29-09-2003, 02:32
(Modification du message : 07-12-2003, 06:23 par boeuf mode.)
Le chant du Partizan le soir au Vélodrome
Qui se souvient du Partizan, grand d'Europe en 66, battu seulement en finale de la regrettée Coupe des Champions par l'inévitable Real, après un match épique sur la pelouse désormais maudite du Heysel ? Qui se rappelle de ce mythique flottant à rayures noir et blanc, modèle d'esthétisme et de sobriété ?
Pas grand monde il est vrai, si l'on intègre pêle-mêle dans le sondage express, la jeunesse majoritaire du lectorat, l'usure du temps, le ramollissement des cervelets et la taille de la mémoire à trou-trou des anciens. Le "On devrait pas vieillir", ce n'est plus un leitmotiv dans la bouche des quinquas mais carrément un refrain. Ami, entends-tu le terrible son de cloche du début de la fin des haricots ?
Dame çà, on se rappelle mieux de son pire ennemi, l'Etoile Rouge qui nous fit prendre des vessies pour des lanternes en 91. Faute de pas s'être méfier suffisamment de ces yougos-là, on se retrouva fort marri à Bari. Puni aux tirs aux buts avec adieu aux larmes et cætera C'était à l'époque sans doute, la meilleure formation de l'OM de tous les temps qui évoluait sous nos yeux ébahis mais elle se retrouva Grosjean comme devant
Bon, depuis, faut avouer que pas mal d'eau a coulé sous les ponts du beau Danube bleu. Du sang aussi et les Balkans ont implosé. Pour beaucoup, le Partizan actuel, est plus connu pour son team de balle au panier. Malgré ses 17 titres de championnat et ses 8 coupes, c'est finalement un club tout remodelé qui rejoint pour la première fois de son histoire la Ligue des Champions. Après avoir sorti Newcastle dans les préliminaires, excusez du peu
Aux commandes de l'aréopage serbe, y'a du quidam connu. D'abord le président qui n'est autre qu'Ivan Curkovic, le portier historique des chaudronniers foréziens. Ensuite coach Lothar, Matthaüs de son patronyme, l'idole de toute la Bavière et de la Teutonie réunies. Achtung, y rigole plus des masses avec les Franzosen depuis qu'il s'est pris à Munich une mandale basquaise dans la tronche de la part du bondissant Bixente Enfin, on n'oubliera pas la présence au sein du staff technique de l'ex-aiglon Bjekovic reconverti en directeur sportif.
Question effectif, pas facile de faire l'inventaire. Faut dire, rapport aux évènements, on a pas trop vu évoluer les gens de Serbie au plus haut niveau ces derniers temps. Y'a ben l'ami nigérian Taribo West, une ancienne découverte de tonton Guy en défense. Il avait fait un bide à Derby County et aussi à Kaiserlautern, il a l'air de ressusciter chez les slaves.
Faut causer quand même de Ilic, Sasa de son petit nom. Lui, c'est le maître à jouer de l'équipe, capitaine de surcroît. Il aime à distiller des bons ballons pour le buteur Iliev un jeune qui possède une frappe de mule et un excellent jeu de tête. On citera également en défense le classieux Djordjevic, futur idole du coin. Bref pas de grand nom mais un collectif solide et âpre au gain si l'on en croit leur prestation contre Porto.
Donc pas de confiance excessive à la Commanderie. Cette saison, Perrin tâtonne un tantinet avec son nouveau groupe. Depuis deux matchs, ils alignent Meriem et Johansen en milieux axiaux. Voilà une idée qu'elle est bonne. D'autant que Camel est en train de s'imposer comme le nouveau boss. Bon en défense, faudrait quand même faire preuve d'un peu plus de grinta dans les duels et d'application dans la relance. Abdoulaye, si tu nous regardes ?
Quoiqu'il en soit, on a quand même maintenant une belle paire d'attaquants. Drogba-Mido, c'est le tandem de battants qu'on attendait depuis une paye. Et même si Marlet peine à trouver sa place et si Vachousek ne confirme guère son début de saison, cette nouvelle force de frappe 100% africaine peut faire exploser tous les verrous de France et de Navarre à fortiori serbo-monténégrins Avec 60 000 choristes derrière nos deux ténors, on compte bien ne pas subir mercredi le chant du Partizan !
Qui se souvient du Partizan, grand d'Europe en 66, battu seulement en finale de la regrettée Coupe des Champions par l'inévitable Real, après un match épique sur la pelouse désormais maudite du Heysel ? Qui se rappelle de ce mythique flottant à rayures noir et blanc, modèle d'esthétisme et de sobriété ?
Pas grand monde il est vrai, si l'on intègre pêle-mêle dans le sondage express, la jeunesse majoritaire du lectorat, l'usure du temps, le ramollissement des cervelets et la taille de la mémoire à trou-trou des anciens. Le "On devrait pas vieillir", ce n'est plus un leitmotiv dans la bouche des quinquas mais carrément un refrain. Ami, entends-tu le terrible son de cloche du début de la fin des haricots ?
Dame çà, on se rappelle mieux de son pire ennemi, l'Etoile Rouge qui nous fit prendre des vessies pour des lanternes en 91. Faute de pas s'être méfier suffisamment de ces yougos-là, on se retrouva fort marri à Bari. Puni aux tirs aux buts avec adieu aux larmes et cætera C'était à l'époque sans doute, la meilleure formation de l'OM de tous les temps qui évoluait sous nos yeux ébahis mais elle se retrouva Grosjean comme devant
Bon, depuis, faut avouer que pas mal d'eau a coulé sous les ponts du beau Danube bleu. Du sang aussi et les Balkans ont implosé. Pour beaucoup, le Partizan actuel, est plus connu pour son team de balle au panier. Malgré ses 17 titres de championnat et ses 8 coupes, c'est finalement un club tout remodelé qui rejoint pour la première fois de son histoire la Ligue des Champions. Après avoir sorti Newcastle dans les préliminaires, excusez du peu
Aux commandes de l'aréopage serbe, y'a du quidam connu. D'abord le président qui n'est autre qu'Ivan Curkovic, le portier historique des chaudronniers foréziens. Ensuite coach Lothar, Matthaüs de son patronyme, l'idole de toute la Bavière et de la Teutonie réunies. Achtung, y rigole plus des masses avec les Franzosen depuis qu'il s'est pris à Munich une mandale basquaise dans la tronche de la part du bondissant Bixente Enfin, on n'oubliera pas la présence au sein du staff technique de l'ex-aiglon Bjekovic reconverti en directeur sportif.
Question effectif, pas facile de faire l'inventaire. Faut dire, rapport aux évènements, on a pas trop vu évoluer les gens de Serbie au plus haut niveau ces derniers temps. Y'a ben l'ami nigérian Taribo West, une ancienne découverte de tonton Guy en défense. Il avait fait un bide à Derby County et aussi à Kaiserlautern, il a l'air de ressusciter chez les slaves.
Faut causer quand même de Ilic, Sasa de son petit nom. Lui, c'est le maître à jouer de l'équipe, capitaine de surcroît. Il aime à distiller des bons ballons pour le buteur Iliev un jeune qui possède une frappe de mule et un excellent jeu de tête. On citera également en défense le classieux Djordjevic, futur idole du coin. Bref pas de grand nom mais un collectif solide et âpre au gain si l'on en croit leur prestation contre Porto.
Donc pas de confiance excessive à la Commanderie. Cette saison, Perrin tâtonne un tantinet avec son nouveau groupe. Depuis deux matchs, ils alignent Meriem et Johansen en milieux axiaux. Voilà une idée qu'elle est bonne. D'autant que Camel est en train de s'imposer comme le nouveau boss. Bon en défense, faudrait quand même faire preuve d'un peu plus de grinta dans les duels et d'application dans la relance. Abdoulaye, si tu nous regardes ?
Quoiqu'il en soit, on a quand même maintenant une belle paire d'attaquants. Drogba-Mido, c'est le tandem de battants qu'on attendait depuis une paye. Et même si Marlet peine à trouver sa place et si Vachousek ne confirme guère son début de saison, cette nouvelle force de frappe 100% africaine peut faire exploser tous les verrous de France et de Navarre à fortiori serbo-monténégrins Avec 60 000 choristes derrière nos deux ténors, on compte bien ne pas subir mercredi le chant du Partizan !