23-11-2004, 18:43
Habib Beye
L’ambiance est morose ?
Je ne sais pas si elle est morose, elle est un peu tendue, c’est sûr. Ce résultat à Ajaccio nous a un peu abattus de par nos performances, moi le premier. C’est difficile à digérer, mais ça ne nous empêche pas de travailler. Il faut essayer de positiver et essayer de trouver la motivation pour aborder le match contre Nantes qui sera, je crois capital, dans une ambiance qu’on connaît. Ça fait partie de l’environnement du moment, il faut faire avec. Il faut essayer de passer outre et se dépasser pour pouvoir faire un match correct.
Vous vous dites que la situation n’est pas catastrophique ?
Lorsqu’on regarde le classement, par rapport à Paris ou à Monaco, on est dans le même temps, mais par rapport à Lyon, on est très, très loin. C’est un avis partagé, mais c’est vrai qu’on n’est pas là où on voudrait être mais par contre par rapport à nos performances, je pense qu’on a la place qu’on mérite et qu’il faut essayer de donner beaucoup plus pour espérer recoller et espérer jouer les trois premières places.
On attendait une révolte, le match d’Ajaccio inquiète ?
Il vous inquiète à vous, il nous inquiète plus encore plus à nous joueurs, lorsque vous faites ce genre de prestation, vous vous posez des questions. C’est une prise de conscience qu’il faut avoir, chacun et collectivement. Je ne vois pas pourquoi on ne serait pas capables de renouveler des matchs comme celui contre Monaco. Il y a trop d’écart avec celui d’Ajaccio. Il faut essayer de faire en sorte que nos prestations soient les plus régulières possible.
Le groupe discute ?
Depuis le match d’Ajaccio je ne suis pas avec le groupe, mais vous savez, on peut discuter tant qu’on veut, mais c’est chacun qui doit se prendre en charge et faire beaucoup plus collectivement parce que pour l’instant ce n’est pas assez. Si j’avais des solutions, je les donnerais. C’est au groupe de se révéler et voilà.
Dans ce cas, la solution est le changement d’entraîneur ?
Parce que ce n’est pas l’entraîneur qui est en faute. Si on joue comme à Ajaccio vous pouvez mettre l’entraîneur que vous voulez. Il faut arrêter de parler entraîneur, président, environnement. Non c’est à nous joueurs à en faire plus tout simplement
Vous en parlez entre vous ?
Oui on en parle.
Qu’en ressort-il ?
Qu’il faut faire beaucoup plus collectivement. Individuellement personne n’est à son niveau aujourd’hui. On doit tous se remettre en question et que chacun prenne ses responsabilités collectivement. Il faut qu’on donne beaucoup plus. On fait un bon match contre Monaco, après on redescend. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être qu’on a besoin d‘être sous pression, de jouer contre une grosse cylindrée, peut-être c’est un manque de motivation, je ne sais pas c’est à nous à trouver. C’est nous qui avons les clefs aujourd’hui.
Faire plus vous le dites à tous les matchs ?
Celui qui rentre sur le terrain en disant aujourd’hui, je ne vais pas faire grand chose, ce n’est pas la peine qu’il rentre sur le terrain. Chaque joueur et collectivement on rentre sur le terrain pour faire quelque chose, après, il manque ce que vous avez vu ce week-end. C’est à nous de trouver ce qu’il manque.
Il y a un problème d’encadrement ?
Non.
Un patron de vestiaire ?
Je ne sais pas si ça peut tout changer.Chacun à notre façon, on doit être des leaders et apporter un plus à l’équipe. Faire ressortir un leader du groupe je ne sais pas si ça fera avancer les choses. Peut-être qu’on doit prendre chacun plus nos responsabilités.
Si José démissionne ou s’il était démissionné quelle serait votre attitude à vous joueurs ?
On serait fautifs. Si demain il arrive ce genre de chose on est fautifs. On ne peut pas chaque fois dire c’est la faute d’un tel ou un tel. A partir du moment où il n’y a rien à ressortir de la prestation contre Ajaccio, de personne, de l’équipe on est fautifs. Tout le monde connaît l’attachement que j’ai pour José donc personnellement ça me ferait mal à tous les points mais je ne pense pas que ce soit dans l’air du temps. A nous de faire ce qu’il faut pour continuer à travailler sereinement avec le groupe avec lequel on a démarré.
Quelle différence avec le moment où Perrin est parti ?
Moi je vois une différence, mais je ne veux pas incriminer certaines personnes. C’est mon avis à moi.
Vous avez parlé entre vous joueurs ?
C’est difficile de parler de prestation après Ajaccio. Il n’y a rien eu dans ce match, c’est difficile d’y revenir. Il n’y a rien de positif à sortir. On parle entre nous, mais vous comprenez que c’est entre nous et que ça reste entre nous.
Nantes ?
On ne va pas recevoir Nantes pour rééditer la même prestation qu’Ajaccio mais si je pouvais prévoir ce qui va se passer…
Tout le monde est derrière la caution Marseillaise ?
Il est derrière nous, on est derrière lui, comme tout le staff tout le monde est uni pour la même mission. On traverse une épreuve difficile et j’espère que tout le monde est mobilisé pour faire un résultat contre Nantes et remettre les choses à leur place. L’OM se doit d’être une équipe conquérante et pas ce qu’on a démontré contre Ajaccio.
José c’est pas quelqu’un qui a véhiculé une mauvaise image, tout le monde adhère à son discours. Si je savais ce qui ne marche pas j’aurais les clefs et je le dirais. Aujourd’hui il faut prendre conscience qu’on est à l’OM et qu’on n’a pas le droit de montrer le visage qu’on a montré à Ajaccio. On n’a pas le droit de faire de telles prestations.
Aujourd’hui on peut avoir des repaires dans la performance, par exemple contre Monaco on ne gagne pas, mais on produit du jeu, il ne manque que la victoire et, c’est vrai que si on n’est pas capable d’aligner ce genre de match, il manque quelque chose. À nous de se servir de ces repères pour avancer mais ce n’est pas seulement dans la préparation, c’est dans l’approche du match.
À Ajaccio, tout a été négatif. Contre Strasbourg, on a été solidaires, on a su l’emporter même si ça a été difficile. Il faut se servir de ces repères. Si contre Nantes on est ballottés en première mi-temps et qu’on arrive à relever la tête, maintenant je ne sais pas si on aura toujours cette même chance. Il n’y a aucun match qui se ressemble aujourd’hui. C’est plus dans l’approche du match, dans la préparation. Ici il n’y en a pas un qui triche, qui n’a pas envie de donner le maximum. Si je savais pourquoi ça ne marche pas…
Aujourd’hui il y a un groupe de joueur et un staff pour trouver des solutions, les solutions, on va les trouver tous ensemble et le plus rapidement possible. Il n’y a pas 36 solutions. A Ajaccio au bout de 12 minutes on a tout compris. Ma propre mère
qui regarde ça, elle me dit qu’il n’y a qu’ Ajaccio. Ce n’est pas difficile. Pas besoin d’être footballeur.Ajaccio est rentré dans le match, nous a mangé dans les duels, à ce moment-là vous pouvez faire ce que vous voulez, en football on n’a rarement vu une équipe perdre tous les duels et gagner le match. Le problème c’est un tout. Une prise de conscience collective. Si on veut gagner contre des équipes soit disant plus faibles, il faut gagner les duels, se faire mal. Tout simplement élever le niveau.
Le contexte ne peut être évalué. On est dans un contexte assez difficile. C’est pas simple mais pas impossible.
L’ambiance est morose ?
Je ne sais pas si elle est morose, elle est un peu tendue, c’est sûr. Ce résultat à Ajaccio nous a un peu abattus de par nos performances, moi le premier. C’est difficile à digérer, mais ça ne nous empêche pas de travailler. Il faut essayer de positiver et essayer de trouver la motivation pour aborder le match contre Nantes qui sera, je crois capital, dans une ambiance qu’on connaît. Ça fait partie de l’environnement du moment, il faut faire avec. Il faut essayer de passer outre et se dépasser pour pouvoir faire un match correct.
Vous vous dites que la situation n’est pas catastrophique ?
Lorsqu’on regarde le classement, par rapport à Paris ou à Monaco, on est dans le même temps, mais par rapport à Lyon, on est très, très loin. C’est un avis partagé, mais c’est vrai qu’on n’est pas là où on voudrait être mais par contre par rapport à nos performances, je pense qu’on a la place qu’on mérite et qu’il faut essayer de donner beaucoup plus pour espérer recoller et espérer jouer les trois premières places.
On attendait une révolte, le match d’Ajaccio inquiète ?
Il vous inquiète à vous, il nous inquiète plus encore plus à nous joueurs, lorsque vous faites ce genre de prestation, vous vous posez des questions. C’est une prise de conscience qu’il faut avoir, chacun et collectivement. Je ne vois pas pourquoi on ne serait pas capables de renouveler des matchs comme celui contre Monaco. Il y a trop d’écart avec celui d’Ajaccio. Il faut essayer de faire en sorte que nos prestations soient les plus régulières possible.
Le groupe discute ?
Depuis le match d’Ajaccio je ne suis pas avec le groupe, mais vous savez, on peut discuter tant qu’on veut, mais c’est chacun qui doit se prendre en charge et faire beaucoup plus collectivement parce que pour l’instant ce n’est pas assez. Si j’avais des solutions, je les donnerais. C’est au groupe de se révéler et voilà.
Dans ce cas, la solution est le changement d’entraîneur ?
Parce que ce n’est pas l’entraîneur qui est en faute. Si on joue comme à Ajaccio vous pouvez mettre l’entraîneur que vous voulez. Il faut arrêter de parler entraîneur, président, environnement. Non c’est à nous joueurs à en faire plus tout simplement
Vous en parlez entre vous ?
Oui on en parle.
Qu’en ressort-il ?
Qu’il faut faire beaucoup plus collectivement. Individuellement personne n’est à son niveau aujourd’hui. On doit tous se remettre en question et que chacun prenne ses responsabilités collectivement. Il faut qu’on donne beaucoup plus. On fait un bon match contre Monaco, après on redescend. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être qu’on a besoin d‘être sous pression, de jouer contre une grosse cylindrée, peut-être c’est un manque de motivation, je ne sais pas c’est à nous à trouver. C’est nous qui avons les clefs aujourd’hui.
Faire plus vous le dites à tous les matchs ?
Celui qui rentre sur le terrain en disant aujourd’hui, je ne vais pas faire grand chose, ce n’est pas la peine qu’il rentre sur le terrain. Chaque joueur et collectivement on rentre sur le terrain pour faire quelque chose, après, il manque ce que vous avez vu ce week-end. C’est à nous de trouver ce qu’il manque.
Il y a un problème d’encadrement ?
Non.
Un patron de vestiaire ?
Je ne sais pas si ça peut tout changer.Chacun à notre façon, on doit être des leaders et apporter un plus à l’équipe. Faire ressortir un leader du groupe je ne sais pas si ça fera avancer les choses. Peut-être qu’on doit prendre chacun plus nos responsabilités.
Si José démissionne ou s’il était démissionné quelle serait votre attitude à vous joueurs ?
On serait fautifs. Si demain il arrive ce genre de chose on est fautifs. On ne peut pas chaque fois dire c’est la faute d’un tel ou un tel. A partir du moment où il n’y a rien à ressortir de la prestation contre Ajaccio, de personne, de l’équipe on est fautifs. Tout le monde connaît l’attachement que j’ai pour José donc personnellement ça me ferait mal à tous les points mais je ne pense pas que ce soit dans l’air du temps. A nous de faire ce qu’il faut pour continuer à travailler sereinement avec le groupe avec lequel on a démarré.
Quelle différence avec le moment où Perrin est parti ?
Moi je vois une différence, mais je ne veux pas incriminer certaines personnes. C’est mon avis à moi.
Vous avez parlé entre vous joueurs ?
C’est difficile de parler de prestation après Ajaccio. Il n’y a rien eu dans ce match, c’est difficile d’y revenir. Il n’y a rien de positif à sortir. On parle entre nous, mais vous comprenez que c’est entre nous et que ça reste entre nous.
Nantes ?
On ne va pas recevoir Nantes pour rééditer la même prestation qu’Ajaccio mais si je pouvais prévoir ce qui va se passer…
Tout le monde est derrière la caution Marseillaise ?
Il est derrière nous, on est derrière lui, comme tout le staff tout le monde est uni pour la même mission. On traverse une épreuve difficile et j’espère que tout le monde est mobilisé pour faire un résultat contre Nantes et remettre les choses à leur place. L’OM se doit d’être une équipe conquérante et pas ce qu’on a démontré contre Ajaccio.
José c’est pas quelqu’un qui a véhiculé une mauvaise image, tout le monde adhère à son discours. Si je savais ce qui ne marche pas j’aurais les clefs et je le dirais. Aujourd’hui il faut prendre conscience qu’on est à l’OM et qu’on n’a pas le droit de montrer le visage qu’on a montré à Ajaccio. On n’a pas le droit de faire de telles prestations.
Aujourd’hui on peut avoir des repaires dans la performance, par exemple contre Monaco on ne gagne pas, mais on produit du jeu, il ne manque que la victoire et, c’est vrai que si on n’est pas capable d’aligner ce genre de match, il manque quelque chose. À nous de se servir de ces repères pour avancer mais ce n’est pas seulement dans la préparation, c’est dans l’approche du match.
À Ajaccio, tout a été négatif. Contre Strasbourg, on a été solidaires, on a su l’emporter même si ça a été difficile. Il faut se servir de ces repères. Si contre Nantes on est ballottés en première mi-temps et qu’on arrive à relever la tête, maintenant je ne sais pas si on aura toujours cette même chance. Il n’y a aucun match qui se ressemble aujourd’hui. C’est plus dans l’approche du match, dans la préparation. Ici il n’y en a pas un qui triche, qui n’a pas envie de donner le maximum. Si je savais pourquoi ça ne marche pas…
Aujourd’hui il y a un groupe de joueur et un staff pour trouver des solutions, les solutions, on va les trouver tous ensemble et le plus rapidement possible. Il n’y a pas 36 solutions. A Ajaccio au bout de 12 minutes on a tout compris. Ma propre mère
qui regarde ça, elle me dit qu’il n’y a qu’ Ajaccio. Ce n’est pas difficile. Pas besoin d’être footballeur.Ajaccio est rentré dans le match, nous a mangé dans les duels, à ce moment-là vous pouvez faire ce que vous voulez, en football on n’a rarement vu une équipe perdre tous les duels et gagner le match. Le problème c’est un tout. Une prise de conscience collective. Si on veut gagner contre des équipes soit disant plus faibles, il faut gagner les duels, se faire mal. Tout simplement élever le niveau.
Le contexte ne peut être évalué. On est dans un contexte assez difficile. C’est pas simple mais pas impossible.
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