14-06-2009, 23:52
Je suis bien d'accord sur le budget. Comment peut-on prendre comme argument à charge l'augmentation de budget ?
Un président qui augment le budget de son club en maintenant la balance positive, ça s'appelle un bon gestionnaire. Ce qui est vrai, c'est qu'un président qui fait 20% de déficit fera plus de mal aux actionnaires si le budget est élevé. Mais ça n'est pas le cas ici.
Je lis également, OM, 16ème budget du foot. D'accord, question, est-ce que ce classement prend en compte les % poucentages de charges sur les salaires et autre taxes selon les pays ? Pour faire un chèque de 200.000 euros tous les mois à un joueur, un employeur ne sort pas la même somme de sa poche selon sa localisation. Et en passant, une équipe qui passe la phase des poules de LdC intègre le top16 sportif. Étant donné que c'est au moins cela qu'on vise, il ne me semble pas idiot d'avoir un budget adapté.
Quant à la charge menée par le Douanier sur Diouf. Je ne comprends pas. Ton argumentaire est basé d'une part sur son comportement vis à vis des autres organes du club. D'autre part sur l'aspect humain.
De mon point de vue, ces critiques qui sont certes assez fondées, ne peuvent pas être classées comme des points fondamentaux sur ce qu'on demande à un président d'un club de foot. Pour formuler autrement, si tout ce que tu as pour militer pour le limogeage de Diouf, c'est qu'il a de l'égo et une relation tendue avec un membre du conseil de surveillance, je trouve ça très léger.
On en vient à un point important, qui nécessiterait pour l'occasion un vrai travail de journalisme. Où est le danger dans cette lutte interne pour l'actionnaire ? Le seul vrai danger qui pourrait faire bouger RLD, ce serait que Diouf écarte le conseil de surveillance dans le but de couvrir des activités illégales.
Si cela n'est pas le fond du problème, et qu'il s'agit simplement d'une lutte de pouvoir, et bien je me permets d'ajouter que cela se produit dans bien des entreprises. Avec moins d'écho dans la presse certes, mais il faut savoir garder la juste mesure des choses.
Enfin, il y a une chose qui me gêne dans cette affaire. C'est la façon dont l'actionnaire est dédouané de tout ce qui peut se passer au titre de sa santé. À en lire certains, j'ai l'impression que RLD est devenu une sorte de fantastique investisseur, meneur d'hommes et visionnaire, victime d'une brebis galeuse dans le club qu'il a amoureusement géré de main de maître pendant des années.
Un président qui augment le budget de son club en maintenant la balance positive, ça s'appelle un bon gestionnaire. Ce qui est vrai, c'est qu'un président qui fait 20% de déficit fera plus de mal aux actionnaires si le budget est élevé. Mais ça n'est pas le cas ici.
Je lis également, OM, 16ème budget du foot. D'accord, question, est-ce que ce classement prend en compte les % poucentages de charges sur les salaires et autre taxes selon les pays ? Pour faire un chèque de 200.000 euros tous les mois à un joueur, un employeur ne sort pas la même somme de sa poche selon sa localisation. Et en passant, une équipe qui passe la phase des poules de LdC intègre le top16 sportif. Étant donné que c'est au moins cela qu'on vise, il ne me semble pas idiot d'avoir un budget adapté.
Quant à la charge menée par le Douanier sur Diouf. Je ne comprends pas. Ton argumentaire est basé d'une part sur son comportement vis à vis des autres organes du club. D'autre part sur l'aspect humain.
De mon point de vue, ces critiques qui sont certes assez fondées, ne peuvent pas être classées comme des points fondamentaux sur ce qu'on demande à un président d'un club de foot. Pour formuler autrement, si tout ce que tu as pour militer pour le limogeage de Diouf, c'est qu'il a de l'égo et une relation tendue avec un membre du conseil de surveillance, je trouve ça très léger.
On en vient à un point important, qui nécessiterait pour l'occasion un vrai travail de journalisme. Où est le danger dans cette lutte interne pour l'actionnaire ? Le seul vrai danger qui pourrait faire bouger RLD, ce serait que Diouf écarte le conseil de surveillance dans le but de couvrir des activités illégales.
Si cela n'est pas le fond du problème, et qu'il s'agit simplement d'une lutte de pouvoir, et bien je me permets d'ajouter que cela se produit dans bien des entreprises. Avec moins d'écho dans la presse certes, mais il faut savoir garder la juste mesure des choses.
Enfin, il y a une chose qui me gêne dans cette affaire. C'est la façon dont l'actionnaire est dédouané de tout ce qui peut se passer au titre de sa santé. À en lire certains, j'ai l'impression que RLD est devenu une sorte de fantastique investisseur, meneur d'hommes et visionnaire, victime d'une brebis galeuse dans le club qu'il a amoureusement géré de main de maître pendant des années.