23-04-2004, 19:35
La coupe UEFA, la Ligue des Champions, la coupe de France. Trois friandises au goût différent, mais dont la saveur pourrait être particulièrement suave si les deux clubs rivaux arrivaient à leurs fins. Gagner un titre. Soulever une coupe. Voilà un temps antédiluvien que ce bonheur n'est pas arrivé pour nos joyeux drilles. Allons y sans ambages, non seulement cela clôturerait avec panache une saison à rebondissements, mais surtout cela rassasierait de nombreux supporters, sevrés de trophée depuis bien trop longtemps. Les lionceaux, dont la vitrine poussérieuse n'avait pas été ouverte depuis 1938, ont montré la voie le week-end dernier. Faut dire que les gars payés au SMIC et qui bossent dur dans l'usine d'à côté, ça motive...
Outre un garnissage possible en fin d'année, une place en coupe du vieux continent est aussi en jeu. Et là, rien n'est encore établi. Notre OM et le club du bosniaque ont cependant échangé leur ambitions, l'UEFA n'étant au départ qu'un hypothétique souhait panaméen. Ce match, dont la valeur comptable n'est que de 3 points après tout, revêt un triple intérêt. Tout d'abord, stopper les dernières avanies de la capitale. Les défaites, ça suffit, déchanter une énième fois au Parc, tu pousserais le bouchon un peu trop loin Maurice ! Secondo, ne pas enrayer l'excellente dynamique du groupe. Et enfin, doubler la bande à Guy Roux pour s'assurer définitivement une place en UEFA.
Patos Matos : il a souffert, il a appris. Notre José a en quelques mois engrangé de l'expérience comme personne. Fraîchement émoulu de son école CFA, il a remplacé illico presto l'autocrate Alain, abhorré par certains de ses joueurs et même de ses poulains ex-troyens. A l'époque, le bougre au crane rasé en avait pour quelques matches, quelques mois dans le pire des cas. Mais voilà qu'il a non seulement confirmé que ses bisbilles avec Nanard n'étaient pas un signe d'infériorité patente, mais c'est qu'il est parti pour durer notre ancien Minot. Tel un Deus ex machina, il est arrivé sur la scène et a redonné confiance à un groupe qui n'avait plus la foi. Psychologiement l'la caution Marseillaise, c'est pas un benêt, personne ne le contredira.
Et du côté de la capitale, on en est où ? Au départ réduit à la portion congrue, les parigos, en plein chamboulement hiérarchique et économique, ont d'abord mis en avant leur humilité. Pas de but précis, une place en Ligue des champions serait un miracle, surtout vu les effectifs de l'OM, Lyon et Monaco. Et finis les achats dispendieux. Mis à part Pauleta, Paris a voulu jouer fin et miser sur du bon mais pas cher. Pourtant, après un mois d'août catastrophique, l'équipe a commencé à trouver ses marques et à cumuler des points trois par trois. Equipée de ses bottes de sept lieux, le groupe de coach Vahid a rattrapé et dépassé tout son monde, au point de jouer le titre dès cette saison...
Et voici donc le fameux match tant attendu, qui ne tombe pas forcément au bon moment. Alors que certains esprits belliqueux vont encore entacher le classico français, il faut surtout bien voir qu'il a lieu 3 jours avant et après un match de coupe à l'extérieur pour les deux équipes en question. Newcastle-OM et Nantes-PSG, deux matches, deux buts, deux demi-finales, deux titres en vue, deux espoirs. Mais ce match à risques, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'enceinte princière, ne comptera plus un certain Ronnie dans son rang. Le petit brésilien jouera en effet un autre classico, Barcelone-Real Madrid ayant lieu tout juste quelques heures après. Comme quoi, le hasard fait bien les choses...
Va, je ne te hais point. Corneille, avec cette litote, ne se doutait probablement pas qu'une telle réthorique qualifierait aussi bien ce faux derby. Car un OM sans PSG et un PSG sans OM, cela n'a rien d'amusant. Le championnat de France, représenté par le club très discuté qu'est l'AS Monaco, a néanmoins besoin que ses deux grandes villes soient en haut du pavé, question de crédibilité, question d'honneur, question de suspens, question économique se diront TPS et Canal +, diffuseurs télévisuel eux aussi en guerre par ailleurs. Ce 25 Avril 2004 à 18h00, c'est bien évidemment le second qui assurera la retransmission, avec plusieurs millions de téléspectateurs espérés. Soit plus que le Newcastle-OM sur TPS Star en tout cas...
Hâtez-vous lentement, disait un certain Boileau. Si un proverbe résume bien les parcours respectifs des entraineurs de l'OM et du Paris-SG, c'est bien celui-ci. Relevant leur club moribond, ces deux hommes à l'esprit bien trempé ont transformé leur agneaux en renards malicieux. Reste à voir s'ils ne vont pas se muer en loups en manque de chair fraîche, comme ils nous l'ont malheureusement plus d'une fois montré ces dernières saisons. A moins que le magicien brésilien ait déjà pointé du doigt une voie qui espérons le restera immuable, Ronnie marquant de ce fait l'histoire du PSG, mais aussi de l'OM du même coup...
Outre un garnissage possible en fin d'année, une place en coupe du vieux continent est aussi en jeu. Et là, rien n'est encore établi. Notre OM et le club du bosniaque ont cependant échangé leur ambitions, l'UEFA n'étant au départ qu'un hypothétique souhait panaméen. Ce match, dont la valeur comptable n'est que de 3 points après tout, revêt un triple intérêt. Tout d'abord, stopper les dernières avanies de la capitale. Les défaites, ça suffit, déchanter une énième fois au Parc, tu pousserais le bouchon un peu trop loin Maurice ! Secondo, ne pas enrayer l'excellente dynamique du groupe. Et enfin, doubler la bande à Guy Roux pour s'assurer définitivement une place en UEFA.
Patos Matos : il a souffert, il a appris. Notre José a en quelques mois engrangé de l'expérience comme personne. Fraîchement émoulu de son école CFA, il a remplacé illico presto l'autocrate Alain, abhorré par certains de ses joueurs et même de ses poulains ex-troyens. A l'époque, le bougre au crane rasé en avait pour quelques matches, quelques mois dans le pire des cas. Mais voilà qu'il a non seulement confirmé que ses bisbilles avec Nanard n'étaient pas un signe d'infériorité patente, mais c'est qu'il est parti pour durer notre ancien Minot. Tel un Deus ex machina, il est arrivé sur la scène et a redonné confiance à un groupe qui n'avait plus la foi. Psychologiement l'la caution Marseillaise, c'est pas un benêt, personne ne le contredira.
Et du côté de la capitale, on en est où ? Au départ réduit à la portion congrue, les parigos, en plein chamboulement hiérarchique et économique, ont d'abord mis en avant leur humilité. Pas de but précis, une place en Ligue des champions serait un miracle, surtout vu les effectifs de l'OM, Lyon et Monaco. Et finis les achats dispendieux. Mis à part Pauleta, Paris a voulu jouer fin et miser sur du bon mais pas cher. Pourtant, après un mois d'août catastrophique, l'équipe a commencé à trouver ses marques et à cumuler des points trois par trois. Equipée de ses bottes de sept lieux, le groupe de coach Vahid a rattrapé et dépassé tout son monde, au point de jouer le titre dès cette saison...
Et voici donc le fameux match tant attendu, qui ne tombe pas forcément au bon moment. Alors que certains esprits belliqueux vont encore entacher le classico français, il faut surtout bien voir qu'il a lieu 3 jours avant et après un match de coupe à l'extérieur pour les deux équipes en question. Newcastle-OM et Nantes-PSG, deux matches, deux buts, deux demi-finales, deux titres en vue, deux espoirs. Mais ce match à risques, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'enceinte princière, ne comptera plus un certain Ronnie dans son rang. Le petit brésilien jouera en effet un autre classico, Barcelone-Real Madrid ayant lieu tout juste quelques heures après. Comme quoi, le hasard fait bien les choses...
Va, je ne te hais point. Corneille, avec cette litote, ne se doutait probablement pas qu'une telle réthorique qualifierait aussi bien ce faux derby. Car un OM sans PSG et un PSG sans OM, cela n'a rien d'amusant. Le championnat de France, représenté par le club très discuté qu'est l'AS Monaco, a néanmoins besoin que ses deux grandes villes soient en haut du pavé, question de crédibilité, question d'honneur, question de suspens, question économique se diront TPS et Canal +, diffuseurs télévisuel eux aussi en guerre par ailleurs. Ce 25 Avril 2004 à 18h00, c'est bien évidemment le second qui assurera la retransmission, avec plusieurs millions de téléspectateurs espérés. Soit plus que le Newcastle-OM sur TPS Star en tout cas...
Hâtez-vous lentement, disait un certain Boileau. Si un proverbe résume bien les parcours respectifs des entraineurs de l'OM et du Paris-SG, c'est bien celui-ci. Relevant leur club moribond, ces deux hommes à l'esprit bien trempé ont transformé leur agneaux en renards malicieux. Reste à voir s'ils ne vont pas se muer en loups en manque de chair fraîche, comme ils nous l'ont malheureusement plus d'une fois montré ces dernières saisons. A moins que le magicien brésilien ait déjà pointé du doigt une voie qui espérons le restera immuable, Ronnie marquant de ce fait l'histoire du PSG, mais aussi de l'OM du même coup...