19-09-2004, 17:08
Et Jean-Philippe Durand cause... :smoke1:
On peut parler de situation inquiétante à l’OM ?
Evidemment, il faut se pencher sur cette prestation. On savait que le contexte allait être difficile. Je pense que la fébrilité dont on fait part certains joueurs est là pour le démontrer. C’est un contexte qui n’est pas facile, on attend beaucoup de cette équipe qui n’est pas encore rodée, pas prête, elle manque vraiment d’automatisme et surtout de vie en commun sur le terrain avec des victoires et effectivement, ce n’est pas facile mais on savait au départ qu’on aurait une période difficile en début de saison.
Tous les joueurs sont capables de jouer à l’OM ?
Il est trop tôt pour répondre aujourd’hui à cette question. Les joueurs ne sont pas à leur meilleur niveau. Certains ont montré plus de qualité dans leurs clubs précédents mais je pense que collectivement on s’aperçoit que même les joueurs qui étaient là la saison dernière ne sont pas à leur niveau eux aussi. Au delà des défaillances individuelles, on a encore aujourd’hui un problème collectif.
Combien de temps pour que la mayonnaise prenne ?
On a clôturé notre mercato le 31 août, j’avais dit à José qu’on aurait un mois et demi difficile, qu’il faudrait grappiller des points parce que notre équipe ne serait pas au point et je pense qu’on est en plein dedans. Le match d’hier a montré qu’on avait les capacités pour se bagarrer, arracher une victoire mais je pense qu’on est bien loin du niveau qui peut être le notre aujourd’hui.
L’OM à 2 points du leader mais il y a urgence pour le jeu ?
Bien évidemment on ne pourra pas faire les 32 matchs qui restent cette saison de cette façon. On dépense beaucoup d ‘énergie, à un moment donné je pense qu’il faudra jouer, avoir une circulation de balle, utiliser nos joueurs avec les qualités qu’il ont et surtout arriver à fatiguer l’adversaire avec une force collective. Le match contre Toulouse était surtout une lutte d’hommes à hommes et cette année, je ne pense pas qu’on ait des joueurs qui ont cette qualité là.
Rennes, Bastia ?
Oui cette semaine est importante. On a un déplacement à Rennes avec une équipe qui fait de bons matchs, de bons résultats. Il faudra avant tout être solide derrière. On sait que si on a la capacité de ne pas prendre de but, nous on peut gagner des matchs. On l’a prouvé chaque fois qu’on n’a pas pris de but on a gagné le match. Donc je pense que c’est avant tout ça qu’il faudra bien travailler pour le match de mercredi et bien finir la semaine avec le match contre Bastia. Même si cette victoire est à l’arraché l’important aujourd’hui ce sont les points arrachés qui nous permettent de rester pas trop loin des premiers. C’est ça notre objectif.
Pourquoi ça ne va pas ?
On a plusieurs difficultés. On a tout d’abord des difficultés défensives parce que c’est vrai que notre système à 4 est encore perfectible dans la mesure ou on a très peu de match en commun avec ce système là. Mais hier on a surtout pêché dans la conservation du ballon, ressortir le ballon, on a joué long parce que je pense que derrière on est encore fébrile, on n’est pas assez serein pour sortir les ballons, jouer avec notre milieu qui sont Costa et Pédretti mais qui voient passer le ballon par dessus leurs têtes. Il faut jouer plus avec eux et je pense que l’équipe manque encore de mobilité, de disponibilités et de jeu collectif surtout.
Pas de lien entre le milieu et l’attaque ?
Je pense qu’entre la défense et le milieu, c’est pareil. Le jeu en triangle entre le latéral, le milieu côté et le milieu de terrain ne sont pas en place et aujourd’hui si on veut pouvoir jouer collectivement il faut que ce jeu en triangle se mette en place.
Costa, Pédretti un problème ?
Je ne pense pas. Bien évidemment ils sont en deçà des capacités qu’ils ont mais ils ne sont pas les seuls. Je peux comprendre que pour eux c’était difficile hier. Ils ont lutté, ils ont fait leur match mais on a tout de même joué 70% de ballons longs et on sait que ce n’est pas leur qualité à eux. On sait qu’il leur faut des ballons dans les pieds parce qu’ils sont capables de distribuer le jeu plutôt que de lutter sur le deuxième ballon comme on leur a demandé. On peut le faire parce qu’à un moment donné il faut le faire parce qu’on est une équipe et qu’on joue contre des adversaires motivés comme peuvent l’être les adversaires de l’OM. Il faut savoir lutter sur ces deuxièmes ballons mai aussi savoir alterner ce jeu de combat pour récupérer les ballons et ce jeu collectif de conservation pour fatiguer l’adversaire qui ne lâche rien du début à la fin.
Le psychique ?
Le psychique est important. C’est vrai que lorsque vous entrez dans ce stade Vélodrome il y a une certaine tension. Je pense que pour certains joueurs, notamment ceux qui découvrent le club ça peut être déstabilisant je pense mais je reste persuadé qu’on a des joueurs de caractère avec une certaine expérience mais aussi une certaine sérénité en eux qui va leur faire dépasser ce problème environnemental. On est tous très conscient que ce sont les points, le classement qui feront que l’environnement sera derrière cette équipe ou ne le sera pas mais je pense qu’on a les moyens de passer au dessus de ça avec les joueurs qu’on a.
Une victoire à Rennes pourrait être le déclic ?
Peut importe le déclic moi je pense qu’il faut surtout être performent et régulier dans la performance. Evidemment l’absence de Fred Dehu nous pose des problèmes à la fois dans le groupe et sur le terrain. Je ne sais pas si le déclic est pour maintenant mais je pense qu’il faut s’accrocher et prendre des points.
Manque un patron ?
Ça manque de sérénité derrière pour sortir le ballon. Il faut quelqu’un qui commande. On sait que derrière on n’a pas forcément des joueurs qui sont des leaders par la parole. Dans une équipe comme la notre, dans un système comme le notre, on a besoin d’un leader avec une forte personnalité derrière qui sache à un moment donné replacer les gens. En première mi temps lorsqu’on ressortait les ballons il était criant que notre défense était trop basse. Elle était longue à remonter et quelqu’un d’expérience comme Fred Dehu aurait été capable de nous amener ça et aurait été aussi capable de sortir les ballons proprement sur les jeux longs ou les jeux courts. Aujourd’hui les joueurs qui sont derrière sont un peu hésitants et manquent de confiance pour pouvoir le faire.
Le passage en 4-4-2 était prématuré ?
On peut se poser la question. On se la pose aussi mais vous savez après le match de Nice, on s’est posé la question on voulait plus de soutien devant, plus de jeu mais finalement on l’a pas plus. L’équilibre est dur çà trouver mais ce n’est pas évident. C’est vrai qu’on peut faire machine arrière mais je ne pense pas que le système soit à remettre en cause aujourd’hui. C’est plus la confiance, les matchs qui nous apporteront l’équilibre dans notre équipe.
Pédretti trop jeune ?
Benoît joue au milieu. Nous, c’est surtout derrière qui nous manque quelqu’un. Je pense qu’aujourd’hui les joueurs sont trop respectueux les uns les autres. Ils ne se parlent pas assez, ils ne sont pas assez exigeants les uns envers les autres. Je pense qu’il y a déjà eu un mieux dans cet état d’esprit. Ils nous l’ont dit. Ils savent qu’ils sont de bons joueurs donc ils se respectent trop. Moi j’ai aussi expliqué qu’il y a dix ans il y avait aussi de bons joueurs mais que parfois on se mettait sur la gueule. Si on est trop gentil entre nous, l’équipe ne progresse pas et on est en deçà des possibilités d’une équipe.
Ce qui est positif c’est que les joueurs sont conscients de la situation, de leur niveau de jeu, de leur implication dans l’équipe. De ce côté-là on n’est pas face à des gens inconscients. Ils sont parfaitement conscients de la situation. On savait que ce match contre Toulouse allait être difficile, on avait dit l’objectif c’est de gagner 1 à 0, d’avoir un état d’esprit tout autre qu’à Sochaux, à Sochaux on a mieux joué au ballon, on a fait des choses intéressantes, mais on était en deçà, on n’est pas allé chercher notre adversaire. Peut-être que si ce match contre Toulouse on l’aurait fait à l’extérieur, ça aurait été un tout autre match. Les joueurs lisent la presse, voient les choses. Ils essayent d’évacuer mais on a ça dans un coin de la tête.
Mais ils savent qu’ils sont à Marseille ?
Oui parfois on sait mais face au truc ce n’est plus pareil. Même si on se l’imagine après…
Barthez ?
Rien à dire. Si on peut lui reprocher de ne pas avoir marqué de but. A un moment donné une équipe… Le déclic peut se produire sur un match comme ça. A la mi-temps on mène un à zéro c’est un miracle, et à un moment donné chacun apporte sa pierre à l’édifice. Fabien a fait son match hier, peut-être qu’à Rennes un attaquant marquera un but et on gagnera un à zéro. Fabien a été parfait hier soir.
Dans une équipe lorsqu’un gars est en difficulté, un autre va rattraper son erreur. Peut-être qu’hier soir, certains ont pris confiance que la défaillance de l’équipe a été rattrapée par Fabien. A un moment donné il va falloir renvoyer l’ascenseur. Après ça sera un autre qui rattrapera l’erreur de l’autre et c’est comme ça qu’une équipe progresse et devient une force collective.
Rennes ?
J’ai regarde le match contre Bordeaux, c’est une équipe qui joue bien, qui défend bien. Elle a un système un peu particulier puisqu’elle joue avec Frei seul devant mais rapidement c’est une équipe qui a des joueurs vites sur le côtés. Ils amènent un surnombre. Un peu comme l’a fait Toulouse puisque même avec deux attaquants que Dalmat ou Taider arrivaient à apporter du surnombre. C’est une équipe qui se transforme rapidement. En match amical au mois de juillet on était en difficulté parce que c’est une équipe qui joue bien, encore une équipe sérieuse. Puis franchement lorsqu’on prépare les matchs, on regarde les cassettes de nos adversaires sur les matchs précédents. J’ai regardé Toulouse à Nantes et quand je le compare avec celui qu’ils font à Marseille, je me dis c’est pas la même équipe. L’envie, le pressing, la débauche d’énergie qu’il y a entre les deux matchs… C’est là vraiment qu’on prend conscience de la différence d’un championnat que fait l’OM et celui que fait une autre équipe. Evidemment ce n’est pas une excuse. Ca on le sait mais franchement c’est un paramètre à prendre en compte et que les joueurs doivent intégrer fortement parce qu’on sait que tous les matchs seront des matchs au couteau. Ca va être pareil à Rennes.
Il faut arriver à se hisser au niveau de l’adversaire au niveau de l’engagement et après mettre en avant son jeu collectif pour gagner les matchs.
Lorsqu’on affiche l’équipe de Metz au tableau on se dit je suis sélectionneur qui je prends ? A un moment donné il fait savoir qui on est et ce qu’on fait. Moi aussi j’ai démarré ma carrière et c’est vrai que lorsque j’ai démarré à Toulouse et que je jouais contre Bordeaux ou Marseille et qu’en face il y avait les joueurs de l’équipe de France, je faisais mon match à fond et même plus parce que je voulais montrer que même face à de grands joueurs je pouvais m’imposer. C’est ce qui se passe aujourd’hui contre nous.
Il est impératif de ramener un résultat de Rennes. Nos deux prestations à l’extérieur n’ont pas été à la hauteur de nos ambitions. J’espère que celui là sera un cran au dessus de nos prestations à l’extérieur depuis le début de la saison.
la caution Marseillaise a la pression ? Il est menacé ?
Franchement, le discours en interne dans le staff ne tourne pas autour de ça. On est plus préoccupé par la préparation de l’équipe, comment discuter avec les joueurs et franchir ce cap parce que le temps presse et il faut essayer d’avancer.
Les joueurs découvrent l’environnement ?
C’est vrai que Pédretti à Sochaux les articles dans les journaux c’était différent. Même si on lui dit à Marseille, c’est difficile, débuter un match dans les circonstances où on l’a débuté, c’est différent. Maintenant. Je pense qu’ils ont le caractère pour passer au dessus de ça mais ça reste des humains. Dans les situations délicates ils ne sont pas forcément bien dans leurs baskets non plus. Même des joueurs qui ont 50 sélections en équipe nationale.
Les blessés de retour à Rennes ?
Hemdani je ne pense pas. Dehu non, Ferreira sûrement...
:mf_bluesb
On peut parler de situation inquiétante à l’OM ?
Evidemment, il faut se pencher sur cette prestation. On savait que le contexte allait être difficile. Je pense que la fébrilité dont on fait part certains joueurs est là pour le démontrer. C’est un contexte qui n’est pas facile, on attend beaucoup de cette équipe qui n’est pas encore rodée, pas prête, elle manque vraiment d’automatisme et surtout de vie en commun sur le terrain avec des victoires et effectivement, ce n’est pas facile mais on savait au départ qu’on aurait une période difficile en début de saison.
Tous les joueurs sont capables de jouer à l’OM ?
Il est trop tôt pour répondre aujourd’hui à cette question. Les joueurs ne sont pas à leur meilleur niveau. Certains ont montré plus de qualité dans leurs clubs précédents mais je pense que collectivement on s’aperçoit que même les joueurs qui étaient là la saison dernière ne sont pas à leur niveau eux aussi. Au delà des défaillances individuelles, on a encore aujourd’hui un problème collectif.
Combien de temps pour que la mayonnaise prenne ?
On a clôturé notre mercato le 31 août, j’avais dit à José qu’on aurait un mois et demi difficile, qu’il faudrait grappiller des points parce que notre équipe ne serait pas au point et je pense qu’on est en plein dedans. Le match d’hier a montré qu’on avait les capacités pour se bagarrer, arracher une victoire mais je pense qu’on est bien loin du niveau qui peut être le notre aujourd’hui.
L’OM à 2 points du leader mais il y a urgence pour le jeu ?
Bien évidemment on ne pourra pas faire les 32 matchs qui restent cette saison de cette façon. On dépense beaucoup d ‘énergie, à un moment donné je pense qu’il faudra jouer, avoir une circulation de balle, utiliser nos joueurs avec les qualités qu’il ont et surtout arriver à fatiguer l’adversaire avec une force collective. Le match contre Toulouse était surtout une lutte d’hommes à hommes et cette année, je ne pense pas qu’on ait des joueurs qui ont cette qualité là.
Rennes, Bastia ?
Oui cette semaine est importante. On a un déplacement à Rennes avec une équipe qui fait de bons matchs, de bons résultats. Il faudra avant tout être solide derrière. On sait que si on a la capacité de ne pas prendre de but, nous on peut gagner des matchs. On l’a prouvé chaque fois qu’on n’a pas pris de but on a gagné le match. Donc je pense que c’est avant tout ça qu’il faudra bien travailler pour le match de mercredi et bien finir la semaine avec le match contre Bastia. Même si cette victoire est à l’arraché l’important aujourd’hui ce sont les points arrachés qui nous permettent de rester pas trop loin des premiers. C’est ça notre objectif.
Pourquoi ça ne va pas ?
On a plusieurs difficultés. On a tout d’abord des difficultés défensives parce que c’est vrai que notre système à 4 est encore perfectible dans la mesure ou on a très peu de match en commun avec ce système là. Mais hier on a surtout pêché dans la conservation du ballon, ressortir le ballon, on a joué long parce que je pense que derrière on est encore fébrile, on n’est pas assez serein pour sortir les ballons, jouer avec notre milieu qui sont Costa et Pédretti mais qui voient passer le ballon par dessus leurs têtes. Il faut jouer plus avec eux et je pense que l’équipe manque encore de mobilité, de disponibilités et de jeu collectif surtout.
Pas de lien entre le milieu et l’attaque ?
Je pense qu’entre la défense et le milieu, c’est pareil. Le jeu en triangle entre le latéral, le milieu côté et le milieu de terrain ne sont pas en place et aujourd’hui si on veut pouvoir jouer collectivement il faut que ce jeu en triangle se mette en place.
Costa, Pédretti un problème ?
Je ne pense pas. Bien évidemment ils sont en deçà des capacités qu’ils ont mais ils ne sont pas les seuls. Je peux comprendre que pour eux c’était difficile hier. Ils ont lutté, ils ont fait leur match mais on a tout de même joué 70% de ballons longs et on sait que ce n’est pas leur qualité à eux. On sait qu’il leur faut des ballons dans les pieds parce qu’ils sont capables de distribuer le jeu plutôt que de lutter sur le deuxième ballon comme on leur a demandé. On peut le faire parce qu’à un moment donné il faut le faire parce qu’on est une équipe et qu’on joue contre des adversaires motivés comme peuvent l’être les adversaires de l’OM. Il faut savoir lutter sur ces deuxièmes ballons mai aussi savoir alterner ce jeu de combat pour récupérer les ballons et ce jeu collectif de conservation pour fatiguer l’adversaire qui ne lâche rien du début à la fin.
Le psychique ?
Le psychique est important. C’est vrai que lorsque vous entrez dans ce stade Vélodrome il y a une certaine tension. Je pense que pour certains joueurs, notamment ceux qui découvrent le club ça peut être déstabilisant je pense mais je reste persuadé qu’on a des joueurs de caractère avec une certaine expérience mais aussi une certaine sérénité en eux qui va leur faire dépasser ce problème environnemental. On est tous très conscient que ce sont les points, le classement qui feront que l’environnement sera derrière cette équipe ou ne le sera pas mais je pense qu’on a les moyens de passer au dessus de ça avec les joueurs qu’on a.
Une victoire à Rennes pourrait être le déclic ?
Peut importe le déclic moi je pense qu’il faut surtout être performent et régulier dans la performance. Evidemment l’absence de Fred Dehu nous pose des problèmes à la fois dans le groupe et sur le terrain. Je ne sais pas si le déclic est pour maintenant mais je pense qu’il faut s’accrocher et prendre des points.
Manque un patron ?
Ça manque de sérénité derrière pour sortir le ballon. Il faut quelqu’un qui commande. On sait que derrière on n’a pas forcément des joueurs qui sont des leaders par la parole. Dans une équipe comme la notre, dans un système comme le notre, on a besoin d’un leader avec une forte personnalité derrière qui sache à un moment donné replacer les gens. En première mi temps lorsqu’on ressortait les ballons il était criant que notre défense était trop basse. Elle était longue à remonter et quelqu’un d’expérience comme Fred Dehu aurait été capable de nous amener ça et aurait été aussi capable de sortir les ballons proprement sur les jeux longs ou les jeux courts. Aujourd’hui les joueurs qui sont derrière sont un peu hésitants et manquent de confiance pour pouvoir le faire.
Le passage en 4-4-2 était prématuré ?
On peut se poser la question. On se la pose aussi mais vous savez après le match de Nice, on s’est posé la question on voulait plus de soutien devant, plus de jeu mais finalement on l’a pas plus. L’équilibre est dur çà trouver mais ce n’est pas évident. C’est vrai qu’on peut faire machine arrière mais je ne pense pas que le système soit à remettre en cause aujourd’hui. C’est plus la confiance, les matchs qui nous apporteront l’équilibre dans notre équipe.
Pédretti trop jeune ?
Benoît joue au milieu. Nous, c’est surtout derrière qui nous manque quelqu’un. Je pense qu’aujourd’hui les joueurs sont trop respectueux les uns les autres. Ils ne se parlent pas assez, ils ne sont pas assez exigeants les uns envers les autres. Je pense qu’il y a déjà eu un mieux dans cet état d’esprit. Ils nous l’ont dit. Ils savent qu’ils sont de bons joueurs donc ils se respectent trop. Moi j’ai aussi expliqué qu’il y a dix ans il y avait aussi de bons joueurs mais que parfois on se mettait sur la gueule. Si on est trop gentil entre nous, l’équipe ne progresse pas et on est en deçà des possibilités d’une équipe.
Ce qui est positif c’est que les joueurs sont conscients de la situation, de leur niveau de jeu, de leur implication dans l’équipe. De ce côté-là on n’est pas face à des gens inconscients. Ils sont parfaitement conscients de la situation. On savait que ce match contre Toulouse allait être difficile, on avait dit l’objectif c’est de gagner 1 à 0, d’avoir un état d’esprit tout autre qu’à Sochaux, à Sochaux on a mieux joué au ballon, on a fait des choses intéressantes, mais on était en deçà, on n’est pas allé chercher notre adversaire. Peut-être que si ce match contre Toulouse on l’aurait fait à l’extérieur, ça aurait été un tout autre match. Les joueurs lisent la presse, voient les choses. Ils essayent d’évacuer mais on a ça dans un coin de la tête.
Mais ils savent qu’ils sont à Marseille ?
Oui parfois on sait mais face au truc ce n’est plus pareil. Même si on se l’imagine après…
Barthez ?
Rien à dire. Si on peut lui reprocher de ne pas avoir marqué de but. A un moment donné une équipe… Le déclic peut se produire sur un match comme ça. A la mi-temps on mène un à zéro c’est un miracle, et à un moment donné chacun apporte sa pierre à l’édifice. Fabien a fait son match hier, peut-être qu’à Rennes un attaquant marquera un but et on gagnera un à zéro. Fabien a été parfait hier soir.
Dans une équipe lorsqu’un gars est en difficulté, un autre va rattraper son erreur. Peut-être qu’hier soir, certains ont pris confiance que la défaillance de l’équipe a été rattrapée par Fabien. A un moment donné il va falloir renvoyer l’ascenseur. Après ça sera un autre qui rattrapera l’erreur de l’autre et c’est comme ça qu’une équipe progresse et devient une force collective.
Rennes ?
J’ai regarde le match contre Bordeaux, c’est une équipe qui joue bien, qui défend bien. Elle a un système un peu particulier puisqu’elle joue avec Frei seul devant mais rapidement c’est une équipe qui a des joueurs vites sur le côtés. Ils amènent un surnombre. Un peu comme l’a fait Toulouse puisque même avec deux attaquants que Dalmat ou Taider arrivaient à apporter du surnombre. C’est une équipe qui se transforme rapidement. En match amical au mois de juillet on était en difficulté parce que c’est une équipe qui joue bien, encore une équipe sérieuse. Puis franchement lorsqu’on prépare les matchs, on regarde les cassettes de nos adversaires sur les matchs précédents. J’ai regardé Toulouse à Nantes et quand je le compare avec celui qu’ils font à Marseille, je me dis c’est pas la même équipe. L’envie, le pressing, la débauche d’énergie qu’il y a entre les deux matchs… C’est là vraiment qu’on prend conscience de la différence d’un championnat que fait l’OM et celui que fait une autre équipe. Evidemment ce n’est pas une excuse. Ca on le sait mais franchement c’est un paramètre à prendre en compte et que les joueurs doivent intégrer fortement parce qu’on sait que tous les matchs seront des matchs au couteau. Ca va être pareil à Rennes.
Il faut arriver à se hisser au niveau de l’adversaire au niveau de l’engagement et après mettre en avant son jeu collectif pour gagner les matchs.
Lorsqu’on affiche l’équipe de Metz au tableau on se dit je suis sélectionneur qui je prends ? A un moment donné il fait savoir qui on est et ce qu’on fait. Moi aussi j’ai démarré ma carrière et c’est vrai que lorsque j’ai démarré à Toulouse et que je jouais contre Bordeaux ou Marseille et qu’en face il y avait les joueurs de l’équipe de France, je faisais mon match à fond et même plus parce que je voulais montrer que même face à de grands joueurs je pouvais m’imposer. C’est ce qui se passe aujourd’hui contre nous.
Il est impératif de ramener un résultat de Rennes. Nos deux prestations à l’extérieur n’ont pas été à la hauteur de nos ambitions. J’espère que celui là sera un cran au dessus de nos prestations à l’extérieur depuis le début de la saison.
la caution Marseillaise a la pression ? Il est menacé ?
Franchement, le discours en interne dans le staff ne tourne pas autour de ça. On est plus préoccupé par la préparation de l’équipe, comment discuter avec les joueurs et franchir ce cap parce que le temps presse et il faut essayer d’avancer.
Les joueurs découvrent l’environnement ?
C’est vrai que Pédretti à Sochaux les articles dans les journaux c’était différent. Même si on lui dit à Marseille, c’est difficile, débuter un match dans les circonstances où on l’a débuté, c’est différent. Maintenant. Je pense qu’ils ont le caractère pour passer au dessus de ça mais ça reste des humains. Dans les situations délicates ils ne sont pas forcément bien dans leurs baskets non plus. Même des joueurs qui ont 50 sélections en équipe nationale.
Les blessés de retour à Rennes ?
Hemdani je ne pense pas. Dehu non, Ferreira sûrement...
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