04-10-2021, 11:34
Salut la famille,
mon Diouf quel dimanche apocalyptique. De l'annonce du décès du Président le matin aux orages du soir en passant par la défaite j'ai bien cru que c'était l'heure du jugement dernier et que le ciel nous était tombé sur la tête. J'avais le coeur gros au coup d'envoi, j'attendais un OM taille patron pour honorer la mémoire du boss. C'était sans compter sur George et sa composition façon rubiks'cube. Ça n'augurait rien de bon. J'ai de suite pensé au Père Laboule qui enfile toujours sa chaussure droite sur son pied gauche, et vice et versa, et qui s'étonne de ne pas marcher droit.
Ç'en est suivi la pire des mi-temps proposée depuis bien longtemps par nos biquettes. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Seul le chauve a, j'espère, la réponse. Il a réussi à déboussoler tout son effectif et l'a perdu dans le Nord. J'ai subit ce match jusqu'à l'expulsion de notre volontaire ailier turc, goutte d'eau qui a fait déborder mon âme si bien que j'en ai même versé une larme. Bouleversée par les émotions du jour j'en ai éteint la télé. A défaut de trouver la consolation sur le pré vert sitôt je repensais à Jacques et ses deux escargots s'en allant à un enterrement un beau soir d'automne, et qui sous l'intervention d'un verre de bière et du soleil en revenaient émus mais plus légers. Alors comme le conseillait le poète dans sa chanson, je suis partie trinquer.
Les notes :
Lopez (6) : un bon arrêt pour retarder l'inéluctable, des coéquipiers qui lui envoient parfois des parpaings, l'un des rares hier à jouer à son poste et à tenir à peu près son rang.
Lirola (5) : sans saveur, pas franchement bon, pas vraiment mauvais.
Saliba (4) : du muscle mais trop léger sur le premier but.
Balerdi (3) : comme un poids lourd sur l'autoroute, un peu trop facile à dépasser. Remplacé par Gueye.
Caleta-Car (4) : ressorti du placard l'armoire à glace croate a tenté de meubler les vides laissés par son latéral gauche. Remplacé par Kamara.
Peres (3) : presque aussi catastrophique qu'un Amavi des mauvais jours, c'est dire s'il n'est pas fait pour ce poste.
Gerson (1) : largement plus catastrophique qu'un Gueye des mauvais jours. Il mérite un 2, au final il évite de peu la bulle tant sa réaction à sa sortie m'a parue puérile et inappropriée. Va falloir dégonfler un peu le teston mon garçon et te mettre à jouer au ballon. Remplacé par Harit.
Guendouzi (6) : notre gladiateur a été laissé bien trop seul dans l'arène lilloise.
Rongier (4) : son truc c'est le volume, pas la vision, au royaume des aveugles les borgnes sont rois, voila pourquoi à Nantes notre Valentin pouvait jouer en 10.
Ünder (5,5) : balancé de gauche à droite il a fini par avoir le tournis et en perdre les pédales.
Dieng (3,5) : une frappe molle. Remplacé par Milik.
Sampaoli (1) : à côté de ses pompes depuis 3 matchs. Je crois que jamais une composition de départ ne m'avait laissée aussi perplexe. Et si c'était lui qui avait le plus besoin de souffler ?
Ça tombe bien c'est la trêve. De quoi reprendre un peu ses saints esprits.
Que la lune veille sur vous mes petits.
mon Diouf quel dimanche apocalyptique. De l'annonce du décès du Président le matin aux orages du soir en passant par la défaite j'ai bien cru que c'était l'heure du jugement dernier et que le ciel nous était tombé sur la tête. J'avais le coeur gros au coup d'envoi, j'attendais un OM taille patron pour honorer la mémoire du boss. C'était sans compter sur George et sa composition façon rubiks'cube. Ça n'augurait rien de bon. J'ai de suite pensé au Père Laboule qui enfile toujours sa chaussure droite sur son pied gauche, et vice et versa, et qui s'étonne de ne pas marcher droit.
Ç'en est suivi la pire des mi-temps proposée depuis bien longtemps par nos biquettes. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Seul le chauve a, j'espère, la réponse. Il a réussi à déboussoler tout son effectif et l'a perdu dans le Nord. J'ai subit ce match jusqu'à l'expulsion de notre volontaire ailier turc, goutte d'eau qui a fait déborder mon âme si bien que j'en ai même versé une larme. Bouleversée par les émotions du jour j'en ai éteint la télé. A défaut de trouver la consolation sur le pré vert sitôt je repensais à Jacques et ses deux escargots s'en allant à un enterrement un beau soir d'automne, et qui sous l'intervention d'un verre de bière et du soleil en revenaient émus mais plus légers. Alors comme le conseillait le poète dans sa chanson, je suis partie trinquer.
Les notes :
Lopez (6) : un bon arrêt pour retarder l'inéluctable, des coéquipiers qui lui envoient parfois des parpaings, l'un des rares hier à jouer à son poste et à tenir à peu près son rang.
Lirola (5) : sans saveur, pas franchement bon, pas vraiment mauvais.
Saliba (4) : du muscle mais trop léger sur le premier but.
Balerdi (3) : comme un poids lourd sur l'autoroute, un peu trop facile à dépasser. Remplacé par Gueye.
Caleta-Car (4) : ressorti du placard l'armoire à glace croate a tenté de meubler les vides laissés par son latéral gauche. Remplacé par Kamara.
Peres (3) : presque aussi catastrophique qu'un Amavi des mauvais jours, c'est dire s'il n'est pas fait pour ce poste.
Gerson (1) : largement plus catastrophique qu'un Gueye des mauvais jours. Il mérite un 2, au final il évite de peu la bulle tant sa réaction à sa sortie m'a parue puérile et inappropriée. Va falloir dégonfler un peu le teston mon garçon et te mettre à jouer au ballon. Remplacé par Harit.
Guendouzi (6) : notre gladiateur a été laissé bien trop seul dans l'arène lilloise.
Rongier (4) : son truc c'est le volume, pas la vision, au royaume des aveugles les borgnes sont rois, voila pourquoi à Nantes notre Valentin pouvait jouer en 10.
Ünder (5,5) : balancé de gauche à droite il a fini par avoir le tournis et en perdre les pédales.
Dieng (3,5) : une frappe molle. Remplacé par Milik.
Sampaoli (1) : à côté de ses pompes depuis 3 matchs. Je crois que jamais une composition de départ ne m'avait laissée aussi perplexe. Et si c'était lui qui avait le plus besoin de souffler ?
Ça tombe bien c'est la trêve. De quoi reprendre un peu ses saints esprits.
Que la lune veille sur vous mes petits.