15-11-2006, 15:46
Dopage: une erreur administrative aurait été commise dans l'affaire Landis, selon Le Monde
mer 15 nov, 12h44
PARIS (AP) - Une erreur administrative aurait été commise lors de la contre-expertise du contrôle antidopage positif du cycliste américain Floyd Landis, affirme le quotidien "Le Monde" dans son édition datée de jeudi.
Selon le journal, le laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) de Châtenay-Malabry aurait "bien commis une erreur dans le traitement du contrôle positif à la testostérone du vainqueur du Tour de France, Floyd Landis".
"Le Monde" affirme que l'échantillon B du coureur, dont l'analyse a confirmé la présence de testostérone exogène, "a malencontreusement été répertorié avec un mauvais numéro sur le procès-verbal (PV) de la contre-analyse". Le numéro d'identification de Floyd Landis était le 995.474, alors que sur le PV a été inscrit 994.474, précise le quotidien du soir.
Cette erreur, d'ordre administratif, "ne signifie pas que l'échantillon B déclaré positif n'était pas celui de l'Américain. Mais elle est utilisée aujourd'hui par ses avocats qui promettent de présenter de nouveaux éléments de défense vendredi 17 novembre, à Tucson, en Arizona pour contester son contrôle antidopage positif", poursuit "Le Monde".
Depuis le mois d'octobre, le laboratoire de Châtenay-Malabry n'est plus sous la tutelle du ministère des sports, mais un service de la nouvelle Agence française de lutte contre le dopage. Contactée par téléphone, l'AFLD n'a pas immédiatement réagi aux affirmations du Monde.
Landis a réaffirmé son innocence dans un entretien accordé à la chaîne France 2 diffusé dimanche dans l'émission Stade 2. "Même les meilleurs laboratoires font des erreurs", avait-il alors déclaré.
Landis a été rattrapé par le dopage moins d'une semaine après le Tour. Il a été testé positif à la testostérone à l'issue de la 17e étape, dont l'arrivée était jugée à Morzine.
"Le Monde" revient également sur l'affaire de piratage informatique dont aurait fait l'objet le laboratoire français. Des courriels et courriers ont été envoyés en septembre et octobre à divers membres d'institutions sportives (Comité olympique international, Agence mondiale anti-dopage, l'Union cycliste internationale) et à des journalistes pour discréditer le laboratoire en affirmant sa propension "à commettre des erreurs".
Les courriels utilisaient notamment des passages de documents internes au laboratoire, relatifs à des rectifications antérieures de résultats d'analyse.
Michael Henson, porte-parole du vainqueur 2006 du Tour de France, soupçonné de dopage, a nié toute implication de Landis dans cette affaire de piratage. Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminaire pour "intrusion dans un système informatisé de données" et "vol de données".
Landis présentera dans quelques mois sa défense devant une commission d'arbitrage dans l'espoir de conserver sa victoire dans la Grande Boucle. Il pourrait également décider de saisir le Tribunal arbitral du Sport. AP
mer 15 nov, 12h44
PARIS (AP) - Une erreur administrative aurait été commise lors de la contre-expertise du contrôle antidopage positif du cycliste américain Floyd Landis, affirme le quotidien "Le Monde" dans son édition datée de jeudi.
Selon le journal, le laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) de Châtenay-Malabry aurait "bien commis une erreur dans le traitement du contrôle positif à la testostérone du vainqueur du Tour de France, Floyd Landis".
"Le Monde" affirme que l'échantillon B du coureur, dont l'analyse a confirmé la présence de testostérone exogène, "a malencontreusement été répertorié avec un mauvais numéro sur le procès-verbal (PV) de la contre-analyse". Le numéro d'identification de Floyd Landis était le 995.474, alors que sur le PV a été inscrit 994.474, précise le quotidien du soir.
Cette erreur, d'ordre administratif, "ne signifie pas que l'échantillon B déclaré positif n'était pas celui de l'Américain. Mais elle est utilisée aujourd'hui par ses avocats qui promettent de présenter de nouveaux éléments de défense vendredi 17 novembre, à Tucson, en Arizona pour contester son contrôle antidopage positif", poursuit "Le Monde".
Depuis le mois d'octobre, le laboratoire de Châtenay-Malabry n'est plus sous la tutelle du ministère des sports, mais un service de la nouvelle Agence française de lutte contre le dopage. Contactée par téléphone, l'AFLD n'a pas immédiatement réagi aux affirmations du Monde.
Landis a réaffirmé son innocence dans un entretien accordé à la chaîne France 2 diffusé dimanche dans l'émission Stade 2. "Même les meilleurs laboratoires font des erreurs", avait-il alors déclaré.
Landis a été rattrapé par le dopage moins d'une semaine après le Tour. Il a été testé positif à la testostérone à l'issue de la 17e étape, dont l'arrivée était jugée à Morzine.
"Le Monde" revient également sur l'affaire de piratage informatique dont aurait fait l'objet le laboratoire français. Des courriels et courriers ont été envoyés en septembre et octobre à divers membres d'institutions sportives (Comité olympique international, Agence mondiale anti-dopage, l'Union cycliste internationale) et à des journalistes pour discréditer le laboratoire en affirmant sa propension "à commettre des erreurs".
Les courriels utilisaient notamment des passages de documents internes au laboratoire, relatifs à des rectifications antérieures de résultats d'analyse.
Michael Henson, porte-parole du vainqueur 2006 du Tour de France, soupçonné de dopage, a nié toute implication de Landis dans cette affaire de piratage. Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminaire pour "intrusion dans un système informatisé de données" et "vol de données".
Landis présentera dans quelques mois sa défense devant une commission d'arbitrage dans l'espoir de conserver sa victoire dans la Grande Boucle. Il pourrait également décider de saisir le Tribunal arbitral du Sport. AP