17-12-2006, 19:04
Dans son édition de samedi, le quotidien La Provence indiquait que deux repreneurs s’étaient manifestés pour racheter l’OM, à hauteur de 300 millions d’euros. Parmi eux, un milliardaire franco-canadien qui amènerait Sven Goran Eriksson dans ses bagages au mois de juin prochain.
«Oui, monsieur». En français dans le texte, le quotidien populaire suédois Expressen annonce ce dimanche l’arrivée de Sven Goran Eriksson à l’Olympique de Marseille le 1er juin 2007 en tant qu’entraîneur. Une information déjà relayée par plusieurs medias anglais ces deux derniers jours, en ébullition à la seule évocation du nom de l’ancien sélectionneur de l’équipe d’Angleterre. Cette rumeur est en fait directement liée la possible reprise du club marseillais évoquée par le journal La Provence.
Un ticket franco-canadien-suédois ?
Samedi, le quotidien français présentait ainsi la candidature de deux milliardaires au rachat de l’OM si Robert Louis-Dreyfus décidait de s’en séparer. L’un est russe, magnat du pétrole et se nomme Leonard Blavatnik, l’autre est franco-canadien et serait bien connu du côté de l’Angleterre. C’est ce dernier qui embarquerait dans ses bagages le technicien suédois, sans emploi depuis la Coupe du Monde et à la recherche d’un challenge excitant pour relancer sa carrière. Il pourrait même jouir d’un budget sans fond pour construire une équipe de rêve durant l’été prochain, d’après les sources prédisant son arrivée à Marseille. Toujours selon La Provence, les deux acheteurs seraient prêts à mettre 300 millions d’euros sur la table alors que RLD n’en réclamerait que 80 pour le rachat du club et 100 autres en investissement. Interrogé par OMtv avant le match contre Nancy, Pape Diouf, le président marseillais a joué la sourde oreille. «J’ai toujours le même mot à propos de la vente du club, je dis que c’est l’habituel serpent de mer que l’on agite périodiquement. Je reste acquis à l’idée qu'avec Robert Louis-Dreyfus, nous avons une relation de confiance et de transparence qui m’amène à penser que, si demain, il devait prendre une décision aussi importante, ce n’est pas dans les journaux que je l’apprendrais. J’ai eu Robert Louis-Dreyfus au téléphone il y a moins de 48 heures, nous avons parlé de l’équipe et de ses perspectives pour aujourd’hui comme pour demain et jamais il n’a été question de cette vente du club. Si la vente du club était concrète, j’en serais averti».
RLD au bout du rouleau ?
Toujours est-il que l’OM apparaît de plus en plus comme une plaie dans le business de l’actuel actionnaire principal. Appelé en 1997 par la mairie de Marseille pour reprendre le club et lui redonner son standing, le patron d’Adidas investit environ 150 millions d’euros au cours de ses différentes années à la tête de la formation olympienne. Pour quel résultat ? Une deuxième place en 99, deux finales perdues de Coupe UEFA (1999, 2004), un ravalement de la Commanderie, le centre de formation, mais aussi et surtout zéro titre et un constant sentiment d’agitation au bord de la Canebière. Sous l’ère Robert-Dreyfus, c’est toute une litanie de présidents qui se sont succédé à la tête du club et encore plus d’entraîneurs, entre conflits d’intérêts, accrochages personnels et autres affaires de car-jacking. Le pompon restant évidemment ce procès des comptes de l’OM. Présenté comme le gentil actionnaire abusé par ses acolytes, RLD est condamné en juin dernier à trois ans de prison avec sursis et 375 000 euros d’amende pour abus de biens sociaux. Un coup terrible pour un homme encensé pour ses réussites dans la communication (il dirige l’agence de publicité Saatchi & Saatchi à Londres entre 1998-1993) et dans l’industrie du sport (Adidas puis Salomon). Sa réputation entachée, la tentation de céder le club est forte. Les résultats récents, le niveau de jeu affiché par son équipe, l’impression parfois d’abattement, n’ont pas dû peser très lourd dans la balance du pour. Invité au micro de RMC la semaine prochaine dans l’émission de Luis Fernandez, RLD devrait en dire un peu plus.
c'est que du reve mais bon c'est tellement bon de rever!!
plus fort que chelsea le mec!! :)
«Oui, monsieur». En français dans le texte, le quotidien populaire suédois Expressen annonce ce dimanche l’arrivée de Sven Goran Eriksson à l’Olympique de Marseille le 1er juin 2007 en tant qu’entraîneur. Une information déjà relayée par plusieurs medias anglais ces deux derniers jours, en ébullition à la seule évocation du nom de l’ancien sélectionneur de l’équipe d’Angleterre. Cette rumeur est en fait directement liée la possible reprise du club marseillais évoquée par le journal La Provence.
Un ticket franco-canadien-suédois ?
Samedi, le quotidien français présentait ainsi la candidature de deux milliardaires au rachat de l’OM si Robert Louis-Dreyfus décidait de s’en séparer. L’un est russe, magnat du pétrole et se nomme Leonard Blavatnik, l’autre est franco-canadien et serait bien connu du côté de l’Angleterre. C’est ce dernier qui embarquerait dans ses bagages le technicien suédois, sans emploi depuis la Coupe du Monde et à la recherche d’un challenge excitant pour relancer sa carrière. Il pourrait même jouir d’un budget sans fond pour construire une équipe de rêve durant l’été prochain, d’après les sources prédisant son arrivée à Marseille. Toujours selon La Provence, les deux acheteurs seraient prêts à mettre 300 millions d’euros sur la table alors que RLD n’en réclamerait que 80 pour le rachat du club et 100 autres en investissement. Interrogé par OMtv avant le match contre Nancy, Pape Diouf, le président marseillais a joué la sourde oreille. «J’ai toujours le même mot à propos de la vente du club, je dis que c’est l’habituel serpent de mer que l’on agite périodiquement. Je reste acquis à l’idée qu'avec Robert Louis-Dreyfus, nous avons une relation de confiance et de transparence qui m’amène à penser que, si demain, il devait prendre une décision aussi importante, ce n’est pas dans les journaux que je l’apprendrais. J’ai eu Robert Louis-Dreyfus au téléphone il y a moins de 48 heures, nous avons parlé de l’équipe et de ses perspectives pour aujourd’hui comme pour demain et jamais il n’a été question de cette vente du club. Si la vente du club était concrète, j’en serais averti».
RLD au bout du rouleau ?
Toujours est-il que l’OM apparaît de plus en plus comme une plaie dans le business de l’actuel actionnaire principal. Appelé en 1997 par la mairie de Marseille pour reprendre le club et lui redonner son standing, le patron d’Adidas investit environ 150 millions d’euros au cours de ses différentes années à la tête de la formation olympienne. Pour quel résultat ? Une deuxième place en 99, deux finales perdues de Coupe UEFA (1999, 2004), un ravalement de la Commanderie, le centre de formation, mais aussi et surtout zéro titre et un constant sentiment d’agitation au bord de la Canebière. Sous l’ère Robert-Dreyfus, c’est toute une litanie de présidents qui se sont succédé à la tête du club et encore plus d’entraîneurs, entre conflits d’intérêts, accrochages personnels et autres affaires de car-jacking. Le pompon restant évidemment ce procès des comptes de l’OM. Présenté comme le gentil actionnaire abusé par ses acolytes, RLD est condamné en juin dernier à trois ans de prison avec sursis et 375 000 euros d’amende pour abus de biens sociaux. Un coup terrible pour un homme encensé pour ses réussites dans la communication (il dirige l’agence de publicité Saatchi & Saatchi à Londres entre 1998-1993) et dans l’industrie du sport (Adidas puis Salomon). Sa réputation entachée, la tentation de céder le club est forte. Les résultats récents, le niveau de jeu affiché par son équipe, l’impression parfois d’abattement, n’ont pas dû peser très lourd dans la balance du pour. Invité au micro de RMC la semaine prochaine dans l’émission de Luis Fernandez, RLD devrait en dire un peu plus.
c'est que du reve mais bon c'est tellement bon de rever!!
plus fort que chelsea le mec!! :)