Dire qu’il y a encore deux mois, j’étais encore en train de me morfondre dans mon vieux fauteuil en cuir jauni par mes longues soirées enfumées à appeler mes contacts pour mendier quelques menus contrats. Dire qu’il y a encore deux mois, les portes de la Commanderie me restaient closes. Dire qu’il y a encore deux mois, j’étais vraiment à deux doigts de tout balancer, fermer la boutique.
Tout a basculé la veille du match contre Chelsea. C’était le 6 décembre, je remontais de chez ma voisine du dessous Révérence lorsque je reçu un coup fil d’un inconnu m’annonçant qu’il avait un tuyau infaillible. Il se faisait appeler sous le pseudonyme Mathildien. Il rentra dans le vif du sujet et m’expliqua qu’il existait une sorte de prophète qui sévissait dans une fumerie d’opiacé qui avait le don de prédire, à l’instar de Paul le poulpe mais en mieux, le gagnant des matchs de l’OM. Il lui suffisait d’écrire sur un rouleau de papier toilette triple épaisseur bleu quelques phrases à l’orthographe douteuses et à la forme digne d’un élève de CM1 sur le match de l’OM qui suit pour que l’OM remporte le match. Il me suffisait donc, selon ses dires, de parier gros sur une victoire de l’OM face à Chelsea pour entrevoir un avenir sous de meilleurs auspices :Smiley pépé Cetace : je me suis toujours méfié des soi-disant bons tuyaux inconnus comme le dit si bien l’adage « Il n’y a pas écrit Zahia sur mon front ».
Pour tout vous dire, il me restait tout juste 2000 € d’économie et je ne voulais surtout pas tout perdre sur un bête clic. Je lui demandais la raison d’un tel cadeau ? Qu’avait-il à y gagner ? Que voulait-il en échange ? Il m’exposa son plan avec toute la verve nécessaire pour convaincre son interlocuteur… Et il m’a convaincu… Je n’avais encore jamais vu pareille verve de toute ma vie.
A peine raccroché d’avec mon nouvel ami, je m’ouvrais un compte sur le premier site de pari en ligne et faisais un all-in malgré la côte suicidaire de 1/10000, soit 2000 € agrémentés des 20€ usuellement offert aux nouveaux inscrits, sur une victoire de l’OM par la plus petite des marges. Inutile de préciser que les deux jours qui s’en suivirent ont été les plus longs de toute ma vie. J’avais joué mon avenir sur un coup de dés, sur une poignée de main téléphonique, sur l’honneur d’un parfait inconnu. En somme, c’était une pure folie. Les 90 min fatidiques du match m’avaient mis dans un état de décomposition avancé. Je peux vous dire avec le recul qu’un pari risqué est bien plus efficace que la méthode Dukan et toutes les autres méthodes de régimes réunies. Heureusement, la victoire était au rendez-vous et c’est avec le physique digne d’un Christian Bale dans le machiniste que je trépignais de joie dans mon salon suite à cette victoire improbable de l’OM face à l’ogre londonien.
M’autorisant à nouveau le droit de respirer, je décidais pour fêter ma bonne étoile et mes 20 millions fraîchement gagnés de retourner compter fleurette avec Révérence. Cette aventure m’avait mis sans dessus-dessous et après 4min 42s de pur plaisir les draps de la voisine du dessous l’étaient tout autant.
Le lendemain, après avoir empoché mes gains, il était temps de remplir ma part du contrat. Un marché est un marché et quel qu’en soit le prix à payer il faut le respecter. C’est la règle, c’est le code. Je me rendis au lieu indiqué par mon nouvel ami dans les bas quartiers de Gémenos. Je jetais un dernier regard sur la devanture tout en écrasant négligemment ma cigarette dans le cendrier géant prévu à cet effet à l’entrée de la boutique. Tel Moïse à son époque, je m’apprêtais à pénétrer dans cette échoppe inconnue : le mont pitié. Je savais à quoi m’attendre ou plutôt, je croyais savoir…
Mon cerveau mis un temps fou à analyser, comprendre toutes les images que me renvoyaient mes rétines effarées. Mon temps de compréhension était aussi élevé que la vitesse d’un passement de jambe de Mamadou Samassa. Il y en avait de partout, tous les étals, vitrines étaient bondés de vestiges que je croyais perdus à jamais. On pouvait y voir pêle-mêle le pied droit de Gignac, le cerveau de Mbia à côté de celui de Ben Arfa, les caleçons unis de Valbuena, les jambes de Cissé, Les lettres d’excuses de Fly à Pénélope, le testicule disparu d’la caution Marseillaise suite à la suppression du DIC. : Smiley blague que ne comprendra pas Maussanais :
Dans une vitrine, le sourire de Taiwo illuminait divers bibelots comme la cheville de Rodriguez ou l’amour du maillot de Niang. Dans un angle, le miroir de la risée prenait la poussière. Contre un mur fissuré, une vieille bibliothèque hébergeait des légendes que l’on pensait urbaines comme la proposition de contrat de prolongation de Gerets qui n’arriva jamais à destination, celui de Maradona partiellement brûlé, la lettre de Drogba refusant de quitter l’OM, le contrat signé de Fabiano,… J’avais sous les yeux l’arche perdu de l’OM tout ce qui de près ou de loin a entraîné, généré, alimenté le déclin de l’OM durant 17 longues années… J’avais sous les yeux, l’ensemble de mon œuvre, le bazar de l’épouvante, tous mes contrats, tout ce que l’on m’a demandé de dérober, falsifier. Tout était religieusement entreposé ici dans ce purgatoire… mon purgatoire.
Le tintement d’une clochette qui signalait la venu du gérant me sorti de mes limbes. Je me retournais brusquement et pris une posture qui se voulait la plus impressionnante possible. Je fus rapidement décrédibilisé lorsque je trébuchais lamentablement sur un contrôle de Brandao qui traînait au milieu de la pièce. Je me relevais aussi dignement que possible dans une telle situation et toisa le maître des lieux. J’étais ici dans un but précis, et ce n’est pas un contrôle foireux de Brandao qui allait faire capoter mon affaire aussi difficile soit-elle. Le gérant de cette prison d’âme était courbé, fatigué comme si le poids de tous ses secrets était devenu trop lourd à porter. D’un geste tremblant, Il dégagea ses longs cheveux gris pour faire apparaître son visage émacié. Des frissons parcourus tout mon corps, j’étais en face de…..
...Moi…
Partagé entre la terreur et l’incompréhension je sentais la crise d’angoisse monté en moi. Les premiers mots de mon alter égo sifflèrent comme la lame du bourreau avant de s’abattre sur la nuque dégarnie de sa victime. Je reconnu aussi tôt la voix de mon nouvel ami, Mathildien. Le contrat que j’avais passé était un contrat avec moi-même. 20 millions, tel était le prix de ma rédemption, tel était le prix pour racheter mes erreurs passées, tel était le prix d’une seconde chance. A ce moment précis, l’argent n’avait plus de valeur et c’est sans grande hésitation que je décidais de payer de mes quelques deniers la restitution des objets perdus au club de l’OM.
Le teint pâle, ruiné mais au fond de moi soulagé, je décidais de retourner à mon bureau pour y passer la nuit. Je m’installais dans mon vieux fauteuil en cuir jauni, et pour la première fois de ma vie je m’endormis profondément en pensant qu’il y a encore deux jours, j’étais encore en train de me morfondre dans mon vieux fauteuil en cuir jauni par mes longues soirées enfumées à appeler mes contacts pour mendier quelques menus contrats. Qu’il y a encore deux jours, les portes de la commanderie me restaient closes. Qu’il y a encore deux jours, j’étais vraiment à deux doigts de tout balancer, fermer la boutique.
Mais aujourd’hui, j’étais bien décidé à franchir le pas et tourner la page de cette autre vie.
Mon réveil fut difficile, mon corps fatigué avait de plus en plus de mal à s’adapter aux nuits passées dans mon fauteuil dont l’assise s’était sculptée à l’image de mon fessier grossissant au rythme des années. Par pur réflexe pavlovien, je pris le journal de la veille qui trainait sur mon bureau. La première page indiquait comme d’habitude les photos et les noms des otages de Mourmelon : Frana, Kodiak et tous les autres disparus depuis maintenant bien trop longtemps. Mes yeux se posèrent sur la date du jour ce qui me réveilla brusquement.
Nous étions en février 2011 et rien n’avait changé. Gignac n’avait toujours pas retrouvé son pied, MBia son cerveau et Taiwo son sourire. Aurais-je rêvé ? J’essayais de me connecter aussitôt sur mon compte bet clic et je restais hypnotisé par le popup clignotant dont le message était sans équivoque. « Le compte demandé n’existe pas. Si vous souhaitez vous inscrire cliquez ici » Je fis de même sur mon compte bancaire et constatais que mes maigres 2000€ végétaient encore sur mon compte économie. Finalement, rien n'a changé, je suis toujours en train de me morfondre dans mon vieux fauteuil en cuir jauni par mes longues soirées enfumées à appeler mes contacts pour mendier quelques menus contrats. Les portes de la Commanderie me restent closes. Je suis à deux doigts de tout balancer, fermer la boutique.
J’ai besoin de prendre l’air, de faire le point hors du bureau. J’ai à peine le temps d’effectuer mon deuxième tour de clés pour fermer le bureau que j’entends la sonnerie de mon fixe retentir au travers de ma porte vitré. Rapidement, mon vieux répondeur à bande prend le relais et démarre son sempiternel rituel.
- Bonjour, vous êtes bien au bureau de César Bistruk affaire en tout genre. Laissez un message après le bip ou passez votre chemin… Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip
- Bonjour monsieur Bistruk, Je m’appelle Mathildien et j’ai un bon tuyau. Vous ne me connaissez pas mais je vous conseille de me joindre au 06…..
Tout a basculé la veille du match contre Chelsea. C’était le 6 décembre, je remontais de chez ma voisine du dessous Révérence lorsque je reçu un coup fil d’un inconnu m’annonçant qu’il avait un tuyau infaillible. Il se faisait appeler sous le pseudonyme Mathildien. Il rentra dans le vif du sujet et m’expliqua qu’il existait une sorte de prophète qui sévissait dans une fumerie d’opiacé qui avait le don de prédire, à l’instar de Paul le poulpe mais en mieux, le gagnant des matchs de l’OM. Il lui suffisait d’écrire sur un rouleau de papier toilette triple épaisseur bleu quelques phrases à l’orthographe douteuses et à la forme digne d’un élève de CM1 sur le match de l’OM qui suit pour que l’OM remporte le match. Il me suffisait donc, selon ses dires, de parier gros sur une victoire de l’OM face à Chelsea pour entrevoir un avenir sous de meilleurs auspices :Smiley pépé Cetace : je me suis toujours méfié des soi-disant bons tuyaux inconnus comme le dit si bien l’adage « Il n’y a pas écrit Zahia sur mon front ».
Pour tout vous dire, il me restait tout juste 2000 € d’économie et je ne voulais surtout pas tout perdre sur un bête clic. Je lui demandais la raison d’un tel cadeau ? Qu’avait-il à y gagner ? Que voulait-il en échange ? Il m’exposa son plan avec toute la verve nécessaire pour convaincre son interlocuteur… Et il m’a convaincu… Je n’avais encore jamais vu pareille verve de toute ma vie.
A peine raccroché d’avec mon nouvel ami, je m’ouvrais un compte sur le premier site de pari en ligne et faisais un all-in malgré la côte suicidaire de 1/10000, soit 2000 € agrémentés des 20€ usuellement offert aux nouveaux inscrits, sur une victoire de l’OM par la plus petite des marges. Inutile de préciser que les deux jours qui s’en suivirent ont été les plus longs de toute ma vie. J’avais joué mon avenir sur un coup de dés, sur une poignée de main téléphonique, sur l’honneur d’un parfait inconnu. En somme, c’était une pure folie. Les 90 min fatidiques du match m’avaient mis dans un état de décomposition avancé. Je peux vous dire avec le recul qu’un pari risqué est bien plus efficace que la méthode Dukan et toutes les autres méthodes de régimes réunies. Heureusement, la victoire était au rendez-vous et c’est avec le physique digne d’un Christian Bale dans le machiniste que je trépignais de joie dans mon salon suite à cette victoire improbable de l’OM face à l’ogre londonien.
M’autorisant à nouveau le droit de respirer, je décidais pour fêter ma bonne étoile et mes 20 millions fraîchement gagnés de retourner compter fleurette avec Révérence. Cette aventure m’avait mis sans dessus-dessous et après 4min 42s de pur plaisir les draps de la voisine du dessous l’étaient tout autant.
Le lendemain, après avoir empoché mes gains, il était temps de remplir ma part du contrat. Un marché est un marché et quel qu’en soit le prix à payer il faut le respecter. C’est la règle, c’est le code. Je me rendis au lieu indiqué par mon nouvel ami dans les bas quartiers de Gémenos. Je jetais un dernier regard sur la devanture tout en écrasant négligemment ma cigarette dans le cendrier géant prévu à cet effet à l’entrée de la boutique. Tel Moïse à son époque, je m’apprêtais à pénétrer dans cette échoppe inconnue : le mont pitié. Je savais à quoi m’attendre ou plutôt, je croyais savoir…
Mon cerveau mis un temps fou à analyser, comprendre toutes les images que me renvoyaient mes rétines effarées. Mon temps de compréhension était aussi élevé que la vitesse d’un passement de jambe de Mamadou Samassa. Il y en avait de partout, tous les étals, vitrines étaient bondés de vestiges que je croyais perdus à jamais. On pouvait y voir pêle-mêle le pied droit de Gignac, le cerveau de Mbia à côté de celui de Ben Arfa, les caleçons unis de Valbuena, les jambes de Cissé, Les lettres d’excuses de Fly à Pénélope, le testicule disparu d’la caution Marseillaise suite à la suppression du DIC. : Smiley blague que ne comprendra pas Maussanais :
Dans une vitrine, le sourire de Taiwo illuminait divers bibelots comme la cheville de Rodriguez ou l’amour du maillot de Niang. Dans un angle, le miroir de la risée prenait la poussière. Contre un mur fissuré, une vieille bibliothèque hébergeait des légendes que l’on pensait urbaines comme la proposition de contrat de prolongation de Gerets qui n’arriva jamais à destination, celui de Maradona partiellement brûlé, la lettre de Drogba refusant de quitter l’OM, le contrat signé de Fabiano,… J’avais sous les yeux l’arche perdu de l’OM tout ce qui de près ou de loin a entraîné, généré, alimenté le déclin de l’OM durant 17 longues années… J’avais sous les yeux, l’ensemble de mon œuvre, le bazar de l’épouvante, tous mes contrats, tout ce que l’on m’a demandé de dérober, falsifier. Tout était religieusement entreposé ici dans ce purgatoire… mon purgatoire.
Le tintement d’une clochette qui signalait la venu du gérant me sorti de mes limbes. Je me retournais brusquement et pris une posture qui se voulait la plus impressionnante possible. Je fus rapidement décrédibilisé lorsque je trébuchais lamentablement sur un contrôle de Brandao qui traînait au milieu de la pièce. Je me relevais aussi dignement que possible dans une telle situation et toisa le maître des lieux. J’étais ici dans un but précis, et ce n’est pas un contrôle foireux de Brandao qui allait faire capoter mon affaire aussi difficile soit-elle. Le gérant de cette prison d’âme était courbé, fatigué comme si le poids de tous ses secrets était devenu trop lourd à porter. D’un geste tremblant, Il dégagea ses longs cheveux gris pour faire apparaître son visage émacié. Des frissons parcourus tout mon corps, j’étais en face de…..
...Moi…
Partagé entre la terreur et l’incompréhension je sentais la crise d’angoisse monté en moi. Les premiers mots de mon alter égo sifflèrent comme la lame du bourreau avant de s’abattre sur la nuque dégarnie de sa victime. Je reconnu aussi tôt la voix de mon nouvel ami, Mathildien. Le contrat que j’avais passé était un contrat avec moi-même. 20 millions, tel était le prix de ma rédemption, tel était le prix pour racheter mes erreurs passées, tel était le prix d’une seconde chance. A ce moment précis, l’argent n’avait plus de valeur et c’est sans grande hésitation que je décidais de payer de mes quelques deniers la restitution des objets perdus au club de l’OM.
Le teint pâle, ruiné mais au fond de moi soulagé, je décidais de retourner à mon bureau pour y passer la nuit. Je m’installais dans mon vieux fauteuil en cuir jauni, et pour la première fois de ma vie je m’endormis profondément en pensant qu’il y a encore deux jours, j’étais encore en train de me morfondre dans mon vieux fauteuil en cuir jauni par mes longues soirées enfumées à appeler mes contacts pour mendier quelques menus contrats. Qu’il y a encore deux jours, les portes de la commanderie me restaient closes. Qu’il y a encore deux jours, j’étais vraiment à deux doigts de tout balancer, fermer la boutique.
Mais aujourd’hui, j’étais bien décidé à franchir le pas et tourner la page de cette autre vie.
Mon réveil fut difficile, mon corps fatigué avait de plus en plus de mal à s’adapter aux nuits passées dans mon fauteuil dont l’assise s’était sculptée à l’image de mon fessier grossissant au rythme des années. Par pur réflexe pavlovien, je pris le journal de la veille qui trainait sur mon bureau. La première page indiquait comme d’habitude les photos et les noms des otages de Mourmelon : Frana, Kodiak et tous les autres disparus depuis maintenant bien trop longtemps. Mes yeux se posèrent sur la date du jour ce qui me réveilla brusquement.
Nous étions en février 2011 et rien n’avait changé. Gignac n’avait toujours pas retrouvé son pied, MBia son cerveau et Taiwo son sourire. Aurais-je rêvé ? J’essayais de me connecter aussitôt sur mon compte bet clic et je restais hypnotisé par le popup clignotant dont le message était sans équivoque. « Le compte demandé n’existe pas. Si vous souhaitez vous inscrire cliquez ici » Je fis de même sur mon compte bancaire et constatais que mes maigres 2000€ végétaient encore sur mon compte économie. Finalement, rien n'a changé, je suis toujours en train de me morfondre dans mon vieux fauteuil en cuir jauni par mes longues soirées enfumées à appeler mes contacts pour mendier quelques menus contrats. Les portes de la Commanderie me restent closes. Je suis à deux doigts de tout balancer, fermer la boutique.
J’ai besoin de prendre l’air, de faire le point hors du bureau. J’ai à peine le temps d’effectuer mon deuxième tour de clés pour fermer le bureau que j’entends la sonnerie de mon fixe retentir au travers de ma porte vitré. Rapidement, mon vieux répondeur à bande prend le relais et démarre son sempiternel rituel.
- Bonjour, vous êtes bien au bureau de César Bistruk affaire en tout genre. Laissez un message après le bip ou passez votre chemin… Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip
- Bonjour monsieur Bistruk, Je m’appelle Mathildien et j’ai un bon tuyau. Vous ne me connaissez pas mais je vous conseille de me joindre au 06…..