20-11-2010, 23:35
Le mot de la vieille :
Ah mes pioupious, on ne my reprendra plus, faire des déplacements, même en restant dans le pays dOc, ce nest plus de mon âge !
Surtout dans ces circonstances le budget de la paroisse étant exsangue et anémique comme le panier de la ménagère lambda qui ne possède pas un budget bettencourien, le déplacement sest effectué en car.
Oubliés les jets privés du temps du père Nanard, effacés les déplacements en 1ère classe dans les trains SNCF, la sur Kickett (la nouvelle trésorière venue dEcosse) a les bourses plates.
Alors je me suis tapée 6 heures de route en compagnie de la nonne Uplay, de la même confrérie écossaise, qui ma gavée tout au long du voyage, en relatant les exploits passés et à venir de son idole Mamadou Samassa.
Partager la banquette dune novice cest difficile pour quelquun qui en a plein.
Arrivée au Couvent des Violettes, pas de comité de réception, la sur Lanfri finissait denluminer le plafond du dôme surplombant la nef.
Après ce voyage pénible et fatiguant il nétait pas question que je me hisse sur un échafaudage pour voir les cieux de mère Lanfri.
Sa seconde (la supérieure était sur léchafaudage évidemment), la mère Guez était partie en séminaire sur le continent plus au sud pour terminer son mémoire de maîtrise sur lusage du piquage des saucisses dans le bassin méditerranéen.
Heureusement que la samassienne avait réservé les billets par Internet
Le film du match :
Une première mi-temps poussive entre une équipe toulousaine sur la défensive adoptant sa tactique habituelle, tous derrière et lui (Braaten) devant et un OM poussif, hormis mon DD Gignac offrant deux caviars à son partenaire dattaque Rémy sans que ce dernier daigne les goûter.
Les toulousains à part quelques coups de pieds arrêtés nétant guère dangereux.
La deuxième partie fut bien plus excitante pour votre sur adulée, Rémy qui avait tout raté jusque là se faisant couper en deux par son opposant, cest ce qui arrive quand on fait jouer des attaquants en défense.
Las, Taye Taïwo achoppe adroitement le poteau !(53ème)
Le coaching suivant, côté marseillais, la rentrée simultanée dAndré Ayew et de Valbuena en lieu et place des deux joueurs les plus décevants de la première partie du match, change la donne.
Mes petits olympiens se rendent enfin compte quen se remuant un petit peu le popotin, leur qualité technique bien supérieure va faire la différence, cest ce qui va arriver, après un penalty oublié sur Valbuena suite à un centre avisé de mon malheureux Gignac, une merveille de ballon délivrée par Azpilicueta trouve la tête dAndré Ayew, lancé comme un bolide, et finit sa course dans les buts adverses à la grande joie de ma novice complice qui dans la confusion a crié : »Bravo Mamadou ! »
Le BarOMètre de Mama Cass :
Beau fixe : Mandanda, Valbuéna, Gignac, Azpilicueta, Ayew, Lucho
Eclaircies : Diawara, Mbia
Variable : Taïwo, Cissé, Brandao
Pluvieux : Abriel, Rémy
Tempête :
Les notes :
Steve Mandanda : 6
Peu inquiété, hormis sur une frappe de Mansare, il est sorti proprement sur les rares centres des toulousains.
César Azpilicueta : 7
De mieux en mieux, présent devant ses adversaires directs et actifs en attaque, sa passe décisive est révélatrice dun bel état desprit.
Souleymane Diawara : 6
Solide et efficace, même à Toulouse, il ny a rien à dire sur le cas Souley.
Stéphane M'Bia : 6
Retrouve ses sensations en défense axiale, appliqué et sûr, malgré quelques tentatives de sorties de balle tout en technique à me faire avaler trois rangs de chapelet.
Taye Taïwo : 5
Un peu lâche sur son marquage , mais cest son habitude, il a mieux combiné avec Ayew quavec Brandao, leurs lourdeurs respectives nétant guère complémentaires. Malheureux sur le pénalty ou maladroit
Edouard Cissé : 5
Semble plus en jambe physiquement, sa vivacité négalant pas encore celle dUsain Bolt.
Lucho Gonzales : 6
Lui il est plutôt du genre trotte menu, mais cela ne lempêche pas daccélérer le jeu par des passes sans contrôle.
Fabrice Abriel : 4
Il navait que peu joué depuis le début de saison, sa prestation de ce soir donne raison au choix de son coach.
Loïc Remy : 4
Lombre du joueur si brillant qui enflammait le stade du Ray.
Après Kone, la malédiction se poursuit-elle ?
André-Pierre Gignac : 6
Il ne lui a manqué que le but, actif, incisif, collectif, le Gignac nouveau est arrivé, il a de la cuisse et un goût de banane, celle qui orne le visage ravi de votre Mama.
Brandao : 5
Solide comme un taureau, il a usé son défenseur avant de laisser la place au poseur de banderille, Ayew, qui a effectué la mise à mort.
Les remplaçants :
André Ayew et Mathieu Valbuena ont prouvé ce soir que leur influence était inversement proportionnelle à leur taille. Ils méritent un 13 collectif.
Joctroie généreusement un point de plus au buteur.
Didier Deschamps : 7
Avec sa nouvelle coupe de cheveux, il a surpris tous les observateurs, ce nest pas avec la caution Marseillaise, Stéphan ou De Bono quon aura pareille surprise.
Par ailleurs, bon coaching
Bonne nuit mes pioupious, je vais me faire la troisième mi-temps avec les rugbymen du quinze de France à Montpellier, cest sur mon chemin.
Ah mes pioupious, on ne my reprendra plus, faire des déplacements, même en restant dans le pays dOc, ce nest plus de mon âge !
Surtout dans ces circonstances le budget de la paroisse étant exsangue et anémique comme le panier de la ménagère lambda qui ne possède pas un budget bettencourien, le déplacement sest effectué en car.
Oubliés les jets privés du temps du père Nanard, effacés les déplacements en 1ère classe dans les trains SNCF, la sur Kickett (la nouvelle trésorière venue dEcosse) a les bourses plates.
Alors je me suis tapée 6 heures de route en compagnie de la nonne Uplay, de la même confrérie écossaise, qui ma gavée tout au long du voyage, en relatant les exploits passés et à venir de son idole Mamadou Samassa.
Partager la banquette dune novice cest difficile pour quelquun qui en a plein.
Arrivée au Couvent des Violettes, pas de comité de réception, la sur Lanfri finissait denluminer le plafond du dôme surplombant la nef.
Après ce voyage pénible et fatiguant il nétait pas question que je me hisse sur un échafaudage pour voir les cieux de mère Lanfri.
Sa seconde (la supérieure était sur léchafaudage évidemment), la mère Guez était partie en séminaire sur le continent plus au sud pour terminer son mémoire de maîtrise sur lusage du piquage des saucisses dans le bassin méditerranéen.
Heureusement que la samassienne avait réservé les billets par Internet
Le film du match :
Une première mi-temps poussive entre une équipe toulousaine sur la défensive adoptant sa tactique habituelle, tous derrière et lui (Braaten) devant et un OM poussif, hormis mon DD Gignac offrant deux caviars à son partenaire dattaque Rémy sans que ce dernier daigne les goûter.
Les toulousains à part quelques coups de pieds arrêtés nétant guère dangereux.
La deuxième partie fut bien plus excitante pour votre sur adulée, Rémy qui avait tout raté jusque là se faisant couper en deux par son opposant, cest ce qui arrive quand on fait jouer des attaquants en défense.
Las, Taye Taïwo achoppe adroitement le poteau !(53ème)
Le coaching suivant, côté marseillais, la rentrée simultanée dAndré Ayew et de Valbuena en lieu et place des deux joueurs les plus décevants de la première partie du match, change la donne.
Mes petits olympiens se rendent enfin compte quen se remuant un petit peu le popotin, leur qualité technique bien supérieure va faire la différence, cest ce qui va arriver, après un penalty oublié sur Valbuena suite à un centre avisé de mon malheureux Gignac, une merveille de ballon délivrée par Azpilicueta trouve la tête dAndré Ayew, lancé comme un bolide, et finit sa course dans les buts adverses à la grande joie de ma novice complice qui dans la confusion a crié : »Bravo Mamadou ! »
Le BarOMètre de Mama Cass :
Beau fixe : Mandanda, Valbuéna, Gignac, Azpilicueta, Ayew, Lucho
Eclaircies : Diawara, Mbia
Variable : Taïwo, Cissé, Brandao
Pluvieux : Abriel, Rémy
Tempête :
Les notes :
Steve Mandanda : 6
Peu inquiété, hormis sur une frappe de Mansare, il est sorti proprement sur les rares centres des toulousains.
César Azpilicueta : 7
De mieux en mieux, présent devant ses adversaires directs et actifs en attaque, sa passe décisive est révélatrice dun bel état desprit.
Souleymane Diawara : 6
Solide et efficace, même à Toulouse, il ny a rien à dire sur le cas Souley.
Stéphane M'Bia : 6
Retrouve ses sensations en défense axiale, appliqué et sûr, malgré quelques tentatives de sorties de balle tout en technique à me faire avaler trois rangs de chapelet.
Taye Taïwo : 5
Un peu lâche sur son marquage , mais cest son habitude, il a mieux combiné avec Ayew quavec Brandao, leurs lourdeurs respectives nétant guère complémentaires. Malheureux sur le pénalty ou maladroit
Edouard Cissé : 5
Semble plus en jambe physiquement, sa vivacité négalant pas encore celle dUsain Bolt.
Lucho Gonzales : 6
Lui il est plutôt du genre trotte menu, mais cela ne lempêche pas daccélérer le jeu par des passes sans contrôle.
Fabrice Abriel : 4
Il navait que peu joué depuis le début de saison, sa prestation de ce soir donne raison au choix de son coach.
Loïc Remy : 4
Lombre du joueur si brillant qui enflammait le stade du Ray.
Après Kone, la malédiction se poursuit-elle ?
André-Pierre Gignac : 6
Il ne lui a manqué que le but, actif, incisif, collectif, le Gignac nouveau est arrivé, il a de la cuisse et un goût de banane, celle qui orne le visage ravi de votre Mama.
Brandao : 5
Solide comme un taureau, il a usé son défenseur avant de laisser la place au poseur de banderille, Ayew, qui a effectué la mise à mort.
Les remplaçants :
André Ayew et Mathieu Valbuena ont prouvé ce soir que leur influence était inversement proportionnelle à leur taille. Ils méritent un 13 collectif.
Joctroie généreusement un point de plus au buteur.
Didier Deschamps : 7
Avec sa nouvelle coupe de cheveux, il a surpris tous les observateurs, ce nest pas avec la caution Marseillaise, Stéphan ou De Bono quon aura pareille surprise.
Par ailleurs, bon coaching
Bonne nuit mes pioupious, je vais me faire la troisième mi-temps avec les rugbymen du quinze de France à Montpellier, cest sur mon chemin.