28-02-2004, 06:28
Pas de Poussin chez les Aiglons...
On va pas vous refaire l'histoire du vilain petit canard. Sa vie, son ½uvre, vous connaissez par c½ur, vous en avez soupé, vous voulez passez à autre chose. Vous réclamez du neuf, du frais, de l'inédit. Eh bien, toutes proportions gardées, la légende de Christophe Meslin, affublé sur la promenade des rosbifs du charmant sobriquet de Poussin, ressemble par bien des aspects à celle du grand cygne. Après sa terrible rupture des ligaments du genou qui l'avait éloigné du gazon vert pendant plus de six mois, le voilà qui parvient enfin à prendre son envol, tel un véritable phénix renaissant de ses cendres.
Feu follet à la pointe de l'attaque rouge et noir, il fait désormais le bonheur des supporters azuréens dont il est devenu la coqueluche. Buts, passes décisives, perforations assassines, il affole à chaque match les arrière-gardes hexagonales. Chauvinisme oblige, on se réjouira donc de son absence dimanche contre nos couleurs pour cause d'élongation à la cuisse. A sa place, on risque bien de retrouver, Lilian, le bon laboureur. Aussi élégant à voir jouer qu'un crapaud sur une boite d'allumettes, il parvient tout de même à planter moult prunes sur les terrains de France et jadis de Navarre…
A ses côtés, on devrait peut-être avoir droit au retour de Simone, la diva transalpine. Victime de pépins physiques à répétition, il n'a disputé que deux rencontres depuis son retour en Ligue 1. Ces dernières années, le beau Mario avait fait parler de lui, plus pour ses états d'âme et ses embrouilles que pour ses exploits en short et crampons. Avec la chance qui le caractérise, notre OM pourrait bien assister au réveil du rital. M'enfin, on va pas jouer les oiseaux de malheur…
Quoiqu'il en soit, faut quand même préciser que la marque de fabrique des Aiglons, c'est pas vraiment l'attaque. La seule chose qui les met en joie, les rapaces, c'est de rester recroquevillés tous ensemble près de leur nid afin de protéger la cage de Grégorini. Le jour où, contre les Canaris, ils ont dérogé à ce principe, ils s'en sont pris trois. Autant dire que chat échaudé craint l'eau froide et qu'il serait bien étonnant de les voir partir à l'abordage, la fleur au fusil. Y compris chez eux, dans leur vieil home sweet home du stade du Ray.
Autour du vétéran Cobos, faut pas s'attendre à rencontrer des enfants de ch½ur. Que ce soit avec Abardonado, une vieille connaissance qui devrait reprendre son poste après blessure, Léonard le mangeur de frites-mayo arrivé au mercato d'hiver ou encore Pamarot le terrible dont la puissance de frappe n'est pas un vain mot, on a affaire autant à du solide qu'à du solidaire. Plus teigneux tu meurs, plus rigoureux tu passes l'arme à gauche. Chez ces gens-là, monsieur, le dépassement de soi est une culture et l'abnégation, une profession de foi. Et Rohr, prêcheur en béton armé, sait très bien faire passer le message à ses ouailles.
C'est un peu ce genre de vertus que tente d'inculquer la caution Marseillaise à ses troupes. "On fait avec ce qu'on a", a-t-il conclu un brin amer, après la prestation en quart de teinte contre les petits hommes bleus venus d'Ukraine. Et il a ajouté "Il faut se rendre à l'évidence, nous n'avons pas de créateur au sens propre et on ne peut pas l'inventer". Constat lucide en effet, vivement l'année prochaine ! A ce propos, le président Blanc a quasiment ses charentaises à la Commanderie. Plus désiré, tu peux pas. Sauveur, messie, guide suprême, rayez la mention inutile. Et si c'était le nouveau passe-passe de Bob le Flambeur, sa dernière illusion. Le chant du départ, l'ultime pirouette avant la lassitude définitive de l'enfant riche.
"Il est enthousiaste à cette idée" a révélé le garçon Bouchet qui tient à tout prix à garder la main. Dans ce jeu de poker menteur, l'ancien plumitif veut montrer à tout un chacun que c'est toujours lui qui décide et qu'il est plus que jamais l'unique chef. Que c'est sa propre idée, l'intronisation de Lolo en directeur sportif."Vous ferez comme vous voudrez" lui aurait dit à cet égard le nabab de 9 Telecom. Rappelons-nous qu'il n'y a pas si longtemps, Louis-Dreyfus avait évoqué le nom de l'ex-libero à l'OM et que l'équarrisseur avait démenti la chose. Zarbi, vous avez dit zarbi ?
Il semble bien dans cette affaire que notre Bouchet préféré ne soit plus tout à fait l'OM fort qu'il prétend. Depuis le départ de son fusible en costar-cravate, il se retrouve en première ligne et doit à nouveau faire ses preuves. Très contesté au sein des supporters, a-t-il encore vraiment la confiance de son mécène ? Même ambiguïté dans la relation à son coach. Il assure le soutenir à donf mais réglera son sort fin avril. Notre petit doigt nous dit qu'alors, l'avenir du nigaud au plus haut niveau pourrait bien s'inscrire en pointillé…
boeuf mode :stretcher
On va pas vous refaire l'histoire du vilain petit canard. Sa vie, son ½uvre, vous connaissez par c½ur, vous en avez soupé, vous voulez passez à autre chose. Vous réclamez du neuf, du frais, de l'inédit. Eh bien, toutes proportions gardées, la légende de Christophe Meslin, affublé sur la promenade des rosbifs du charmant sobriquet de Poussin, ressemble par bien des aspects à celle du grand cygne. Après sa terrible rupture des ligaments du genou qui l'avait éloigné du gazon vert pendant plus de six mois, le voilà qui parvient enfin à prendre son envol, tel un véritable phénix renaissant de ses cendres.
Feu follet à la pointe de l'attaque rouge et noir, il fait désormais le bonheur des supporters azuréens dont il est devenu la coqueluche. Buts, passes décisives, perforations assassines, il affole à chaque match les arrière-gardes hexagonales. Chauvinisme oblige, on se réjouira donc de son absence dimanche contre nos couleurs pour cause d'élongation à la cuisse. A sa place, on risque bien de retrouver, Lilian, le bon laboureur. Aussi élégant à voir jouer qu'un crapaud sur une boite d'allumettes, il parvient tout de même à planter moult prunes sur les terrains de France et jadis de Navarre…
A ses côtés, on devrait peut-être avoir droit au retour de Simone, la diva transalpine. Victime de pépins physiques à répétition, il n'a disputé que deux rencontres depuis son retour en Ligue 1. Ces dernières années, le beau Mario avait fait parler de lui, plus pour ses états d'âme et ses embrouilles que pour ses exploits en short et crampons. Avec la chance qui le caractérise, notre OM pourrait bien assister au réveil du rital. M'enfin, on va pas jouer les oiseaux de malheur…
Quoiqu'il en soit, faut quand même préciser que la marque de fabrique des Aiglons, c'est pas vraiment l'attaque. La seule chose qui les met en joie, les rapaces, c'est de rester recroquevillés tous ensemble près de leur nid afin de protéger la cage de Grégorini. Le jour où, contre les Canaris, ils ont dérogé à ce principe, ils s'en sont pris trois. Autant dire que chat échaudé craint l'eau froide et qu'il serait bien étonnant de les voir partir à l'abordage, la fleur au fusil. Y compris chez eux, dans leur vieil home sweet home du stade du Ray.
Autour du vétéran Cobos, faut pas s'attendre à rencontrer des enfants de ch½ur. Que ce soit avec Abardonado, une vieille connaissance qui devrait reprendre son poste après blessure, Léonard le mangeur de frites-mayo arrivé au mercato d'hiver ou encore Pamarot le terrible dont la puissance de frappe n'est pas un vain mot, on a affaire autant à du solide qu'à du solidaire. Plus teigneux tu meurs, plus rigoureux tu passes l'arme à gauche. Chez ces gens-là, monsieur, le dépassement de soi est une culture et l'abnégation, une profession de foi. Et Rohr, prêcheur en béton armé, sait très bien faire passer le message à ses ouailles.
C'est un peu ce genre de vertus que tente d'inculquer la caution Marseillaise à ses troupes. "On fait avec ce qu'on a", a-t-il conclu un brin amer, après la prestation en quart de teinte contre les petits hommes bleus venus d'Ukraine. Et il a ajouté "Il faut se rendre à l'évidence, nous n'avons pas de créateur au sens propre et on ne peut pas l'inventer". Constat lucide en effet, vivement l'année prochaine ! A ce propos, le président Blanc a quasiment ses charentaises à la Commanderie. Plus désiré, tu peux pas. Sauveur, messie, guide suprême, rayez la mention inutile. Et si c'était le nouveau passe-passe de Bob le Flambeur, sa dernière illusion. Le chant du départ, l'ultime pirouette avant la lassitude définitive de l'enfant riche.
"Il est enthousiaste à cette idée" a révélé le garçon Bouchet qui tient à tout prix à garder la main. Dans ce jeu de poker menteur, l'ancien plumitif veut montrer à tout un chacun que c'est toujours lui qui décide et qu'il est plus que jamais l'unique chef. Que c'est sa propre idée, l'intronisation de Lolo en directeur sportif."Vous ferez comme vous voudrez" lui aurait dit à cet égard le nabab de 9 Telecom. Rappelons-nous qu'il n'y a pas si longtemps, Louis-Dreyfus avait évoqué le nom de l'ex-libero à l'OM et que l'équarrisseur avait démenti la chose. Zarbi, vous avez dit zarbi ?
Il semble bien dans cette affaire que notre Bouchet préféré ne soit plus tout à fait l'OM fort qu'il prétend. Depuis le départ de son fusible en costar-cravate, il se retrouve en première ligne et doit à nouveau faire ses preuves. Très contesté au sein des supporters, a-t-il encore vraiment la confiance de son mécène ? Même ambiguïté dans la relation à son coach. Il assure le soutenir à donf mais réglera son sort fin avril. Notre petit doigt nous dit qu'alors, l'avenir du nigaud au plus haut niveau pourrait bien s'inscrire en pointillé…
boeuf mode :stretcher