11-03-2004, 01:47
Tenez pour vous une petite interview de Gérard Houllier mes doux agneaux de campagnes, bovidés podiumisants, pixou rapetou, et autres congénaires fumants.:smoke1:
[i]Q: La large défaite de Marseille à Bastia (4-1 dimanche en Championnat) vous met-elle en confiance?
R: "Pas du tout, pour deux raisons: d'abord car l'Europe est une toute autre compétition, ensuite parce que Marseille n'avait plus de jambes, en raison du déplacement à Dniepropetrovsk. C'était une question de fraîcheur et ce match de Bastia, pour moi, ne compte pas. Ce sera difficile de jouer un animal blessé. Je ne pense pas que nous soyons favoris, même si nous avons récupéré une bonne partie de l'effectif. C'est du 50-50."
Q: Comment avez-vous personnellement traversé la récente période délicate, entre critiques et menaces de mort?
R: "Ce qui vous permet d'être costaud, c'est l'appui des dirigeants, qui répètent qu'ils vous accordent leur confiance sur le long terme et la qualité des joueurs. Lors du match contre Sofia (en match retour des 16e de finale de la Coupe de l'UEFA), lorsque le capitaine (Steven Gerard) fait 60 mètres pour vous saluer après un but, c'est émouvant, tout comme lorsque le public du stade scande votre nom. J'ai aussi sur mon bureau une pile de 15 à 20 cm de lettres de soutien. Je regrette en fait cette nouvelle culture: on ne vient même plus au match, mais on critique, à partir du résultat seul. Il y aussi nombre d'anciens joueurs qui s'expriment sur le club via des chroniques à la télévision ou la radio. La majorité soutient le club, mais il y a 2 ou 3 «connards» qui sont cités ensuite dans les journaux français..."
Q: Dans quelle situation sportive se trouve aujourd'hui le club? R: Je sais que nous sommes encore en construction, même si nous avons fait entrer le club dans un autre siècle. Cette saison est assez frustrante en raison des blessures. Cela dit, je connais beaucoup d'autres clubs qui aimeraient avoir notre palmarès: entre 1999 et 2003, nous avons quand-même remporté six trophées! Aujourd'hui, avec les retours des blessés (Owen et Barros, notamment), je retrouve une qualité de jeu conforme à nos ambitions. Nous avons notre destin en mains pour faire mieux que l'an dernier (5e) et nous qualifier pour la Ligue des Champions.
Désolé pour la longueur, je voulais pas donner le lien flemmard que je suis, je voulais que tout le monde puisse admirer le flegme Franco-britannique.
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[i]Q: La large défaite de Marseille à Bastia (4-1 dimanche en Championnat) vous met-elle en confiance?
R: "Pas du tout, pour deux raisons: d'abord car l'Europe est une toute autre compétition, ensuite parce que Marseille n'avait plus de jambes, en raison du déplacement à Dniepropetrovsk. C'était une question de fraîcheur et ce match de Bastia, pour moi, ne compte pas. Ce sera difficile de jouer un animal blessé. Je ne pense pas que nous soyons favoris, même si nous avons récupéré une bonne partie de l'effectif. C'est du 50-50."
Q: Comment avez-vous personnellement traversé la récente période délicate, entre critiques et menaces de mort?
R: "Ce qui vous permet d'être costaud, c'est l'appui des dirigeants, qui répètent qu'ils vous accordent leur confiance sur le long terme et la qualité des joueurs. Lors du match contre Sofia (en match retour des 16e de finale de la Coupe de l'UEFA), lorsque le capitaine (Steven Gerard) fait 60 mètres pour vous saluer après un but, c'est émouvant, tout comme lorsque le public du stade scande votre nom. J'ai aussi sur mon bureau une pile de 15 à 20 cm de lettres de soutien. Je regrette en fait cette nouvelle culture: on ne vient même plus au match, mais on critique, à partir du résultat seul. Il y aussi nombre d'anciens joueurs qui s'expriment sur le club via des chroniques à la télévision ou la radio. La majorité soutient le club, mais il y a 2 ou 3 «connards» qui sont cités ensuite dans les journaux français..."
Q: Dans quelle situation sportive se trouve aujourd'hui le club? R: Je sais que nous sommes encore en construction, même si nous avons fait entrer le club dans un autre siècle. Cette saison est assez frustrante en raison des blessures. Cela dit, je connais beaucoup d'autres clubs qui aimeraient avoir notre palmarès: entre 1999 et 2003, nous avons quand-même remporté six trophées! Aujourd'hui, avec les retours des blessés (Owen et Barros, notamment), je retrouve une qualité de jeu conforme à nos ambitions. Nous avons notre destin en mains pour faire mieux que l'an dernier (5e) et nous qualifier pour la Ligue des Champions.
Désolé pour la longueur, je voulais pas donner le lien flemmard que je suis, je voulais que tout le monde puisse admirer le flegme Franco-britannique.
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