Cinéma et Dividi

[deepbluebdr]

Ce que je reproche à Foresti c'est justement d'avoir accepter d'animer ce cirque alors que depuis que les 12 nominations pour Polanski sont tombées on sait que ça la dérange. Elle aurait du décliner la présentation à ce moment là.

CQFD

[aqwarium]

Aissa Maiga, en plus d'avoir un texte mal écrit et mal "récité", son intervention était totalement hors sujet.
On n'est pas aux stazunis ou des acteurs blacks sont en tête d'affiche depuis au moins 30 ans et ne sont que très peu récompensés.

Pour Cassel, je me suis dis qu'elle faisait peut-être référence à son rôle dans la Haine ? Ma foi, no comment, c'était nul.

@juan : pour l'artiste et l'homme, je réponds Dieudo.

Pour en revenir à Polanski (extraits du dossier de presse de J'accuse) :

Roman Polanski, pourquoi cette volonté de faire un film sur l’affaire Dreyfus, sur le tournant symbolique qu’elle a représenté dans l’histoire de France et de l’Europe ?
Les grands sujets font souvent des grands films, et l’affaire Dreyfus est un sujet exceptionnel. L’histoire d’un homme injustement accusé est toujours passionnante. Mais celle-ci est aussi terriblement actuelle, vu la recrudescence de l’antisémitisme.

Ce film a été comme une catharsis pour vous ?
Non, je ne travaille pas comme ça. Mon travail n’est pas une thérapie. En revanche, je dois dire que je connais bon nombre de mécanismes de persécution qui sont à l’œuvre dans ce film et que cela m’a évidemment inspiré.

Les persécutions à votre égard ont commencé avec Sharon Tate ?
La façon dont les gens me voient, mon « image », a effectivement commencé à se former avec la mort de Sharon Tate. Au moment de ce drame, alors que ce que j’avais à vivre était déjà atroce, la presse s’est emparée de cette tragédie, et ne sachant trop comment la traiter, elle l’a fait de manière abjecte, en insinuant entre autres que je faisais partie des instigateurs de son meurtre, sur fond de satanisme... Mon film ROSEMARY’S BABY constituait la preuve que j’entretenais des rapports avec le diable ! Cela a duré plusieurs mois, jusqu’à ce que la police ne retrouve finalement les vrais coupables, Charles Manson et sa « famille ». Tout cela me poursuit aujourd’hui encore. Tout, et n’importe quoi. C’est comme une boule de neige, chaque saison en ajoute une couche. Des histoires aberrantes de femmes que je n’ai jamais vues de ma vie et qui m’accusent de choses qui se seraient déroulées il y a plus d’un demi-siècle.

Donc, au final, qui entretient toute cette affaire et qui met de l'huile sur le feu ? Les réseaux sociaux ou Polanski lui même ?

[Mr.Grieves]

punaise mais calmez vous les gens, je bosse moi.
Tribune de Despentes, réponse de Polony, les tweets de Carbone  sur Haenel ,j'arrive plus à suivre.... 

Sur Foresti, je trouve ausi bof bof son comportement.
Attention, je comprends très bien qu'elle ait pû être émue/écœurée mais sa réaction je capte pas. A ce que je lis elle a passé une bonne partie de la soirée à envoyer des vannes sur Polanski , elle avait juste à finir le truc pour un dawa total (elle est humoriste, est censé avoir un brin de repartie, c’était le moment parfait pour envoyer des scuds mortels plutôt que de fuir et tweeter en loucedé chez toi 1 heure après).
J'imagine même pas le carnage si les Cesars avaient eu les coroñes de filer le boulot à  Blanche Gardin ou Pierre Emmanuel Barré 

[keyser]

Ah oui, avec Blanche Gardin, y avait moyen d'avoir du sale. Du très sale....

[Miki]

@Aqwa : a priori c'est bien ça, elle faisait référence à la Haine. Mais c'était franchement trop subtil (ou pas assez, c'est selon) en voyant les images j'étais comme ça : "Heu... "

[Elephant]

Qui sont ils pour juger et pour nous dire de boyccoter l'oeuvre artistique? je pense notamment au cas Bertrand Cantat, qui a été jugé et qui a payé sa dette. 
ne faut il pas dissocier l'artiste de l'homme? Comment juger l'oeuvre de Rimbaud, de Baudelaire, du douanier rousseau, au regard de leur turpitude. Alors oui ce sont des pourris en tant qu'homme, mais au final leurs oeuvres ont traversé les années et sont "encore enseignées". 

Justement les exemples que tu cites sont, du moins à mon avis, idoines comme exemples de "prescription critique", Rimbaud & les autres étant décédés depuis quelques décennies, tout comme Hergé & Céline. On peut prendre du recul, autres temps autres moeurs, les "victimes" ne sont plus vivantes parmis nous à réclamer justice.

Polanski par contre, il n'a pas expié pour son viol sur une gamine droguée de 13 ans qui encore aujourd'hui traîne les cicatrices de cette rencontre.

[aqwarium]

Voilà !

Sinon, Gardin et Foresti... Y'a un univers de talent entre les deux. D'ailleurs Foresti ecrit-elle ses spectacles ?

[Metropolis]

Pourquoi critiquer la venue de Foresti plutôt que la fuite de Polanski ?
Il n'avait qu'à venir sur place et assumer, à moins que ce ne soit sa marque de fabrique de fuir ses responsabilités.
Du coup, au final, c'est Foresti et Adèle machin les méchantes, et Polanski la victime... Ca me dépasse.

J'ai aussi entendu parlé içi ou là de la "tyranie des minorités".
Très bien, dans ce cas, attendons que les victimes de viols soient majoritaires dans la population pour en parler...

Ah mais tout est critiquable mon cher aqwa
Sauf Adèle, qui a expliqué être partie non pas parce que Polanski a été récompensé, mais parce qu'au moment de l'annonce un connard derrière elle a gueulé "voilà, bravo Roman !" en la regardant ...

Sur la seconde phrase en rouge tu fais un peu ton darkfly 
On peut penser que Polanski est une ordure ET que le comportement de Foresti est très limite.

Voilà !

Sinon, Gardin et Foresti... Y'a un univers de talent entre les deux. D'ailleurs Foresti ecrit-elle ses spectacles ?

Non, c'est son conjoint qui écrit ses spectacles, et qui a écrit ses sketches de la soirée des Cesar.

[aqwarium]

Bah tu vois metro, l'anecdote que tu racontes sur le départ de Adele me conforte dans l'idée que Foresti aurait été critiquée quoi qu'elle fasse. Le sujet Polanski est tellement clivant dans le milieu du cinoche (et en dehors) que les gens deviennent rapidement haineux (voir la réaction de L. Wilson par exemple).

[aqwarium]

Sympatoche !

Sinon, j'ai finalement regardé un doc. sur Manson, ca ne m'a rien apporté concernant Once Upon a Time in Wouliwou, mais je sais maintenant de qui s'est inspiré Todd Phillips pour son Joker.

[Mr.Grieves]

ah, ok, my bad.

Pas facile à dégoter J'accuse... 

C'est devenu facile 

[Mr.Grieves]

Une fois dit que ma sympathie va plutôt vers Adele Haenel et Sciamma plutôt que vers Polanski, je me sens plus confortable pour dire que je préfère j'accuse à portrait d'une jeune fille en feu.
Je l'ai deja dit, le film de Sciamma est très joli visuellement, c'est bien foutu mais ca n'est pas ma came (tout ce trip auteurisant, ces manières théâtreuses c'est pas pour moi. Je vois tres bien comment ca s'intercale dans le film mais  deux plombes pour une réplique voire un long silence, ca passe pour une scène, mais sur la durée d'un film )

 Le polanski c'est un bon film dans son genre. Bonne reconstitution historique, bien shooté, bien maîtrisé, bien interprété (Dujardin porte le bordel mais pas mal de bonnes trognes dans les seconds roles) deux exceptions: Seigner  voire Garrel assez fade en Dreyfuss.
Ca sera probablement son dernier vu son age, mais c'est du bon boulot (le récompenser du Lion d'or à Venise ou du César, c'est une autre histoire mais c'est une bonne péloche. Indubitablement.). J'avais un peu peur avec le post d'Aqwa du parallèle entre son affaire et le cas Dreyfus mais pas du tout, on a juste la peinture d'une société francaise de l'époque, rongé par antisémitisme, l'homophobie, la raison d'état et le racisme d'état etc... et l'angle de prendre l'affaire du coté de Picquart est lumineux  (un salopard antisémite mais droit dans ses bottes quand il s'agit de justice ). 
Bien vu aussi d'éviter le film procès pour une suffocante contre enquête.

[aqwarium]

Je n'ai pas vu le film, mais concernant le // avec son propre cas, il l'a fait dans le dossier de presse, heureusement que ce n'est pas le cas dans le film.
Bon, toujours pas motivé à le voir pour ma part (pas plus que Jeanne d'Arc en faya ceci dit).

[aqwarium]

Sinon, kékun a vu la belle époque içi ?

[foutchebol]

Non, mais ça ne saurait tarder, il est devenu facile à trouver @Mr Grieves 

Pour J'Accuse, après visionnage, autant meilleur réal c'est pas un scandale (pouf pouf), autant meilleur film c'était vraiment pas possible. Pour ma part j'ai trouvé ça un peu chiant, pas toujours facile à suivre, mais effectivement bien shooté.

[aqwarium]

Non mais le mec, son meilleur film, c'est Pirates quoi.
Il aurait du faire de la pop.

[Lecquois?]

Vu 1917: vraiment bien foutu ce pseudo plan séquence tout le film, ca rend vraiment très bien. 

A bientot pour d'autres conseil ciné en mode confinement !

[albert gilardi]

Rétro idéale en ces temps de sinistrose: Jackie Chan De la tatane et de l'humour.
Chopé 2 coffrets à vil prix de 20 films, le seul obstacle c'est ne pas regarder d'un bloc les meilleurs car y a quand même du déchet.
Mais le revisionnage du Marin des Mers de Chine était obligatoire, toujours un régal de film d'aventures hyper inventif, à voir à tout âge.
Une découverte: Crime Story, scénario pas assez rigoureux pour l'enquête, mais trèss bon poalr d'action, bien violent et sec.

[aqwarium]

Sans parler de la BO.

[Mr.Grieves]

Vu 1917: vraiment bien foutu ce pseudo plan séquence tout le film, ca rend vraiment très bien. 

A bientot pour d'autres conseil ciné en mode confinement !

Le film tout en plan séquence, c'est certes bien foutu mais c'est ce que j'aime le moins dans le film. Du fait de son systématisme, je trouve le film un peu en montagne russe, ca fonctionne du tonnerre par moments, beaucoup moins à d'autres (souvent quand il n'y a pas d'action d'ailleurs).Je suis de la vieille école, rien ne vaut un bon montage 
Et d'une façon générale, j'aime pas la virtuosité pour la virtuosité (comme dans la musique d'ailleurs). le plan séquence les plus beaux du cinoche viennent souvent pour sublimer une scène (ou pour te montrer et sublimer quelque chose à l'instant T).
L'histoire fait pas non plus dans le super original,le soldat doit aller du point A au point B. Et rien de bien original non plus dans les péripèties de son trajet.
Par contre le film déchire sur plein d'aspect. Mendes envoie du lourd dans la mise en scène par moments, le plan séquence étant bien immersif,  la reconstitution est très réussie, et surtout la photographie est     (Roger Deakins le chef op' est un génie. Toute les scènes de nuit dans la ville en ruines ).
Bref, c'est pas aussi bien que j'attendais mais c'est du solide film de guerre (Spielberg a fait mieux avec le soldat Ryan)