30-05-2004, 20:14
Mère catho quand tu nous tiens… Moment rare. Instant fragile à conserver dans le formol des illusions perdues. Espace VIP pour les pré-pubères de tous pays qui investissent les sites de ballon rond avec leurs deux membres supérieurs. Tout en mouvement de poignets. L'un vautré sur la souris, cliquant à tout-va, l'autre s'astiquant le poireau en matière de légume. Ici, on implore les idoles à venir, même si elles ne sont que chimères. Durant ce laps de temps, on gazouille, on joue des coudes…
Parbleu, on se persuade à qui mieux mieux qu'on aura la meilleure équipe du monde. Qu'avec des mecs plus ultras, on montera illico sur le toit de l'Europe versus gazon maudit. On se gargarise de ces désirs improbables. On s'astique le minaret toute en alignant des noms propres dans le but inavoué d'une équipe clean…
La triste réalité de ce néo-commerce triangulaire (joueur-club-agent) n'a rien à voir avec ces doux fantasmes. L'économie est reine et n'a que faire du minot qui minaude. L'amour du pseudo-maillot a disparu depuis la fin des vrais tatouages. A ce niveau d'impression cutanée, Henri Michel pourrait être classé monument hystérique au vu de sa fidélité passée au club canari. Faudra aller le visiter un jour dans un mausolée du Qatar ou du Yémen du Sud. Entre jaune et vert, il n'a pas vu d'autres couleurs en temps que joueur de champ. Une sorte d'anti-daltonien en quelque sorte qui ne confondrait pas les nuances…
Mais qu'importe, trêve de nostalgie, camarades, fallait-il pour autant faire la peau à Déhu ? Que nenni, bien sûr. La démonstration francilienne de haine collective dispensée par les suppos panaméens au Stade des Footix a été samedi soir a contrario un festival tragi-comique. On a jouxté le ridicule. On s'est rapproché du rédhibitoire. C'est bien connu, l'instinct grégaire issu de l'enceinte sportive est malsaine dans sa dimension moutonnière. Mais là maintenant, on tricote plus des pulls, on fabrique des costars. De ceusses dont on fait les soldes. Un public au rabais sans aucune marque de respect pour celui qui l'a ravi pendant quatre saisons. Brader le don de soi et l'abnégation est désormais devenu le lieu commun…
Bref, tout en attendant des monts et merveilles d'un éventuel Pape mais en restant cependant agnostique quant à ses pratiques, sachons raison garder. Benoît de la maison Peugeot, Habib de la Loulou camion poubelle, la vie est si belle, et le pauvre Frédo de chez Univers Sale, c'est déjà pas si mal. Si son altesse sérénissime nous déniche en sus un latéral gauche et un meneur de jeu, on va pas encore caguer dans la semoule… Si ?
boeuf mode :mf_bond:
Parbleu, on se persuade à qui mieux mieux qu'on aura la meilleure équipe du monde. Qu'avec des mecs plus ultras, on montera illico sur le toit de l'Europe versus gazon maudit. On se gargarise de ces désirs improbables. On s'astique le minaret toute en alignant des noms propres dans le but inavoué d'une équipe clean…
La triste réalité de ce néo-commerce triangulaire (joueur-club-agent) n'a rien à voir avec ces doux fantasmes. L'économie est reine et n'a que faire du minot qui minaude. L'amour du pseudo-maillot a disparu depuis la fin des vrais tatouages. A ce niveau d'impression cutanée, Henri Michel pourrait être classé monument hystérique au vu de sa fidélité passée au club canari. Faudra aller le visiter un jour dans un mausolée du Qatar ou du Yémen du Sud. Entre jaune et vert, il n'a pas vu d'autres couleurs en temps que joueur de champ. Une sorte d'anti-daltonien en quelque sorte qui ne confondrait pas les nuances…
Mais qu'importe, trêve de nostalgie, camarades, fallait-il pour autant faire la peau à Déhu ? Que nenni, bien sûr. La démonstration francilienne de haine collective dispensée par les suppos panaméens au Stade des Footix a été samedi soir a contrario un festival tragi-comique. On a jouxté le ridicule. On s'est rapproché du rédhibitoire. C'est bien connu, l'instinct grégaire issu de l'enceinte sportive est malsaine dans sa dimension moutonnière. Mais là maintenant, on tricote plus des pulls, on fabrique des costars. De ceusses dont on fait les soldes. Un public au rabais sans aucune marque de respect pour celui qui l'a ravi pendant quatre saisons. Brader le don de soi et l'abnégation est désormais devenu le lieu commun…
Bref, tout en attendant des monts et merveilles d'un éventuel Pape mais en restant cependant agnostique quant à ses pratiques, sachons raison garder. Benoît de la maison Peugeot, Habib de la Loulou camion poubelle, la vie est si belle, et le pauvre Frédo de chez Univers Sale, c'est déjà pas si mal. Si son altesse sérénissime nous déniche en sus un latéral gauche et un meneur de jeu, on va pas encore caguer dans la semoule… Si ?
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