09-10-2004, 13:24
Aragones et le « nègre » d'Arsenal
Le nouveau sélectionneur espagnol Luis Aragones a commis une faute qui risque de lui coûter cher, mercredi au cours d'un entraînement de son équipe. Ignorant ou oubliant qu'il était filmé, il a cru bon d'encourager Antonio Reyes, son jeune attaquant évoluant à Arsenal, par des mots teintés d'un racisme sans nuance à l'égard, apparemment, de Thierry Henry : « Reyes ! Vous voyez clair ! Dites de ma part à la bouse de nègre qui joue à vos côtés à Arsenal que vous êtes meilleur que lui ! ».Cette déclaration grotesque a valu au successeur de Saez une réaction outrée de Robert Pires, jeudi. L'équipier de Henry estime qu'il faut le poursuivre en justice. « Il faut attaquer ce Monsieur pour propos racistes. Il ne doit pas s'en sortir comme ça. Ce qu'il a dit n'est pas drôle du tout ». Aragones, 66 ans, avait cru s'en sortir en parlant d'une « plaisanterie ». Sur Radio Marca, il a nié avoir visé Thierry Henry, mercredi soir.L'affaire fait déjà grand bruit en Angleterre, où l'ancien entraîneur Ron Atkinson a dû quitter son poste de consultant sur une grande chaîne, en avril dernier, après avoir tenu des mots comparables à l'égard de Marcel Desailly après un match de Chelsea, pensant que ses micros étaient débranchés. En Espagne en revanche, seul le quotidien "As" s'est désolidarisé du sélectionneur, les autres se rangeant à la version officielle avec une complaisance déconcertante.Un éditorial signé Alfredo Relano dans "As" disait seulement ceci : « Je sais que Luis (Aragones) n'est pas raciste. Mais personne ne devrait jamais employer ces mots. Il ne les a pas employés pour blesser, mais ce langage obscène et daté (sic) lui pose, nous pose, un problème. Parler de cette façon n'est pas approprié, en privé comme en public, que les caméras soient branchées ou pas. »
Honte à lui et à la presse spagouin à l'exception d'un d'As qui confirme la règle...
Le nouveau sélectionneur espagnol Luis Aragones a commis une faute qui risque de lui coûter cher, mercredi au cours d'un entraînement de son équipe. Ignorant ou oubliant qu'il était filmé, il a cru bon d'encourager Antonio Reyes, son jeune attaquant évoluant à Arsenal, par des mots teintés d'un racisme sans nuance à l'égard, apparemment, de Thierry Henry : « Reyes ! Vous voyez clair ! Dites de ma part à la bouse de nègre qui joue à vos côtés à Arsenal que vous êtes meilleur que lui ! ».Cette déclaration grotesque a valu au successeur de Saez une réaction outrée de Robert Pires, jeudi. L'équipier de Henry estime qu'il faut le poursuivre en justice. « Il faut attaquer ce Monsieur pour propos racistes. Il ne doit pas s'en sortir comme ça. Ce qu'il a dit n'est pas drôle du tout ». Aragones, 66 ans, avait cru s'en sortir en parlant d'une « plaisanterie ». Sur Radio Marca, il a nié avoir visé Thierry Henry, mercredi soir.L'affaire fait déjà grand bruit en Angleterre, où l'ancien entraîneur Ron Atkinson a dû quitter son poste de consultant sur une grande chaîne, en avril dernier, après avoir tenu des mots comparables à l'égard de Marcel Desailly après un match de Chelsea, pensant que ses micros étaient débranchés. En Espagne en revanche, seul le quotidien "As" s'est désolidarisé du sélectionneur, les autres se rangeant à la version officielle avec une complaisance déconcertante.Un éditorial signé Alfredo Relano dans "As" disait seulement ceci : « Je sais que Luis (Aragones) n'est pas raciste. Mais personne ne devrait jamais employer ces mots. Il ne les a pas employés pour blesser, mais ce langage obscène et daté (sic) lui pose, nous pose, un problème. Parler de cette façon n'est pas approprié, en privé comme en public, que les caméras soient branchées ou pas. »
Honte à lui et à la presse spagouin à l'exception d'un d'As qui confirme la règle...