion inverse à la tienne.
C'est à lui d'influencer le jeu pour que l'on joue mieux. C'est le joueur-clé de l'équipe dans les plans de Deschamps. Il passe au travers , on joue mal. Un Lucho au top et le jeu s'organisera autour de lui, enfin normalement .
Peut être que l'erreur est là. Lucho est un bon joueur mais pas assez pour être le leader d'une équipe. Il a besoin de très bons ( voir d'excellents) joueurs autour de lui pour briller, alors que nous le considérons comme celui qui doit faire la différence.