02-03-2013, 16:29
C’est avec la tête dans le seau et le sphincter involontairement décontracté par les deux défaites consécutives au Parc des (Emirs) Princes que les joueurs de l’OM, enfin les mecs qui portent le maillot de l’OM abordent le sprint final.
Exit les coupes nationales et européennes ; plus que 12 matches à jouer dans cette saison.
Soit grosso-modo le dernier tiers.
Et comme on le sait tous, c’est le dernier tiers qui fait le plus mal.
Rappelez-vous pourtant de ce début de saison incroyable, six matches et tout autant de victoires. Inespéré car rien ne présageait un début aussi toni(ni)truant, loin de là.
Le premier mot d’ordre était de réduire la voilure. Les pros des champs sont partis, d’autres si j'osais dire, sont revenus comme si de rien n'était.
Et effectivement, on est passés du yacht de 22 mètres toutes options à la barquette de LU.
Le deuxième était de recruter des joueurs nés à Marseille ou dans les alentours, histoire de redonner l’identité locale au club.
Finie donc l'époque de l’Argentin tatoué, du Nigérian indestructible ou encore de l’Albanais teigneux. Finies les chèvres surpayées et leurs agents prêts à tout pour une commission, on voulait du mec qui était prêt à mourir pour le maillot et une licence amateur.
Après tout, quel minot ne rêvait pas de revêtir la tunique bleue et blanche un jour?
L’intention était louable, les rêves étaient permis mais les faits sont tout autres.
Arrivé la trêve, l'OM était encore dans le trio de tête, le fameux PLM. On pensait passer un hiver au chaud. Oui mais...
Délesté de Loïc Rémy (qui ne s’inscrivait pas dans la vision? du club), l'OM s’est néanmoins renforcé dès janvier.
Romao, Kadir, Sogou, des jeunes à fort potentiel qui se sont rapidement intégrés dans l'équipe, une fois la CAN passée.
Sans parler des jeunes issus de la réserve, sans qui on aurait été incapable d'avoir le minimum de joueurs requis sur une feuille de match pendant la dite CAN.
Depuis la trêve donc et grâce à ces nouveaux poulains (le nom de l’écurie m’échappe), l’OM a réussi à prendre la bagatelle de 5 points sur 18.
Soit sur la même période, 1 de moins que notre adversaire de dimanche. Troyes qui est, rappelons-le, actuel 19ème de la Ligue 1.
De Troyes, je n'en connais pas grand-chose.
Enfin si, j’ai vu le film avec Brad Pitt. Celui où il jouait un Grec (et son cheval, l'étalon d'Achille) hyper balaise, même que c'était le premier à avoir fait le ménage à Troyes.
Pour ce qui est de leur effectif, je ne suis pas plus avancé. En même temps, quand t’es avant-dernier du championnat, et à moins de t’appeler Jean Fernandez (ou Kodiak ou cetace), tu connais pas grand-chose sur ces Troyens.
Au final, on s'en fout. Car comme dirait mama, c’est la fin de l’illusion.
L’illusion que nous pouvions tenir la distance, voire même tenir tête à l’armada parisienne, partie pour Zlataner/Beckhamiser l'Europe entière.
L’illusion que nous pourrons à nouveau nous frotter aux grands d’Europe.
L’illusion que l’OM est encore un grand club.
Aujourd’hui, on est Troyes fois rien.
Exit les coupes nationales et européennes ; plus que 12 matches à jouer dans cette saison.
Soit grosso-modo le dernier tiers.
Et comme on le sait tous, c’est le dernier tiers qui fait le plus mal.
Rappelez-vous pourtant de ce début de saison incroyable, six matches et tout autant de victoires. Inespéré car rien ne présageait un début aussi toni(ni)truant, loin de là.
Le premier mot d’ordre était de réduire la voilure. Les pros des champs sont partis, d’autres si j'osais dire, sont revenus comme si de rien n'était.
Et effectivement, on est passés du yacht de 22 mètres toutes options à la barquette de LU.
Le deuxième était de recruter des joueurs nés à Marseille ou dans les alentours, histoire de redonner l’identité locale au club.
Finie donc l'époque de l’Argentin tatoué, du Nigérian indestructible ou encore de l’Albanais teigneux. Finies les chèvres surpayées et leurs agents prêts à tout pour une commission, on voulait du mec qui était prêt à mourir pour le maillot et une licence amateur.
Après tout, quel minot ne rêvait pas de revêtir la tunique bleue et blanche un jour?
L’intention était louable, les rêves étaient permis mais les faits sont tout autres.
Arrivé la trêve, l'OM était encore dans le trio de tête, le fameux PLM. On pensait passer un hiver au chaud. Oui mais...
Délesté de Loïc Rémy (qui ne s’inscrivait pas dans la vision? du club), l'OM s’est néanmoins renforcé dès janvier.
Romao, Kadir, Sogou, des jeunes à fort potentiel qui se sont rapidement intégrés dans l'équipe, une fois la CAN passée.
Sans parler des jeunes issus de la réserve, sans qui on aurait été incapable d'avoir le minimum de joueurs requis sur une feuille de match pendant la dite CAN.
Depuis la trêve donc et grâce à ces nouveaux poulains (le nom de l’écurie m’échappe), l’OM a réussi à prendre la bagatelle de 5 points sur 18.
Soit sur la même période, 1 de moins que notre adversaire de dimanche. Troyes qui est, rappelons-le, actuel 19ème de la Ligue 1.
De Troyes, je n'en connais pas grand-chose.
Enfin si, j’ai vu le film avec Brad Pitt. Celui où il jouait un Grec (et son cheval, l'étalon d'Achille) hyper balaise, même que c'était le premier à avoir fait le ménage à Troyes.
Pour ce qui est de leur effectif, je ne suis pas plus avancé. En même temps, quand t’es avant-dernier du championnat, et à moins de t’appeler Jean Fernandez (ou Kodiak ou cetace), tu connais pas grand-chose sur ces Troyens.
Au final, on s'en fout. Car comme dirait mama, c’est la fin de l’illusion.
L’illusion que nous pouvions tenir la distance, voire même tenir tête à l’armada parisienne, partie pour Zlataner/Beckhamiser l'Europe entière.
L’illusion que nous pourrons à nouveau nous frotter aux grands d’Europe.
L’illusion que l’OM est encore un grand club.
Aujourd’hui, on est Troyes fois rien.