25-11-2020, 15:37
"L'honneur ou la honte" titre la Provence.
La honte d'être à jamais les premiers de n'avoir pa su gagner un point en treize matches consécutifs de LDC.
Allons nous sortir de cette édition de LDC par la porte aux connos ou allons nous maintenir un mince espoir de faire bonne figure ?
Réponse ce soir avec visiblement une équipe standard. Le doute demeurait entre DCC et Balerdi. Sinon le groupe est (presque) au complet.
A noter l'absence de Radonjic, blessé avec sa sélection? En même temps, non blessé, était-il présent ?
Allez on va se forcer à croire à un sursaut de nos biquettes.
Compo probable annoncée:
https://static.lephoceen.net/images/news...laprov.png
L'article de la Provence:
Orgueil, fierté, honneur, revanche, envie, dignité... Le champ lexical offert à André Villas-Boas pour motiver ses troupes au moment de retrouver Porto, ce soir, regorge de possibilités infinies, aussi vaste que la nullité de Payet et ses partenaires lors des trois rencontres inaugurales, toutes ponctuées par la même sentence : une défaite sans jamais essayer de jouer ni de proposer quoi que ce soit, le tout sans marquer le moindre but. Des revers sans faire honneur à ce maillot chargé d'histoire, à cette devise souillée, à cette institution séculaire, et à ses fervents supporters qui se saignent pour assouvir leur passion et guettent la moindre rencontre comme une respiration pour s'extirper d'un quotidien morose traversé en apnée.
Et aussi Ligue des champions - OM : "J'ai du mal à accepter la situation, j'ai un sentiment de honte" (Thauvin)
D'Athènes à Porto, en passant par le pré du Vélodrome face à Manchester City, les Olympiens ont vécu le pire et côtoyé le néant avant d'être logiquement sanctionnés. À chaque fois, les promesses d'un lendemain meilleur et d'un état d'esprit conquérant accompagnent leurs discours liminaires. Pour quel résultat ? Des bouillies toutes plus infâmes et infamantes les unes que les autres sur la scène européenne, pendant que l'équipe empile le maximum de points avec le minimum de jeu en championnat.
Les paroles ne vont pas avec les actes
Les promesses, André Villas-Boas refuse d'en prononcer, désormais. Il a profité des dix-neuf jours de coupure forcée pour préparer ce rendez-vous. Auparavant, il avait sérieusement sermonné ses ouailles. "J'ai envie que le match démarre, je ne veux pas trop parler. Les paroles ne vont pas avec les actes. C'est déjà trop dur et difficile. On a touché notre point le plus bas. Notre premier obstacle, c'est l'envie de montrer plus, faire plus, gagner plus de ballons. L'aspect émotionnel est très important. Si on est capable de se débloquer au niveau mental, ça peut être la clé", espère-t-il. Encore plus si les Olympiens parviennent également à gommer leurs grossières erreurs individuelles, notamment ces buts encaissés rapidement, impardonnables à de telles altitudes.
Et aussi OM-Porto : tout le monde sur le pont sauf Radonjic
Dans un Vélodrome désert, ils ne sentent pas la colère des supporters sourdre, ou alors de très loin, enfermés dans une sorte de bulle sanitaire. Elle gronde, pourtant, grossit au fil des couacs sur le plan continental. Et personne ne se satisferait d'une nouvelle gifle ni d'un OM refusant le combat européen jusqu'à son dernier souffle, quitte à finir en Ligue Europa. L'histoire du club est intimement liée à ses exploits hors de ses frontières et celle-ci attend désespérément de nouveaux chapitres et non pas une treizième défaite d'affilée, un triste record, qui ferait tache et accentuerait la honte ambiante.
Villas-Boas semble faire un autre calcul, alors que la qualification demeure envisageable, plus vraisemblablement à travers la 3e place synonyme de Ligue Europa.
Si on sort de ce cauchemar européen
"On veut continuer à porter l'OM en Ligue des champions. Notre rêve et notre objectif sont de faire mieux que le cauchemar actuel. On a déjà fait beaucoup de mal à tous nos rêves de la saison dernière. Si on sort de ce rêve européen, plutôt de ce cauchemar, ce peut être mieux à la fin. Surtout quand on voit le championnat où il peut y avoir des surprises. Si on a le même parcours qu'en 2018 en Ligue Europa, ce sera peut-être bien", souffle-t-il, n'oubliant pas que les rencontres en retard contre Lens et Nice pourraient permettre de se hisser aux côtés du PSG en tête de la L1.
S'il y en a un qui ne le contredira pas, c'est bien Didier Deschamps. Lors du dernier titre de champion glané par l'OM, "DD" n'avait pas caché que l'élimination contre Benfica en 8e de finale de la C3, rejointe via une 3e place en C1, lui avait permis de se focaliser sur la Ligue 1. Avec le bonheur que l'on sait. Mais cette année-là, Lucho et sa bande avaient réussi à s'extraire des poules avec 7 points. On n'en demande pas tant aux Olympiens actuels. Juste l'envie de voir des hommes faire honneur aux couleurs qu'ils défendent.
La honte d'être à jamais les premiers de n'avoir pa su gagner un point en treize matches consécutifs de LDC.
Allons nous sortir de cette édition de LDC par la porte aux connos ou allons nous maintenir un mince espoir de faire bonne figure ?
Réponse ce soir avec visiblement une équipe standard. Le doute demeurait entre DCC et Balerdi. Sinon le groupe est (presque) au complet.
A noter l'absence de Radonjic, blessé avec sa sélection? En même temps, non blessé, était-il présent ?
Allez on va se forcer à croire à un sursaut de nos biquettes.
Compo probable annoncée:
https://static.lephoceen.net/images/news...laprov.png
L'article de la Provence:
Orgueil, fierté, honneur, revanche, envie, dignité... Le champ lexical offert à André Villas-Boas pour motiver ses troupes au moment de retrouver Porto, ce soir, regorge de possibilités infinies, aussi vaste que la nullité de Payet et ses partenaires lors des trois rencontres inaugurales, toutes ponctuées par la même sentence : une défaite sans jamais essayer de jouer ni de proposer quoi que ce soit, le tout sans marquer le moindre but. Des revers sans faire honneur à ce maillot chargé d'histoire, à cette devise souillée, à cette institution séculaire, et à ses fervents supporters qui se saignent pour assouvir leur passion et guettent la moindre rencontre comme une respiration pour s'extirper d'un quotidien morose traversé en apnée.
Et aussi Ligue des champions - OM : "J'ai du mal à accepter la situation, j'ai un sentiment de honte" (Thauvin)
D'Athènes à Porto, en passant par le pré du Vélodrome face à Manchester City, les Olympiens ont vécu le pire et côtoyé le néant avant d'être logiquement sanctionnés. À chaque fois, les promesses d'un lendemain meilleur et d'un état d'esprit conquérant accompagnent leurs discours liminaires. Pour quel résultat ? Des bouillies toutes plus infâmes et infamantes les unes que les autres sur la scène européenne, pendant que l'équipe empile le maximum de points avec le minimum de jeu en championnat.
Les paroles ne vont pas avec les actes
Les promesses, André Villas-Boas refuse d'en prononcer, désormais. Il a profité des dix-neuf jours de coupure forcée pour préparer ce rendez-vous. Auparavant, il avait sérieusement sermonné ses ouailles. "J'ai envie que le match démarre, je ne veux pas trop parler. Les paroles ne vont pas avec les actes. C'est déjà trop dur et difficile. On a touché notre point le plus bas. Notre premier obstacle, c'est l'envie de montrer plus, faire plus, gagner plus de ballons. L'aspect émotionnel est très important. Si on est capable de se débloquer au niveau mental, ça peut être la clé", espère-t-il. Encore plus si les Olympiens parviennent également à gommer leurs grossières erreurs individuelles, notamment ces buts encaissés rapidement, impardonnables à de telles altitudes.
Et aussi OM-Porto : tout le monde sur le pont sauf Radonjic
Dans un Vélodrome désert, ils ne sentent pas la colère des supporters sourdre, ou alors de très loin, enfermés dans une sorte de bulle sanitaire. Elle gronde, pourtant, grossit au fil des couacs sur le plan continental. Et personne ne se satisferait d'une nouvelle gifle ni d'un OM refusant le combat européen jusqu'à son dernier souffle, quitte à finir en Ligue Europa. L'histoire du club est intimement liée à ses exploits hors de ses frontières et celle-ci attend désespérément de nouveaux chapitres et non pas une treizième défaite d'affilée, un triste record, qui ferait tache et accentuerait la honte ambiante.
Villas-Boas semble faire un autre calcul, alors que la qualification demeure envisageable, plus vraisemblablement à travers la 3e place synonyme de Ligue Europa.
Si on sort de ce cauchemar européen
"On veut continuer à porter l'OM en Ligue des champions. Notre rêve et notre objectif sont de faire mieux que le cauchemar actuel. On a déjà fait beaucoup de mal à tous nos rêves de la saison dernière. Si on sort de ce rêve européen, plutôt de ce cauchemar, ce peut être mieux à la fin. Surtout quand on voit le championnat où il peut y avoir des surprises. Si on a le même parcours qu'en 2018 en Ligue Europa, ce sera peut-être bien", souffle-t-il, n'oubliant pas que les rencontres en retard contre Lens et Nice pourraient permettre de se hisser aux côtés du PSG en tête de la L1.
S'il y en a un qui ne le contredira pas, c'est bien Didier Deschamps. Lors du dernier titre de champion glané par l'OM, "DD" n'avait pas caché que l'élimination contre Benfica en 8e de finale de la C3, rejointe via une 3e place en C1, lui avait permis de se focaliser sur la Ligue 1. Avec le bonheur que l'on sait. Mais cette année-là, Lucho et sa bande avaient réussi à s'extraire des poules avec 7 points. On n'en demande pas tant aux Olympiens actuels. Juste l'envie de voir des hommes faire honneur aux couleurs qu'ils défendent.