23-10-2004, 14:25
Vous avez une émotion particulière ?
C’est vrai que depuis que j’ai quitté ce club, chaque fois que je retourne jouer au stade Bollaert, j’ai une certaine émotion. Mais maintenant je fais avec le présent et l’avenir et le présent c’est d’aller jouer là bas avec le maillot marseillais.
Derrière ou au milieu ?
Je ne suis pas là pour donner le dispositif tactique, c’est le coach qui fera son choix.
Physiquement vous êtes dans de bonnes conditions ?
Oui j’ai repris l’entraînement depuis maintenant 15 jours tout à fait normalement. Physiquement j’ai travaillé pour arriver à un certain niveau qui pourra me permettre de jouer un match entier.
Des matchs de haut niveau arrivent ?
Oui c’est vrai qu’on va se retrouver face à des équipes qui ont certainement le même objectif que nous. Ca va nous permettre de retrouver peut-être notre vrai visage et de retrouver le niveau de jeu qui est le notre.
Vous allez à Lens avec l’envie de récupérer les deux points perdus au Vélodrome ?
Bien sûr. Chaque point perdu à domicile on se doit de les récupérer en déplacement. Nous on n’a pas besoin entre guillemets de points, ce n’est pas une nécessité, mais on se doit, par rapport aux objectifs qu’on s’est fixé, de récupérer ces points perdus la semaine passée.
Ce sera un combat ?
Oui c’est une équipe qui enchaîne les résultats en dents de scie. Elle a c’est vrai un besoin de point important. Maintenant toutes les équipes qu’on rencontre lorsqu’on se déplace on est toujours attendu donc pour nous c’est un challenge supplémentaire en espérant qu’on en sortira vainqueur.
Face à un public qui n’a pas digéré votre départ ?
Chaque fois que j’y suis retourné j’ai été sifflé mais ça fait partie du jeu, d’une carrière. Pour moi ça n’a pas une grande importance. L’importante c’est que l’OM sorte vainqueur du match qu’on va disputer.
Avec un stade qui peut s’enflammer ?
C’est vrai que ça fait partie de ces stades où le public soutien son équipe à tout moment. Cette année je crois qu’ils ont fait un recrutement très judicieux dans le compartiment de jeu. C’est une équipe qui joue bien au ballon, qui se crée beaucoup d’occasion, qui n’a peut-être pas la réussite à l’heure actuelle mais il faut être vigilent jusqu’à la dernière seconde ça sera à nous de faire attention à tout ces paramètres.
Vous avez des contacts avec des joueurs de Lens ?
Je connais des joueurs. Mais je n’ai joué qu'avec Yoann Lachor qui est blessé. Jérôme Leroy j’ai joué avec lui mais pas à Lens.
Quelles relations continuez vous a avoir avec ce club ?
J’ai toujours quelques attaches avec ce club parce qu’il y a des dirigeants avec qui je me suis lié d’amitié, qui travaillent encore et je ne peux pas effacer dix ans de ma carrière comme ça. J’ai gagné deux titres, les deux seuls du club. Pour moi c’est une grande fierté et on ne peut pas oublier. C’est sur. Tous les ans je suis les résultats et le parcours du club.
Quel meilleur souvenir gardez vous ?
La plus forte image que je garderai de mon parcours c’est ce titre gagné en 98 à Auxerre sur la dernière journée, on est rentrée d’Auxerre à 3 heures du matin vous voyez le stade plein à craqué, les supporteurs on fiat nuit blanche pour vous attendre et vous supporter comme ça entre 3 et 4 h du matin ça fait chaud au c½ur.
Avec le temps qui passe l’émotion s’estompe… ?
Avec l’expérience je prends du recul par rapport à tout ça mais au début c’est vrai que lorsque j’y suis retourné la première fois avec Paris, ça m’a peut-être un peu déstabilisé, peut-être je n’en sais rien, mais maintenant je prends du recul. J’analyse les faits et ce qui m’intéresse le plus c’est d’obtenir un résultat avec mes nouvelles couleurs.
De Barcelone l’évolution de Lens vous a surpris ?
Après le titre on a gagné une coupe de la Ligue et l’année suivante ils sont arrivés en demi finale de la coupe de l’UEFA. C’était dans la continuité des choses mais c’est sûr qu’il y a eu un moment d ‘arrêt. Mais il y a tellement de volonté pour que le club reste en haut de l’affiche qu’ils se donnent les moyens pour y arriver. Lens fait partie des meilleurs clubs Français. Maintenant c’est sur qu’il faut qu’il retrouver l’Europe pour pouvoir compléter le potentiel qu’il y a à l’heure actuelle.
Que peut apporte Dehu le défenseur à l’OM qui se cherche offensivement ?
Je ne vais rien apporter de précis. Je vais jouer mon jeu, je ne vais pas changer mes habitudes. Simplement on va continuer à travailler pour trouver des liens entre chaque ligne qui nous permettront d’avoir un jeu plus fluide et de mettre en valeur chaque individualité qui peuvent être présentes dans le groupe à l’heure actuelle.
Vous sentez une motivation particulière pour ce match après la contre performance contre Saint-Étienne ?
Je crois qu’on a pris conscience qu’on a gagné un point parce que le fait d’être revenu comme ça dans le temps additionnel ça nous été déjà arrivé mais pour gagner un match, là on a sauvé notre match par ce but dans le temps additionnel. Maintenant on a pris conscience qu’il faut aller chercher à l’extérieur les points perdus à domicile. Si ça doit passer par une victoire à Lens il faudra aller la chercher. On sait que ça ne sera pas facile du tout. Donc à nous d’avoir la maîtrise du jeu et de mettre en application tout ce qu’on a fait cette semaine parce qu’on a très bien travaillé durant la semaine.
Un match de coupe ?
Oui mais ça peut aussi être un match nous référence et nous servir pour la suite de la saison. Ca peut être le match charnière. Pourquoi pas ?
Comment se fait-il que vous preniez toujours rapidement des responsabilités, de l’importance dans un club ou dans l’équipe ?
Je ne sais pas c’est peut-être dû à ma personnalité, à mon caractère. Les challenges ne m’effrayent pas. Ce n’est pas être prétentieux mais je suis peut-être un homme de challenge aussi et lorsqu’on me donne des responsabilités ça me permet de me surpasser et d’être vraiment moi-même. Ca fait partie de ma personnalité.
Ca veut dire que Dehu n’a pas encore programmé la fin de sa carrière ?
Pour l’instant on va faire la fin de cette saison, on verra par la suite sans brûler les étapes. J’ai pris du retard cette saison.
:napo:
C’est vrai que depuis que j’ai quitté ce club, chaque fois que je retourne jouer au stade Bollaert, j’ai une certaine émotion. Mais maintenant je fais avec le présent et l’avenir et le présent c’est d’aller jouer là bas avec le maillot marseillais.
Derrière ou au milieu ?
Je ne suis pas là pour donner le dispositif tactique, c’est le coach qui fera son choix.
Physiquement vous êtes dans de bonnes conditions ?
Oui j’ai repris l’entraînement depuis maintenant 15 jours tout à fait normalement. Physiquement j’ai travaillé pour arriver à un certain niveau qui pourra me permettre de jouer un match entier.
Des matchs de haut niveau arrivent ?
Oui c’est vrai qu’on va se retrouver face à des équipes qui ont certainement le même objectif que nous. Ca va nous permettre de retrouver peut-être notre vrai visage et de retrouver le niveau de jeu qui est le notre.
Vous allez à Lens avec l’envie de récupérer les deux points perdus au Vélodrome ?
Bien sûr. Chaque point perdu à domicile on se doit de les récupérer en déplacement. Nous on n’a pas besoin entre guillemets de points, ce n’est pas une nécessité, mais on se doit, par rapport aux objectifs qu’on s’est fixé, de récupérer ces points perdus la semaine passée.
Ce sera un combat ?
Oui c’est une équipe qui enchaîne les résultats en dents de scie. Elle a c’est vrai un besoin de point important. Maintenant toutes les équipes qu’on rencontre lorsqu’on se déplace on est toujours attendu donc pour nous c’est un challenge supplémentaire en espérant qu’on en sortira vainqueur.
Face à un public qui n’a pas digéré votre départ ?
Chaque fois que j’y suis retourné j’ai été sifflé mais ça fait partie du jeu, d’une carrière. Pour moi ça n’a pas une grande importance. L’importante c’est que l’OM sorte vainqueur du match qu’on va disputer.
Avec un stade qui peut s’enflammer ?
C’est vrai que ça fait partie de ces stades où le public soutien son équipe à tout moment. Cette année je crois qu’ils ont fait un recrutement très judicieux dans le compartiment de jeu. C’est une équipe qui joue bien au ballon, qui se crée beaucoup d’occasion, qui n’a peut-être pas la réussite à l’heure actuelle mais il faut être vigilent jusqu’à la dernière seconde ça sera à nous de faire attention à tout ces paramètres.
Vous avez des contacts avec des joueurs de Lens ?
Je connais des joueurs. Mais je n’ai joué qu'avec Yoann Lachor qui est blessé. Jérôme Leroy j’ai joué avec lui mais pas à Lens.
Quelles relations continuez vous a avoir avec ce club ?
J’ai toujours quelques attaches avec ce club parce qu’il y a des dirigeants avec qui je me suis lié d’amitié, qui travaillent encore et je ne peux pas effacer dix ans de ma carrière comme ça. J’ai gagné deux titres, les deux seuls du club. Pour moi c’est une grande fierté et on ne peut pas oublier. C’est sur. Tous les ans je suis les résultats et le parcours du club.
Quel meilleur souvenir gardez vous ?
La plus forte image que je garderai de mon parcours c’est ce titre gagné en 98 à Auxerre sur la dernière journée, on est rentrée d’Auxerre à 3 heures du matin vous voyez le stade plein à craqué, les supporteurs on fiat nuit blanche pour vous attendre et vous supporter comme ça entre 3 et 4 h du matin ça fait chaud au c½ur.
Avec le temps qui passe l’émotion s’estompe… ?
Avec l’expérience je prends du recul par rapport à tout ça mais au début c’est vrai que lorsque j’y suis retourné la première fois avec Paris, ça m’a peut-être un peu déstabilisé, peut-être je n’en sais rien, mais maintenant je prends du recul. J’analyse les faits et ce qui m’intéresse le plus c’est d’obtenir un résultat avec mes nouvelles couleurs.
De Barcelone l’évolution de Lens vous a surpris ?
Après le titre on a gagné une coupe de la Ligue et l’année suivante ils sont arrivés en demi finale de la coupe de l’UEFA. C’était dans la continuité des choses mais c’est sûr qu’il y a eu un moment d ‘arrêt. Mais il y a tellement de volonté pour que le club reste en haut de l’affiche qu’ils se donnent les moyens pour y arriver. Lens fait partie des meilleurs clubs Français. Maintenant c’est sur qu’il faut qu’il retrouver l’Europe pour pouvoir compléter le potentiel qu’il y a à l’heure actuelle.
Que peut apporte Dehu le défenseur à l’OM qui se cherche offensivement ?
Je ne vais rien apporter de précis. Je vais jouer mon jeu, je ne vais pas changer mes habitudes. Simplement on va continuer à travailler pour trouver des liens entre chaque ligne qui nous permettront d’avoir un jeu plus fluide et de mettre en valeur chaque individualité qui peuvent être présentes dans le groupe à l’heure actuelle.
Vous sentez une motivation particulière pour ce match après la contre performance contre Saint-Étienne ?
Je crois qu’on a pris conscience qu’on a gagné un point parce que le fait d’être revenu comme ça dans le temps additionnel ça nous été déjà arrivé mais pour gagner un match, là on a sauvé notre match par ce but dans le temps additionnel. Maintenant on a pris conscience qu’il faut aller chercher à l’extérieur les points perdus à domicile. Si ça doit passer par une victoire à Lens il faudra aller la chercher. On sait que ça ne sera pas facile du tout. Donc à nous d’avoir la maîtrise du jeu et de mettre en application tout ce qu’on a fait cette semaine parce qu’on a très bien travaillé durant la semaine.
Un match de coupe ?
Oui mais ça peut aussi être un match nous référence et nous servir pour la suite de la saison. Ca peut être le match charnière. Pourquoi pas ?
Comment se fait-il que vous preniez toujours rapidement des responsabilités, de l’importance dans un club ou dans l’équipe ?
Je ne sais pas c’est peut-être dû à ma personnalité, à mon caractère. Les challenges ne m’effrayent pas. Ce n’est pas être prétentieux mais je suis peut-être un homme de challenge aussi et lorsqu’on me donne des responsabilités ça me permet de me surpasser et d’être vraiment moi-même. Ca fait partie de ma personnalité.
Ca veut dire que Dehu n’a pas encore programmé la fin de sa carrière ?
Pour l’instant on va faire la fin de cette saison, on verra par la suite sans brûler les étapes. J’ai pris du retard cette saison.
:napo:
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