31-03-2004, 22:05
(Modification du message : 02-04-2004, 07:20 par boeuf mode.)
Inutile de se bercer d’illusions, force est de constater qu’en terme de collectif, il existe actuellement un gouffre entre ces deux olympiques-là. Certes, ça écorche un tantinet les gencives de le reconnaître mais au jour d’aujourd’hui, c'est évident (de sagesse) qu'il n’y plus photo entre les deux écuries. L’une possède en son sein un lot de pur-sang véritables. L’autre ressemble parfois à un aréopage de canassons en goguette…
Pis, la première peut se permettre de temps à autre de laisser certains de ses cracks végéter dans leur box, pendant que la seconde aligne à chaque fois son attelage type sans rarement produire des frissons là où ça fait du bien. C’est dire la différence de richesse des patrimoines respectifs. C’est plus un banc qu’ils ont à Lyon, c’est carrément un canapé Knoll en zébu véritable. Z'avez qu'à voir Carrière ou Dhorasoo, pour ne pas les citer. Ils sont fort bien payés pour le cirer plus souvent qu’à leur tour. Même tarif pour Réveillère ou Berthod…
Créativité, animation, récupération, vitesse, talents individuels, j’en passe et des meilleurs, quelque soit le critère d’analyse, la balance penche toujours du côté des friands de la quenelle. Jamais du côté des férus du pastaga. Et on a beau avoir les poils du fion qui se hérissent quand on voit causer à la téloche le colin froid Pierre Mondy (asshole en verlan british), faut bien avouer que le Jean-Mimi rhodanien, avec son air gland et sa vue basse, il a réussi à fabriquer un vache de grand cru en pays de bouchon…
De tous les secteurs de l’effectif local, c’est tout de même, l’entrejeu qui impressionne le plus. D’abord, il y a les monstres. Diarra, le récupérateur malien, sorte de rempart infranchissable, aussi colossal dans les duels au sol que dans le jeu aérien. Ou encore Essien, la merveille ghanéenne dont Gili, son ancien éducateur dit qu’il est un mix entre Deschamps et Tigana. Ça vous classe un bonhomme, ça madame…
Ensuite, il y a les magiciens. Juninho, capable d’expédier un missile dans un trou de souris. Ça aide. Mieux, ça décoince souvent les maxillaires en même temps que la partie. Avec aussi, Dhorasoo et Carrière, les deux lutins à la vista de lynx, passeurs hors-pair et relayeurs inlassables. Et encore Malouda, le véloce guyanais, reconverti depuis peu en latéral gauche à la demande de Paul Le Guen, vu la raréfaction des places au milieu. L'ensemble forme un savant mélange de puissance et de technique. Quand tout ce petit monde-là est au diapason, on est pas loin du cocktail idéal…
L’attaque est pas mal non plus. Merci pour elle. Avec Elber, l’ex goleador munichois, un peu en demi-teinte cette saison mais qui semble peu à peu trouver ses marques. Avec deux internationaux frenchies, excusez du peu, Govou et Luyindula. Avec enfin le jeune Bergougnoux en cerise sur le gâteau, le coach breton n’a que l’embarras du choix pour composer son avant-garde.
Petit bémol, côté défense, la constitution de l’axe central samedi risque bien de ressembler à un casse-tête chinois. Avec Müller suspendu et Capaça en rééducation, Paulo la science attend avec anxiété le retour d’Edmilson parti fugué avec la seleçao. M’enfin, quoiqu’il arrive, y’a pas péril en la traboule. On a beau se gausser des OL coiffure et autres billevesées, on renifle quand même désormais sur les bords du Rhône et de la Saône réunis, les marques d’un club structuré dont le brelan majeur Pierre Mondy, Lacombe, Le Guen alignent les cartes maîtresses…
Prétendre qu’on a l’équivalent rue Negresko ou bien à la Commanderie, relèverait au bas mot de la boutade, au pire de l’inconscience. Avec la vraie-fausse arrivée du président Lolo, on livre un couac de plus sur l'étal du Bouchet. Avec sézigue, les bas-morcifs commencent à occulter les pièces de premier choix. Question fiabilité, son association future avec l'la caution Marseillaise et le Diouf sent moins l'assurance tous risques que le barde gaulois éponyme. Avec ce triumvirat de premiers communiants, on croise les doigts de pied dans la perspective de ne pas avoir à déchanter tout l'été…
On s'interroge en sus sur les propos pour le moins sibyllins de Bob le Flambeur : "Je suis très malheureux que vous partiez mais en même temps c'est mieux pour vous…" avait-il confié à l'époque et à Blanc en partance pour l'Inter ! On sent pas le bon nabab motivé comme un étalon. Lui, le jour où on aura compris pourquoi il reste à l'OM, on aura résolu une partie de l'énigme. "Etre riche, ce n'est pas avoir de l'argent, c'est en dépenser" disait Sacha Guitry. Certes, certes, mais faut pas se lustrer. C'est pas rien qu'avec ça qu'on va pas attirer des cadors…
Temps pire s'égosillait Zézette, va falloir quand même le jouer ce match à Gerland et ne pas faire figure de marioles. En terre bénite de tablier de sapeur, il est chaudement recommandé de se sortir les tripes et de les étaler sur la table. Ou mieux, sur la pelouse. On s'en cague du pieux adage du baron de l'Olympisme. Il avait rien bité, le vieux sénile. L'important est de gagner, pas de participer…
Allez, malgré tous les handicaps évoqués plus haut, malgré les différences de classe intrinsèque entre les deux teams, un match est un match et tous les scénarios restent envisageables. L'impossible est le f½tus du possible écrivait en substance Victor Hugo. Diantre messeigneurs, y-a-t-il une sage-femme dans la salle ?
Pis, la première peut se permettre de temps à autre de laisser certains de ses cracks végéter dans leur box, pendant que la seconde aligne à chaque fois son attelage type sans rarement produire des frissons là où ça fait du bien. C’est dire la différence de richesse des patrimoines respectifs. C’est plus un banc qu’ils ont à Lyon, c’est carrément un canapé Knoll en zébu véritable. Z'avez qu'à voir Carrière ou Dhorasoo, pour ne pas les citer. Ils sont fort bien payés pour le cirer plus souvent qu’à leur tour. Même tarif pour Réveillère ou Berthod…
Créativité, animation, récupération, vitesse, talents individuels, j’en passe et des meilleurs, quelque soit le critère d’analyse, la balance penche toujours du côté des friands de la quenelle. Jamais du côté des férus du pastaga. Et on a beau avoir les poils du fion qui se hérissent quand on voit causer à la téloche le colin froid Pierre Mondy (asshole en verlan british), faut bien avouer que le Jean-Mimi rhodanien, avec son air gland et sa vue basse, il a réussi à fabriquer un vache de grand cru en pays de bouchon…
De tous les secteurs de l’effectif local, c’est tout de même, l’entrejeu qui impressionne le plus. D’abord, il y a les monstres. Diarra, le récupérateur malien, sorte de rempart infranchissable, aussi colossal dans les duels au sol que dans le jeu aérien. Ou encore Essien, la merveille ghanéenne dont Gili, son ancien éducateur dit qu’il est un mix entre Deschamps et Tigana. Ça vous classe un bonhomme, ça madame…
Ensuite, il y a les magiciens. Juninho, capable d’expédier un missile dans un trou de souris. Ça aide. Mieux, ça décoince souvent les maxillaires en même temps que la partie. Avec aussi, Dhorasoo et Carrière, les deux lutins à la vista de lynx, passeurs hors-pair et relayeurs inlassables. Et encore Malouda, le véloce guyanais, reconverti depuis peu en latéral gauche à la demande de Paul Le Guen, vu la raréfaction des places au milieu. L'ensemble forme un savant mélange de puissance et de technique. Quand tout ce petit monde-là est au diapason, on est pas loin du cocktail idéal…
L’attaque est pas mal non plus. Merci pour elle. Avec Elber, l’ex goleador munichois, un peu en demi-teinte cette saison mais qui semble peu à peu trouver ses marques. Avec deux internationaux frenchies, excusez du peu, Govou et Luyindula. Avec enfin le jeune Bergougnoux en cerise sur le gâteau, le coach breton n’a que l’embarras du choix pour composer son avant-garde.
Petit bémol, côté défense, la constitution de l’axe central samedi risque bien de ressembler à un casse-tête chinois. Avec Müller suspendu et Capaça en rééducation, Paulo la science attend avec anxiété le retour d’Edmilson parti fugué avec la seleçao. M’enfin, quoiqu’il arrive, y’a pas péril en la traboule. On a beau se gausser des OL coiffure et autres billevesées, on renifle quand même désormais sur les bords du Rhône et de la Saône réunis, les marques d’un club structuré dont le brelan majeur Pierre Mondy, Lacombe, Le Guen alignent les cartes maîtresses…
Prétendre qu’on a l’équivalent rue Negresko ou bien à la Commanderie, relèverait au bas mot de la boutade, au pire de l’inconscience. Avec la vraie-fausse arrivée du président Lolo, on livre un couac de plus sur l'étal du Bouchet. Avec sézigue, les bas-morcifs commencent à occulter les pièces de premier choix. Question fiabilité, son association future avec l'la caution Marseillaise et le Diouf sent moins l'assurance tous risques que le barde gaulois éponyme. Avec ce triumvirat de premiers communiants, on croise les doigts de pied dans la perspective de ne pas avoir à déchanter tout l'été…
On s'interroge en sus sur les propos pour le moins sibyllins de Bob le Flambeur : "Je suis très malheureux que vous partiez mais en même temps c'est mieux pour vous…" avait-il confié à l'époque et à Blanc en partance pour l'Inter ! On sent pas le bon nabab motivé comme un étalon. Lui, le jour où on aura compris pourquoi il reste à l'OM, on aura résolu une partie de l'énigme. "Etre riche, ce n'est pas avoir de l'argent, c'est en dépenser" disait Sacha Guitry. Certes, certes, mais faut pas se lustrer. C'est pas rien qu'avec ça qu'on va pas attirer des cadors…
Temps pire s'égosillait Zézette, va falloir quand même le jouer ce match à Gerland et ne pas faire figure de marioles. En terre bénite de tablier de sapeur, il est chaudement recommandé de se sortir les tripes et de les étaler sur la table. Ou mieux, sur la pelouse. On s'en cague du pieux adage du baron de l'Olympisme. Il avait rien bité, le vieux sénile. L'important est de gagner, pas de participer…
Allez, malgré tous les handicaps évoqués plus haut, malgré les différences de classe intrinsèque entre les deux teams, un match est un match et tous les scénarios restent envisageables. L'impossible est le f½tus du possible écrivait en substance Victor Hugo. Diantre messeigneurs, y-a-t-il une sage-femme dans la salle ?