OM-Lille : Comme un Dogue dans un jeu de quilles
16-04-2004, 11:39
(Modification du message : 18-04-2004, 07:56 par boeuf mode.)
Avouons-le. Entre nous et la Bonne Mère, recevoir les gens du froid dans l'euphorie ambiante n'a rien d'émoustillant. Ça ferait même office de bromure pour tout OM normalement constitué. Affronter la meute à Puel après les divas transalpines et avant les rosbifs de Châteauneuf, ne fait pas frétiller le goujon plus que ça. Encore moins la sardine. Pourtant faudrait pas oublier qu'une victoire face aux Dogues est la condition sine qua non pour décrocher un strapontin en UEFA…
Bon, l'la caution Marseillaise a dit qu'il allait faire tourner l'effectif. Un arrivage de Christanval est annoncé au sein de l'arrière-garde phocéenne. Il sera pas tout seul à effectuer son come-back, Philou. Le coach olympien a promis "une entrée massive de joueurs qui n’ont pas beaucoup joué jusqu’à maintenant et qui seront obligés d’être à la hauteur des autres." Rapport à l'humain chauve, le garçon Bouchet qui vient de renouveler son contrat pour un an, n'a pas de mots assez dithyrambiques : "Il s'est créé quelque chose dans les vestiaires, il se passe quelque chose de fort entre les joueurs et lui."
"Je donne de l'amour, mais aussi de la rigueur et des valeurs qui me sont chères, comme la solidarité, l'honnêteté et la gagne. Les joueurs me le rendent au centuple. Ils avaient tout cela enfoui au fond d'eux-mêmes et il fallait juste soulever le couvercle" révèle ainsi notre cuistot au grand c½ur. On peut dire qu'il a fait du bon turbin depuis son arrivée dans l'équipe première. Mais là, va lui falloir sur-motiver ses ouailles contre les canidés du Grand Nord.
Pourtant, faudrait voir à pas se faire mordre. Ils sont en pleine bourre en ce moment, les cadors. On risque pas d'avoir affaire à des chihuahuas ou des teckels. Ils vont pas lâcher l'os facilement. Sept victoires en dix matches depuis fin janvier. Dont une à Louis II chez les tombeurs du Real. Après une entame de championnat catastrophique et une série blême de douze matches sans victoire, Claude P. éleveur depuis 2002 a réussi à trouver ses marques peu après la trêve hivernale…
Faut dire, fallait évacuer l'héritage du sorcier bosniaque. Pas une mince affaire, tellement ce dernier avait pris tous les draps au sein du club lillois. Bon au mercato d'hiver, il a eu le nez creux, l'ancien monégasque. Il a effectué deux bonnes pioches en perfide Albion. D'abord un stratège, ça lui manquait, en la personne du slovène Acimovic en provenance des Spurs. Et puis, un patron en défense avec le solide grec Tavlaridis jugé trop lent par les Gunners.
Pourtant, l'hargneux hellène constitue désormais avec le grand espoir Abidal, convoité par Lyon, Paname et moult britishs, une redoutable charnière centrale qui n'encaisse que peu de buts. Face à eux, notre Eléphant préféré devra une fois de plus sortir le grand jeu. Mais attention aux mollets, avec en sus Pichot et Tafforeau sur les côtés et Wimbée derrière, les molosses n'aiment rien moins qu'à garder leur cage intacte.
Autre raison de la métamorphose des buveurs de Ch'ti, la titularisation massive de jeunes pousses au milieu et en attaque. De Dernis à Moussilou en passant par Chalmé, Makoun et autre Bodmer, l'éducateur en chef n'a pas fait dans la demi-mesure. Plus à l'écoute du message de tonton Claude que les anciens grognards de coach Vahid, cette classe biberon symbolise à merveille le renouveau lillois.
Bref, prudence de rigueur mais confiance de vigueur quand même au vu de nos derniers résultats. Dîtes, on a peut-être trouvé le chaînon manquant. Il s'appelle Meriem et son prénom c'est Camel. Il semble que le chameau ait définitivement achevé à San Siro sa traversée du désert. Celle qu'il l'avait brinqueballé de son cocon doubiste aux terroirs girondins jusqu'à échouer sur le Vieux Port. Le voilà maintenant au four et au moulin. Il tacle, oriente, centre et, cerise sur le gâteau, il marque ! Que demande le peuple ? Des points et du jeu, chère Olympe…
:drapeau_c
Bon, l'la caution Marseillaise a dit qu'il allait faire tourner l'effectif. Un arrivage de Christanval est annoncé au sein de l'arrière-garde phocéenne. Il sera pas tout seul à effectuer son come-back, Philou. Le coach olympien a promis "une entrée massive de joueurs qui n’ont pas beaucoup joué jusqu’à maintenant et qui seront obligés d’être à la hauteur des autres." Rapport à l'humain chauve, le garçon Bouchet qui vient de renouveler son contrat pour un an, n'a pas de mots assez dithyrambiques : "Il s'est créé quelque chose dans les vestiaires, il se passe quelque chose de fort entre les joueurs et lui."
"Je donne de l'amour, mais aussi de la rigueur et des valeurs qui me sont chères, comme la solidarité, l'honnêteté et la gagne. Les joueurs me le rendent au centuple. Ils avaient tout cela enfoui au fond d'eux-mêmes et il fallait juste soulever le couvercle" révèle ainsi notre cuistot au grand c½ur. On peut dire qu'il a fait du bon turbin depuis son arrivée dans l'équipe première. Mais là, va lui falloir sur-motiver ses ouailles contre les canidés du Grand Nord.
Pourtant, faudrait voir à pas se faire mordre. Ils sont en pleine bourre en ce moment, les cadors. On risque pas d'avoir affaire à des chihuahuas ou des teckels. Ils vont pas lâcher l'os facilement. Sept victoires en dix matches depuis fin janvier. Dont une à Louis II chez les tombeurs du Real. Après une entame de championnat catastrophique et une série blême de douze matches sans victoire, Claude P. éleveur depuis 2002 a réussi à trouver ses marques peu après la trêve hivernale…
Faut dire, fallait évacuer l'héritage du sorcier bosniaque. Pas une mince affaire, tellement ce dernier avait pris tous les draps au sein du club lillois. Bon au mercato d'hiver, il a eu le nez creux, l'ancien monégasque. Il a effectué deux bonnes pioches en perfide Albion. D'abord un stratège, ça lui manquait, en la personne du slovène Acimovic en provenance des Spurs. Et puis, un patron en défense avec le solide grec Tavlaridis jugé trop lent par les Gunners.
Pourtant, l'hargneux hellène constitue désormais avec le grand espoir Abidal, convoité par Lyon, Paname et moult britishs, une redoutable charnière centrale qui n'encaisse que peu de buts. Face à eux, notre Eléphant préféré devra une fois de plus sortir le grand jeu. Mais attention aux mollets, avec en sus Pichot et Tafforeau sur les côtés et Wimbée derrière, les molosses n'aiment rien moins qu'à garder leur cage intacte.
Autre raison de la métamorphose des buveurs de Ch'ti, la titularisation massive de jeunes pousses au milieu et en attaque. De Dernis à Moussilou en passant par Chalmé, Makoun et autre Bodmer, l'éducateur en chef n'a pas fait dans la demi-mesure. Plus à l'écoute du message de tonton Claude que les anciens grognards de coach Vahid, cette classe biberon symbolise à merveille le renouveau lillois.
Bref, prudence de rigueur mais confiance de vigueur quand même au vu de nos derniers résultats. Dîtes, on a peut-être trouvé le chaînon manquant. Il s'appelle Meriem et son prénom c'est Camel. Il semble que le chameau ait définitivement achevé à San Siro sa traversée du désert. Celle qu'il l'avait brinqueballé de son cocon doubiste aux terroirs girondins jusqu'à échouer sur le Vieux Port. Le voilà maintenant au four et au moulin. Il tacle, oriente, centre et, cerise sur le gâteau, il marque ! Que demande le peuple ? Des points et du jeu, chère Olympe…
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