29-12-2022, 12:06
Ce soir nous apercevrons enfin l'OM face au Toulouse Football Club à 21h00 au Stade Vélodrome et chacun pourra sentir en lui son coeur qui bat. Cette 16e journée marque le retour de la Ligue 1 pour les phocéens après la parenthèse planétaire au Qatar et le "Téfécé", malgré sa douzième place au classement, ne sera pas à Marseille pour dire des mots d'amour aux joueurs locaux. On parle ici d'une escouade ayant certes des soucis de blessures et de méformes aux postes de latéraux, mais toujours assez vaillante et compliquée à manoeuvrer. Une équipe pas du tout vile à regarder jouer en définitive. Ceci étant dit, lors de la phase aller, seul l'OL s'est cassé les dents sur le TFC (1-1) parmi les équipes influentes ou bien classées au championnat. L'OM peut-il donc éviter les ennuis et effacer les chagrins de l'automne pour repartir de l'avant ?
En ce qui concerne les marseillais, il s'agit de parler des maux de tous les jours, pêle mêle : le manque global de jeu et l'impuissance offensive chronique (qui n'ont pas empêché les bons résultats jusqu'en octobre), la dépendance à Guendouzi (absent ce soir), l'absence prolongée de Bailly, la titularisation quasi systématique de Balerdi en défense centrale, la faiblesse des rentrants à certains postes (milieux, pistons), la forme fluctuante de Payet... Ecrire ces fameux maux nous fait indiscutablement quelque chose. Il faut se remémorer les défaites face à Ajaccio puis Lens à domicile. N'en parlons pas tout bas, elles ont clairement fait partie de la pire série de l'Olympique de Marseille cette saison (match perdu à Paris entre les deux et nul à Strasbourg après avoir perdu contre Lens). Cette mauvaise série a fait perdre au club son statut de prétendant à une lutte inespérée avec le PSG pour le titre, mais aussi sa précieuse deuxième place au classement, au profit des Sang et Or. Même le Stade Rennais en a profité pour passer devant, compliquant encore plus le parcours des olympiens à compter d'aujourd'hui.
Pour revenir à notre rencontre de ce soir, l'équipe des titulaires devrait s'articuler autour des onze joueurs suivants : Lopez - Mbemba, Gigot, Balerdi - Clauss, Rongier, Gueye, Tavares - Under, Sanchez, Payet ©. Si la défense reste celle des derniers matches (donc celle qui a traversé la mauvaise période du club également), les titularisations de Gueye au milieu de terrain et de Under en soutien de Sanchez posent question. Les deux joueurs vont-ils s'intégrer au système et apporter plus que les deux mondialistes français alignés en temps normal ? Rien n'est moins sûr. Si la comparaison Vérétout - Gueye fait très peur, l'apport primordial de Guendouzi dans la stabilité du collectif voire le liant entre milieu et attaque va certainement se confirmer un peu plus. Pire encore, le journal l'Equipe nous apprend aujourd'hui que le chouchou chevelu du Vélodrome pourrait partir dès cet hiver en cas de grosse offre, notamment du côté de l'Angleterre !!! Il est entré dans nos coeurs, nous l'a dit, nous l'a juré qu'il était très bien à Marseille. Tout ça pour ça ? Quid de l'ambition sportive si ce départ se confirme lors du mercato hivernal ?
A très court terme, il convient de relancer l'OM vers le sommet de la Ligue 1, que ce soit dans la douleur ou dans l'euphorie. Nous préférerons évidemment une victoire convaincante, faite de jeu, de combinaisons, de triangles, de centres, de passes bien senties, d'appels tranchants, de gestes techniques maîtrisés, de solidité défensive. Nous espérons bien sûr beaucoup de la doublette Payet - Sanchez. Leur palette technique peut conduire à une excellente relation sur le pré, elle qui a été trop rarement utilisée par Tudor et donc trop rarement aperçue. La mobilité du chilien au service de la précision des passes du réunionnais. C'est avec beaucoup d'impatience que nous attendons de revoir ce duo aligné ensemble. En défense, il faudra limiter les erreurs de placement ou de concentration et éviter de partir à l'abordage en se livrant. Pourquoi ne pas assister à la renaissance des pistons, en pleine forme et moins brouillons sur le plan technique ? Voilà le portrait sans retouches d'un OM conquérant et conscient des forces qu'il lui faudra pour retrouver la deuxième place qualificative pour la Ligue des Champions. Au vu du début de cette 16e journée (victoires de Monaco, Lille et Lyon), dans l'hypothèse d'un Lens et d'un Rennes vainqueurs à leur tour, l'OM n'a pas vraiment le choix sur sa pelouse face à des toulousains qui risquent de vendre chèrement leur peau.
Nous n'irons pas jusqu'à penser que seule la victoire sera belle, mais elle apparaît déjà impérative. Pour voir la vie un peu plus en rose. Pour que nous finissions cette journée heureux, heureux à en mourir...
En ce qui concerne les marseillais, il s'agit de parler des maux de tous les jours, pêle mêle : le manque global de jeu et l'impuissance offensive chronique (qui n'ont pas empêché les bons résultats jusqu'en octobre), la dépendance à Guendouzi (absent ce soir), l'absence prolongée de Bailly, la titularisation quasi systématique de Balerdi en défense centrale, la faiblesse des rentrants à certains postes (milieux, pistons), la forme fluctuante de Payet... Ecrire ces fameux maux nous fait indiscutablement quelque chose. Il faut se remémorer les défaites face à Ajaccio puis Lens à domicile. N'en parlons pas tout bas, elles ont clairement fait partie de la pire série de l'Olympique de Marseille cette saison (match perdu à Paris entre les deux et nul à Strasbourg après avoir perdu contre Lens). Cette mauvaise série a fait perdre au club son statut de prétendant à une lutte inespérée avec le PSG pour le titre, mais aussi sa précieuse deuxième place au classement, au profit des Sang et Or. Même le Stade Rennais en a profité pour passer devant, compliquant encore plus le parcours des olympiens à compter d'aujourd'hui.
Pour revenir à notre rencontre de ce soir, l'équipe des titulaires devrait s'articuler autour des onze joueurs suivants : Lopez - Mbemba, Gigot, Balerdi - Clauss, Rongier, Gueye, Tavares - Under, Sanchez, Payet ©. Si la défense reste celle des derniers matches (donc celle qui a traversé la mauvaise période du club également), les titularisations de Gueye au milieu de terrain et de Under en soutien de Sanchez posent question. Les deux joueurs vont-ils s'intégrer au système et apporter plus que les deux mondialistes français alignés en temps normal ? Rien n'est moins sûr. Si la comparaison Vérétout - Gueye fait très peur, l'apport primordial de Guendouzi dans la stabilité du collectif voire le liant entre milieu et attaque va certainement se confirmer un peu plus. Pire encore, le journal l'Equipe nous apprend aujourd'hui que le chouchou chevelu du Vélodrome pourrait partir dès cet hiver en cas de grosse offre, notamment du côté de l'Angleterre !!! Il est entré dans nos coeurs, nous l'a dit, nous l'a juré qu'il était très bien à Marseille. Tout ça pour ça ? Quid de l'ambition sportive si ce départ se confirme lors du mercato hivernal ?
A très court terme, il convient de relancer l'OM vers le sommet de la Ligue 1, que ce soit dans la douleur ou dans l'euphorie. Nous préférerons évidemment une victoire convaincante, faite de jeu, de combinaisons, de triangles, de centres, de passes bien senties, d'appels tranchants, de gestes techniques maîtrisés, de solidité défensive. Nous espérons bien sûr beaucoup de la doublette Payet - Sanchez. Leur palette technique peut conduire à une excellente relation sur le pré, elle qui a été trop rarement utilisée par Tudor et donc trop rarement aperçue. La mobilité du chilien au service de la précision des passes du réunionnais. C'est avec beaucoup d'impatience que nous attendons de revoir ce duo aligné ensemble. En défense, il faudra limiter les erreurs de placement ou de concentration et éviter de partir à l'abordage en se livrant. Pourquoi ne pas assister à la renaissance des pistons, en pleine forme et moins brouillons sur le plan technique ? Voilà le portrait sans retouches d'un OM conquérant et conscient des forces qu'il lui faudra pour retrouver la deuxième place qualificative pour la Ligue des Champions. Au vu du début de cette 16e journée (victoires de Monaco, Lille et Lyon), dans l'hypothèse d'un Lens et d'un Rennes vainqueurs à leur tour, l'OM n'a pas vraiment le choix sur sa pelouse face à des toulousains qui risquent de vendre chèrement leur peau.
Nous n'irons pas jusqu'à penser que seule la victoire sera belle, mais elle apparaît déjà impérative. Pour voir la vie un peu plus en rose. Pour que nous finissions cette journée heureux, heureux à en mourir...
"Chevalier, tu as dit que tu crois en un monde où les frères nés sous une mauvaise étoile peuvent vivre ensemble et que tu te battrais pour le construire. Aujourd'hui, sache que moi aussi je partage ton rêve." Bud d'Alcor