19-04-2006, 20:45
Pour moi le problème réside essentiellement sur le principe de l’écriture, en face à face, il est plus simple de ne pas être d’accord.
C’est déjà assez difficile en ce qui concerne le foot, le problème devient insoluble quand il s’agit de politique ou de religion.
Nous sommes tous émerveillés par notre matière grise, alors on est tenté d’évangéliser plus que d’échanger. En France tous les débats doivent se terminer dans le conflit généralisé, c’est culturel, nous n’avons aucune idée du compromis. Il est là le problème d’une façon générale.
Le pire c’est l’aveuglement qui nous permet d’oublier que pour exister ensemble, il faut s’écouter, se lire convenablement. Nous ne sommes souvent que d’infâmes autistes en démonstration, en croisade avec nos 3/4 certitudes en poche.
Le compromis c’est connaître les autres, les comprendre et composer justement ce qui doit être acceptable par tous et qui par nature ne le devient pour personne parfaitement.
Le contraire de compromis n’est pas idéalisme mais fanatisme.
Ca ne veut pas dire que tout débat doit aboutir à un compromis, on peut avoir nos propres opinions, mais également prendre conscience que si on vient avec nos certitudes en sachant qu’on repartira avec, il est purement vain de participer.
Soit on vient pour écouter ou lire, soit on reste chez soi en se masturbant sur notre omniscience.
C’est sympa parfois de profiter de la réflexion d’un autre, on gagne du temps non ? et parfois ça nous permet de prendre conscience qu’on n’est pas si fort que ça.
Parfois je me rends bien compte que je suis con… C'est une bien maigre consolation quand on considère les ravages des débats qui partent en carafe. J'ai participé à pas mal de débats à la con, j'ai vomi pas mal d'arguments redondants, j'ai reçu du vomi verbeux sur les pompes, mais jamais je n'ai eu le sentiment d'avoir construit quelque chose d'intéressant. A mon sens, parler politique ou religions en vase clos, c'est amusant mais parfaitement inutile.
C’est déjà assez difficile en ce qui concerne le foot, le problème devient insoluble quand il s’agit de politique ou de religion.
Nous sommes tous émerveillés par notre matière grise, alors on est tenté d’évangéliser plus que d’échanger. En France tous les débats doivent se terminer dans le conflit généralisé, c’est culturel, nous n’avons aucune idée du compromis. Il est là le problème d’une façon générale.
Le pire c’est l’aveuglement qui nous permet d’oublier que pour exister ensemble, il faut s’écouter, se lire convenablement. Nous ne sommes souvent que d’infâmes autistes en démonstration, en croisade avec nos 3/4 certitudes en poche.
Le compromis c’est connaître les autres, les comprendre et composer justement ce qui doit être acceptable par tous et qui par nature ne le devient pour personne parfaitement.
Le contraire de compromis n’est pas idéalisme mais fanatisme.
Ca ne veut pas dire que tout débat doit aboutir à un compromis, on peut avoir nos propres opinions, mais également prendre conscience que si on vient avec nos certitudes en sachant qu’on repartira avec, il est purement vain de participer.
Soit on vient pour écouter ou lire, soit on reste chez soi en se masturbant sur notre omniscience.
C’est sympa parfois de profiter de la réflexion d’un autre, on gagne du temps non ? et parfois ça nous permet de prendre conscience qu’on n’est pas si fort que ça.
Parfois je me rends bien compte que je suis con… C'est une bien maigre consolation quand on considère les ravages des débats qui partent en carafe. J'ai participé à pas mal de débats à la con, j'ai vomi pas mal d'arguments redondants, j'ai reçu du vomi verbeux sur les pompes, mais jamais je n'ai eu le sentiment d'avoir construit quelque chose d'intéressant. A mon sens, parler politique ou religions en vase clos, c'est amusant mais parfaitement inutile.