09-03-2010, 17:28
Il y a le souvenir quon ne peut effacer
Créateur démotion de chagrin, de vacarme
Vivant dans nos mémoires, pour ces actes passés
Résonnant assourdi, tout embué de larmes
Il a fait des victimes, ce vol à main armée
La manuvre illicite, qui nous a fait martyre
Suppliciant les joueurs, nous ayant tant charmés
La main comme une claque, pour nous anéantir
Je me revois encore, debout, pétrifié
Regardant ségrener, les minutes fatales
Sept minutes cest court, quand il faut défier
Cent-vingt mille lisboètes, renforcés du mental
Le sommeil qui nous fuit, la rage contenue
Les jurons proférés, lillusion qui sécroule
On maudit la famille de ce belge inconnu
Ce bel incompétent, à la tête dampoule
Marcel Van Langenhove, épicier de Bruxelles
Par manque dattention, confisque la finale
A un groupe brillant, dans lequel étincelle
Enzo Francescoli, un joueur peu banal
Ah si luruguayen, avait concrétisé
Ses superbes actions, plus tôt au Vélodrome
Nous nen serions pas là, émus, traumatisés
Le cur estropié, en quête de sérum
Croisant nos souvenirs, change-t-on de trottoir
Quand après vingt années ils savancent vers nous ?
Devons-nous ressasser, mettre sur le comptoir
Cette main diabolique qui nous mit à genoux ?
Non, cette main ouverte qui fit serrer nos poings
Nest pas une menotte qui nous retient captif
On peut pourtant rêver, un tantinet chafouin
Dun signe du destin, dun mouvement furtif
Un aléa joyeux, un malheur bienveillant
Une opportunité, un brin de réussite
Une action litigieuse, un arbitre malvoyant
Une disposition dont-on se félicite
On a écrit des lignes sur cette pogne de roman
Des ragots, des romances, des affabulations
Et moi ces quelques vers pour chasser mes tourments
Issus du souvenir, dune manipulation
Cétacé
Créateur démotion de chagrin, de vacarme
Vivant dans nos mémoires, pour ces actes passés
Résonnant assourdi, tout embué de larmes
Il a fait des victimes, ce vol à main armée
La manuvre illicite, qui nous a fait martyre
Suppliciant les joueurs, nous ayant tant charmés
La main comme une claque, pour nous anéantir
Je me revois encore, debout, pétrifié
Regardant ségrener, les minutes fatales
Sept minutes cest court, quand il faut défier
Cent-vingt mille lisboètes, renforcés du mental
Le sommeil qui nous fuit, la rage contenue
Les jurons proférés, lillusion qui sécroule
On maudit la famille de ce belge inconnu
Ce bel incompétent, à la tête dampoule
Marcel Van Langenhove, épicier de Bruxelles
Par manque dattention, confisque la finale
A un groupe brillant, dans lequel étincelle
Enzo Francescoli, un joueur peu banal
Ah si luruguayen, avait concrétisé
Ses superbes actions, plus tôt au Vélodrome
Nous nen serions pas là, émus, traumatisés
Le cur estropié, en quête de sérum
Croisant nos souvenirs, change-t-on de trottoir
Quand après vingt années ils savancent vers nous ?
Devons-nous ressasser, mettre sur le comptoir
Cette main diabolique qui nous mit à genoux ?
Non, cette main ouverte qui fit serrer nos poings
Nest pas une menotte qui nous retient captif
On peut pourtant rêver, un tantinet chafouin
Dun signe du destin, dun mouvement furtif
Un aléa joyeux, un malheur bienveillant
Une opportunité, un brin de réussite
Une action litigieuse, un arbitre malvoyant
Une disposition dont-on se félicite
On a écrit des lignes sur cette pogne de roman
Des ragots, des romances, des affabulations
Et moi ces quelques vers pour chasser mes tourments
Issus du souvenir, dune manipulation
Cétacé