26-07-2004, 14:09
Fini le mercato et ses rumeurs mytho, tous à vos Stylos !
T’es pas trop JO ? Retourne te faire les os parce qu’ici on veut du portrait d’athlètes qui sont passés par la case aux cinq anneaux.
J'ouvre le bal ...
MUHAMMAD ALI
[size=3][indent] [/indent]« Je suis le plus grand, le plus beau, le plus fort ! … » Même si ces propos sont déconcertant, l’éloquent palmarès du boxeur incite a l’indulgence et au respect. Jugez : après sa médaille d’or acquise aux Jeux de Rome en 1960, il aligna une terrible série de 56 victoires dont 37 K.O. pour 5 défaites en 61 combats professionnels. Cassius Clay, disputa 24 championnats du monde, triomphant à 22 reprises et ne concédant que 2 petites défaites. Jusqu’ici, personne n’a fait mieux dans la catégorie poids lourds.
Né le 17 janvier 1942 à Louisville dans le Kentucky, Cassius Marcellus Clay est le descendant d’un esclave de l’ambassadeur américain en Russie, qui prit le nom de son patron : Cassius Marcellus Clay.
Tout bambin, il se découvre un instinct combatif et sont destin s’ébauche sur un coup de colère : « si j’attrape celui qui a volé mon vélo, je l’écrase en bouillie ! » dit-il au policier qui enregistre sa plainte, Joe Martin.
« Comme tu ne sais pas comment il est bâti, il faudrait d’abord que tu apprenne a boxer … Tu veux tenter ? » interroge le poulet, évaluant sa musculature charismatique.
Il faut croire que le flic n’était pas un novice dans ce sport endurant puisqu’il mena la carrière du jeune boxeur noir jusqu’aux fameux Jeux Olympiques de Rome lors de l’année 1960.
Mais entre-temps, Cassius avait décroché le titre de champion amateur des Etats-Unis, catégorie mi-lourds, puis enlevé par deux fois, à la suite, le trophée le plus envié des jeunes boxeurs, les « Golden Gloves » en 1959 et 1960. Ne trouvant plus d’adversaire à sa taille, il s’attaque à la marche au-dessus, dont il rêvait de devenir le champion incontesté. Il décrocha le titre convoité en 1960 !
C’était l’année des Jeux Olympiques à Rome : Malgré la hâte de son élève, impatient de s’imposer dans la catégorie des grands, son entraîneur le fit sagement redescendre dans le niveau inférieur, sa catégorie naturelle : les mi-lourds.
Pour lui, qui venait d’atteindre fraîchement ses 18 printemps, le combat en finale à Rome contre le boxeur prometteur Polonais, Piotr Swiercz…. Euh ! Zbigniew Pietrzykowski fut une simple formalité. Pendant les deux rounds il se livra, les bras ballants à une sorte de danse autour de son adversaire, esquivant tous les coups qui lui étaient destinés. Puis, il se déchaîna au troisième round et infligea une telle punition au Polak que celui-ci, bien que terminant debout, désigna du geste le vainqueur sous les amas d’applaudissement du public bizarrement haranguer par ce que fais le boxeur. Personne n’imagina que ce jeune homme enfilera son costume de harangue entre deux uppercuts plus tard ! Le titre olympique venait de lui ouvrir une voie triomphale ou il allait régner sur la catégorie poids lourds pendant dix huit, longues et douloureuses pour ses adversaires, années.
Il conquiert son premier titre de champion du monde le 25 février 1964, en battant Sonny Liston, par abandon à la 7e reprise. Puis, le 22 novembre 1966 il rencontre Floyd Patterson, le meilleur poids lourds de l’époque qu’il bat par arrêt de l’arbitre au 12e round à Las Vegas sous une foule enthousiasmé.
Grisé par la popularité acquise à la force des points, le bombardier noir se lance dans de discours politique et adhère au Black Muslims et devient : Muhammad Ali. Après son refus d’aller se battre sous le drapeau américain au Vietnam, en 1967 le grand jury à Houston au Texas le condamne à 5 de prisons et 10 000 d’amende. Mais coups de théâtre, le 20 juin 1970 à 28 ans il est autorisé à remonter sur un ring car il a été amnistié.
Il exprime aussitôt son désir de récupérer le titre mondial que détient Joe Frazier : le 8 mars 1971 à New York dans un Madison Square Garden en furie, Muhammad Ali, ancien champion Olympique en 1960 affronte Joe Frazier, ancien champion Olympique en 1964. Tandis que la foule s’attendait à un miracle, l’absence du ring fut cruelle et fut nettement perdre Ali aux poings : Humiliation d’un direct du gauche Fraize lui infligea le premier knock-down de sa carrière.
C’est au tour de George Foreman, ancien champion olympique en 1968 d’être battu au Kinshasa, ex-Zaïre, par un Muhammad Ali virevoltant pendant 7 rounds avant de l'abattre d’une rafale de gauches ! Droites ! au 8e round ! Magique ! C’est alors qu’il repris sa couronne mondiale des poids lourds.
Après avoir fait des combats moins reluisants comme contre Leon Spinks, il sera inusable puisqu’il infligea une punition démoniaque à l’aîné des Spinks qui lui fit pratiquement arrêter sa carrière !! Mais en 1980 ce fut le combat de trop : Sévèrement puni par Larry Holmes, Ali le visage tuméfié ne répond pas a l’appel de l’arbitre lors du 11e round. Un an il est atteint de la maladie de Parkinson, un « punch drunk ».
Un ultime hommage lui sera rendu au soir du 19 juillet 1996 à Atlanta : il alluma la flamme olympique. Mais le champion des champions fut encore une fois la vedette d’un événement émouvant : une cérémonie à la mi-temps d’un match de basket-ball ou le président, Juan Antonio Samaranch, lui restitua une médaille d’or symbolique, réplique de celle gagnée sur le ring 36 années plus tôt. Ce trophée, Ali à son retour d’Italie, l’aurait jeté de dégoût et de dépit dans les eaux du fleuve Ohio en signe de protestation contre l’attitude abattre des Blancs racistes du Kentucky. Cette histoire, colportée par la rumeur, Ali l’avait tout simplement inventée pour expliquer la disparition de sa médaille … un beau mensonge auquel tout le monde de l’époque crut !
Depuis il reçut sur le revers de sa veste une petite colombe en or en symbole de messager de la paix au siège de l’ONU par Kofi Annan, tandis que Kofi recevait des gants de boxe rouges portant l’autographe du patron des patrons.
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T’es pas trop JO ? Retourne te faire les os parce qu’ici on veut du portrait d’athlètes qui sont passés par la case aux cinq anneaux.
J'ouvre le bal ...
MUHAMMAD ALI
[size=3][indent] [/indent]« Je suis le plus grand, le plus beau, le plus fort ! … » Même si ces propos sont déconcertant, l’éloquent palmarès du boxeur incite a l’indulgence et au respect. Jugez : après sa médaille d’or acquise aux Jeux de Rome en 1960, il aligna une terrible série de 56 victoires dont 37 K.O. pour 5 défaites en 61 combats professionnels. Cassius Clay, disputa 24 championnats du monde, triomphant à 22 reprises et ne concédant que 2 petites défaites. Jusqu’ici, personne n’a fait mieux dans la catégorie poids lourds.
Né le 17 janvier 1942 à Louisville dans le Kentucky, Cassius Marcellus Clay est le descendant d’un esclave de l’ambassadeur américain en Russie, qui prit le nom de son patron : Cassius Marcellus Clay.
Tout bambin, il se découvre un instinct combatif et sont destin s’ébauche sur un coup de colère : « si j’attrape celui qui a volé mon vélo, je l’écrase en bouillie ! » dit-il au policier qui enregistre sa plainte, Joe Martin.
« Comme tu ne sais pas comment il est bâti, il faudrait d’abord que tu apprenne a boxer … Tu veux tenter ? » interroge le poulet, évaluant sa musculature charismatique.
Il faut croire que le flic n’était pas un novice dans ce sport endurant puisqu’il mena la carrière du jeune boxeur noir jusqu’aux fameux Jeux Olympiques de Rome lors de l’année 1960.
Mais entre-temps, Cassius avait décroché le titre de champion amateur des Etats-Unis, catégorie mi-lourds, puis enlevé par deux fois, à la suite, le trophée le plus envié des jeunes boxeurs, les « Golden Gloves » en 1959 et 1960. Ne trouvant plus d’adversaire à sa taille, il s’attaque à la marche au-dessus, dont il rêvait de devenir le champion incontesté. Il décrocha le titre convoité en 1960 !
C’était l’année des Jeux Olympiques à Rome : Malgré la hâte de son élève, impatient de s’imposer dans la catégorie des grands, son entraîneur le fit sagement redescendre dans le niveau inférieur, sa catégorie naturelle : les mi-lourds.
Pour lui, qui venait d’atteindre fraîchement ses 18 printemps, le combat en finale à Rome contre le boxeur prometteur Polonais, Piotr Swiercz…. Euh ! Zbigniew Pietrzykowski fut une simple formalité. Pendant les deux rounds il se livra, les bras ballants à une sorte de danse autour de son adversaire, esquivant tous les coups qui lui étaient destinés. Puis, il se déchaîna au troisième round et infligea une telle punition au Polak que celui-ci, bien que terminant debout, désigna du geste le vainqueur sous les amas d’applaudissement du public bizarrement haranguer par ce que fais le boxeur. Personne n’imagina que ce jeune homme enfilera son costume de harangue entre deux uppercuts plus tard ! Le titre olympique venait de lui ouvrir une voie triomphale ou il allait régner sur la catégorie poids lourds pendant dix huit, longues et douloureuses pour ses adversaires, années.
Il conquiert son premier titre de champion du monde le 25 février 1964, en battant Sonny Liston, par abandon à la 7e reprise. Puis, le 22 novembre 1966 il rencontre Floyd Patterson, le meilleur poids lourds de l’époque qu’il bat par arrêt de l’arbitre au 12e round à Las Vegas sous une foule enthousiasmé.
Grisé par la popularité acquise à la force des points, le bombardier noir se lance dans de discours politique et adhère au Black Muslims et devient : Muhammad Ali. Après son refus d’aller se battre sous le drapeau américain au Vietnam, en 1967 le grand jury à Houston au Texas le condamne à 5 de prisons et 10 000 d’amende. Mais coups de théâtre, le 20 juin 1970 à 28 ans il est autorisé à remonter sur un ring car il a été amnistié.
Il exprime aussitôt son désir de récupérer le titre mondial que détient Joe Frazier : le 8 mars 1971 à New York dans un Madison Square Garden en furie, Muhammad Ali, ancien champion Olympique en 1960 affronte Joe Frazier, ancien champion Olympique en 1964. Tandis que la foule s’attendait à un miracle, l’absence du ring fut cruelle et fut nettement perdre Ali aux poings : Humiliation d’un direct du gauche Fraize lui infligea le premier knock-down de sa carrière.
C’est au tour de George Foreman, ancien champion olympique en 1968 d’être battu au Kinshasa, ex-Zaïre, par un Muhammad Ali virevoltant pendant 7 rounds avant de l'abattre d’une rafale de gauches ! Droites ! au 8e round ! Magique ! C’est alors qu’il repris sa couronne mondiale des poids lourds.
Après avoir fait des combats moins reluisants comme contre Leon Spinks, il sera inusable puisqu’il infligea une punition démoniaque à l’aîné des Spinks qui lui fit pratiquement arrêter sa carrière !! Mais en 1980 ce fut le combat de trop : Sévèrement puni par Larry Holmes, Ali le visage tuméfié ne répond pas a l’appel de l’arbitre lors du 11e round. Un an il est atteint de la maladie de Parkinson, un « punch drunk ».
Un ultime hommage lui sera rendu au soir du 19 juillet 1996 à Atlanta : il alluma la flamme olympique. Mais le champion des champions fut encore une fois la vedette d’un événement émouvant : une cérémonie à la mi-temps d’un match de basket-ball ou le président, Juan Antonio Samaranch, lui restitua une médaille d’or symbolique, réplique de celle gagnée sur le ring 36 années plus tôt. Ce trophée, Ali à son retour d’Italie, l’aurait jeté de dégoût et de dépit dans les eaux du fleuve Ohio en signe de protestation contre l’attitude abattre des Blancs racistes du Kentucky. Cette histoire, colportée par la rumeur, Ali l’avait tout simplement inventée pour expliquer la disparition de sa médaille … un beau mensonge auquel tout le monde de l’époque crut !
Depuis il reçut sur le revers de sa veste une petite colombe en or en symbole de messager de la paix au siège de l’ONU par Kofi Annan, tandis que Kofi recevait des gants de boxe rouges portant l’autographe du patron des patrons.
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[size=4]ALI BUMAYE ![/size]
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"La PLUS GRANDE COUILLONANDE DEPUIS 10 ANS, OUI ! " @ R*B
"Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé !"