08-01-2010, 21:08
ménage sa monture !...songeais-je tantôt.
A lheure où les oracles de tous poils taillent leurs manteaux de vision histoire de réchauffer nos âmes dénudées et par corrélations leurs comptes en banque, il me revenait à lesprit la sentence de mon maitre Achille Talon : «Il y a ceux qui écrivent l'histoire et ceux qui ont besoin de lunettes pour la lire.»
Sur OpiOM léditorialiste travaille à lil
Faut dire que le forum en général et en particulier pendant les périodes de bilan est propice au strabisme divergent !
Divers gens tant les opinions à propos de tout ce qui concerne lOM partent dans tous les sens.
Nos deux yeux sidentifiant dans la symbolique aux deux luminaires, le soleil pour le droit, correspondant à lactivité et au futur, la lune pour le gauche enclin à la passivité et tourné vers le passé.
En parfaite identification le supporter olympien épouse les mêmes schémas.
Certains jugent le jeu plat et sans relief, dautres possédants la vision en 3D sur le tapis vert ne jurent que par le 433, le 424 voire le 451 alors quavec trois dés la bonne combinaison se nomme 421.
Quel manque de clairvoyance !
Tous les supporters possèdent un double foyer, lOM et leur famille et montent ou baissent leurs regards, selon les circonstances, tantôt vers lun, tantôt vers lautre, les plus habiles optant pour les verres progressifs, sauf dans le Forez où nul nest tenu
On a les yeux de Chimène pour le joueur adverse et on oublie le nôtre qui tel lAntochius de Bérénice part en proclamant « Je fuis des yeux distraits, qui me voyant toujours, ne me voyaient jamais.» A notre décharge, il nest pas très grand, le minusculissime !
Mancini, un nom voyant pour remplacer un ivoirien et sa CAN...
Sacré clin dil du destin !
Mais pourquoi faut-il que nous lorgnons, en période mercatale, sur un nom voyant à qui on prête paradoxalement un regard lucide !
Celui qui va nettoyer les lunettes dautrui après quelques coups du foulard et dont le champ visuel périscopique va régaler nos pupilles et faire saliver nos papilles.
Je me demande parfois si labus de trompe-lil nest pas une caractéristique méridionale, lartifice qui captive létranger et fait sangloter lautochtone.
On peut en apprécier la vision poétique en goûtant lalexandrin du marseillais Rostand (pas Didier, Edmond !) « Les plus beaux yeux pour moi sont des yeux pleins de larmes » mais bon ça fait suffisamment dannées que nous sommes sonnets.
Le monstre technologique qui nous consume
Cest lil inquisiteur de la caméra qui par son action analyse, décortique, dissèque une main baladeuse, provoquant datroces débauches de consommation d'images qui anesthésient notre sens de la réalité définitivement perdu.
La télévision nous ayant tous rendus iconophages, on subit aujourdhui le régime du regard comme une forme d'enregistrement.
Nos yeux n'embrassent plus la réalité, indifférents à l'horreur du masque technogène qui nous coupe du réel et on ne jouit plus de lunique miroir dans lequel on devrait se retrouver la pupille de l'autre.
Le tribunal du TAS
Je névoque pas ici le Tribunal Arbitral du Sport mais bien le Trouble Affectif Saisonnier, également appelé dépression hivernale qui se manifeste de manière régulière et éradique les ambitions.
Comme une subite invasion de cafards qui simmiscent dans nos vies privées. Spleen ou manque dhygiène, la question reste posée
Ce mal récurrent résulterait dun dérèglement de deux neurotransmetteurs présents dans le cerveau et dans lil, la dopamine et la sérotonine.
Le remède approprié étant la luminothérapie, prions pour que nos joueurs brillent de mille feux.
Alors on trait Lissac ou on se paye la tôle ?
Si on arrive à déjouer le mauvais il jeté par quelques sulfureuses sorcières périgourdines on ne devrait pas rester sur le carreau.
Comme la plupart dentre vous jespère un Brandao bon pied bon il, un Ben Arfa effaçant lhallucination collective de léternel espoir, bref une équipe retrouvée, à limage de son statut, vivement quelle nous en mette plein les mirettes !
Pour ce match de Coupe pas question quon se loupe et on se contentera dune maigre victoire.
Au pays des aveugles
Cétacé
A lheure où les oracles de tous poils taillent leurs manteaux de vision histoire de réchauffer nos âmes dénudées et par corrélations leurs comptes en banque, il me revenait à lesprit la sentence de mon maitre Achille Talon : «Il y a ceux qui écrivent l'histoire et ceux qui ont besoin de lunettes pour la lire.»
Sur OpiOM léditorialiste travaille à lil
Faut dire que le forum en général et en particulier pendant les périodes de bilan est propice au strabisme divergent !
Divers gens tant les opinions à propos de tout ce qui concerne lOM partent dans tous les sens.
Nos deux yeux sidentifiant dans la symbolique aux deux luminaires, le soleil pour le droit, correspondant à lactivité et au futur, la lune pour le gauche enclin à la passivité et tourné vers le passé.
En parfaite identification le supporter olympien épouse les mêmes schémas.
Certains jugent le jeu plat et sans relief, dautres possédants la vision en 3D sur le tapis vert ne jurent que par le 433, le 424 voire le 451 alors quavec trois dés la bonne combinaison se nomme 421.
Quel manque de clairvoyance !
Tous les supporters possèdent un double foyer, lOM et leur famille et montent ou baissent leurs regards, selon les circonstances, tantôt vers lun, tantôt vers lautre, les plus habiles optant pour les verres progressifs, sauf dans le Forez où nul nest tenu
On a les yeux de Chimène pour le joueur adverse et on oublie le nôtre qui tel lAntochius de Bérénice part en proclamant « Je fuis des yeux distraits, qui me voyant toujours, ne me voyaient jamais.» A notre décharge, il nest pas très grand, le minusculissime !
Mancini, un nom voyant pour remplacer un ivoirien et sa CAN...
Sacré clin dil du destin !
Mais pourquoi faut-il que nous lorgnons, en période mercatale, sur un nom voyant à qui on prête paradoxalement un regard lucide !
Celui qui va nettoyer les lunettes dautrui après quelques coups du foulard et dont le champ visuel périscopique va régaler nos pupilles et faire saliver nos papilles.
Je me demande parfois si labus de trompe-lil nest pas une caractéristique méridionale, lartifice qui captive létranger et fait sangloter lautochtone.
On peut en apprécier la vision poétique en goûtant lalexandrin du marseillais Rostand (pas Didier, Edmond !) « Les plus beaux yeux pour moi sont des yeux pleins de larmes » mais bon ça fait suffisamment dannées que nous sommes sonnets.
Le monstre technologique qui nous consume
Cest lil inquisiteur de la caméra qui par son action analyse, décortique, dissèque une main baladeuse, provoquant datroces débauches de consommation d'images qui anesthésient notre sens de la réalité définitivement perdu.
La télévision nous ayant tous rendus iconophages, on subit aujourdhui le régime du regard comme une forme d'enregistrement.
Nos yeux n'embrassent plus la réalité, indifférents à l'horreur du masque technogène qui nous coupe du réel et on ne jouit plus de lunique miroir dans lequel on devrait se retrouver la pupille de l'autre.
Le tribunal du TAS
Je névoque pas ici le Tribunal Arbitral du Sport mais bien le Trouble Affectif Saisonnier, également appelé dépression hivernale qui se manifeste de manière régulière et éradique les ambitions.
Comme une subite invasion de cafards qui simmiscent dans nos vies privées. Spleen ou manque dhygiène, la question reste posée
Ce mal récurrent résulterait dun dérèglement de deux neurotransmetteurs présents dans le cerveau et dans lil, la dopamine et la sérotonine.
Le remède approprié étant la luminothérapie, prions pour que nos joueurs brillent de mille feux.
Alors on trait Lissac ou on se paye la tôle ?
Si on arrive à déjouer le mauvais il jeté par quelques sulfureuses sorcières périgourdines on ne devrait pas rester sur le carreau.
Comme la plupart dentre vous jespère un Brandao bon pied bon il, un Ben Arfa effaçant lhallucination collective de léternel espoir, bref une équipe retrouvée, à limage de son statut, vivement quelle nous en mette plein les mirettes !
Pour ce match de Coupe pas question quon se loupe et on se contentera dune maigre victoire.
Au pays des aveugles
Cétacé