01-05-2009, 12:36
Voilà maintenant un peu plus de 48 heures quErik Gerets a déclaré vouloir quitter lOM en fin de saison. La stupéfaction des supporteurs na dégale que leur incompréhension. Et les quelques communiqués officiels parus depuis ne font que la renforcer. Qui sont les gentils ? Qui sont les méchants ? Va t-on tous mourir avant que la grippe mexicaine ne nous attrape ?
Toujours à la pointe de linformation, opiOM a réussi à se procurer les enregistrements des moments clés de cette histoire aux apparences rocambolesques et pourtant tellement banale. Les voici pour vous fidèles lecteurs, en exclusivité.
Rappel des faits :
14 Janvier 2009.
En pleine crise mondiale RLD tape du poing sur la table et rappel à son staff que ce nest pas tous les jours dimanche, que les résultats des deux derniers mois nont pas été conformes à (ses) attentes et (qu)il faut faire un jour le bilan. En clair, sil ny a pas de résultats en fin de saison tout le monde dégage. Au passage il offre une leçon digne dun vainqueur du concours national de Football Manager et égratigne par là même les égos du duo dexperts Diouf - Gerets.
Les dents grincent dans les bureaux de La Commanderie, leur crissement se propage jusque dans la presse. On remet néanmoins le bleu de chauffe pour se sortir dun hiver alors rugueux à souhait.
A lépoque il serait malvenu de parler dune quelconque prolongation de contrat du coach. Si Gerets est très apprécié, il nest pas encore adulé. Et puis quimporte, à lanticipation le Pape a toujours préféré limprovisation.
Mars arrive, Diouf sort de sa période d'hibernation, cest lheure de commencer à penser aux vacances dété.
Le Pape convoque son coach.
Mars 2009. La Commanderie, bureau du Président.
Pape : Alors Erik, l'année prochaine, quest-ce quon fait ? On rempile ?.
Erik : Tu sais, y'a Germaine qui me tanne pour que je rentre en Allemagne.
Pape : Ce que femme veut Dieu veut.
Erik : Franchement Pape, la seule blonde à laquelle je peux tout passer elle titre du 5 degrés.
Pape (désabusé) : Mon toubib ma interdit lalcool.
Erik : Et puis lidée de passer mes week-end chez la belle mère, me farcir la Nouvelle Star le mardi et le Docteur House le mercredi ça m'enchante guère.
Pape : Fais comme moi, prends deux télés.
Erik : J'ai la belle cinquantaine. J'ai encore du jus dans les chaussettes. Je préfère m'envoyer des bières avec le Cup' en parlant du cul de la secrétaire devant un bon match de LDC."
Pape : "Elles sont charmantes les nouvelles présentatrices de lOMtv.
Erik : Pierre Mondy et sa Cécile Simeone nont quà bien se tenir !
Pape : La mienne elle veut qu'on parte au Mont Saint-Michel ce week-end. J'ai beau lui dire qu'on a la Bonne Mère et le soleil à 5 minutes rien n'y fait, elle tient à son crachin et à sa marée."
Erik (soupirant) : Les bonnes femmes hein...
(un blanc)
Pape : Bon, et ce contrat alors ?
Erik : Pape, tu sais que je vous aime tous. Que même Spino je m'y suis fait. Mais cette foutue crise
Pape : Evidemment...
Erik : Me faire importer des caisses de Gueuze Boon et des Habanos ça me coûte un bras tous les mois.
Le Pape : Je comprends.
Erik : Et puis bon, si on est champion je connais un Président qui saura sen féliciter.
Pape : Ne sois pas désobligeant Erik.
Erik : Bref, demain si tu veux on repart pour deux ans, mais c'est 250 plaques par mois, les croquettes pour Georgi, et mes frais de livraison pris en compte.
Pape : C'est humain. Néanmoins, et tu le sais comme moi, je ne détiens pas tous les pouvoirs ici bas. J'en cause au gros Suisse et on en reparle.
Erik : A la bonne heure.
La bonne heure, oui, mais laquelle ?...
23 Mars 2009. Zürich, bureaux du Groupe Louis Dreyfus.
Pape : Bonjour Robert.
Bob : Salut Pape.
Pape : Vous savez ce qui mamène ?
Vincent Laburne (à voix basse) : Certainement encore un problème.
Bob : Vincent, servez nous un verre.
Pape : Robert, le contrat de Gerets.
Bob : Qui ça ?
Pape : Robert !
Bob (badin) : Je blague, cest Laburne, il me stresse.
Pape : Il arrive à échéance.
Bob (surpris) : Laburne ?
Pape (agacé) : Mais enfin, je vous parle de Gerets.
Bob (sérieux) : Et Hidalgo, il nest pas libre ?
Pape : Il ne lâchera pas son poste à lOMtv.
Bob : Foutus retraités !
Laburne revient, deux verres de whisky en mains.
Bob : Elles sont charmantes les nouvelles présentatrices hein ?
Pape (pensif) : Je
Il se reprend.
Pape : Robert, il faut conserver le Belge.
Bob : Franchement, il est tellement indispensable ce Belge ? Je veux dire, jai pas viré Tapie pour reprendre Goethals bouse !
Pape : Si vous le souhaitez on peut remettre Albert.
Bob sursaute : Il demande combien Erik ?
Pape : 250 000, plus les frais.
Bob (manque de cracher son whisky) : 250 000 ?!? Il a pris lagent de Cisse le Belge ?
Pape : Il les mérite.
Laburne (à voix basse) : Tout le monde ne peut pas en dire autant.
Bob : "Pape, vous connaissez ma position, je refuse de remettre un rond dans le club. 250 000
Il réfléchi, puis reprend : Et si vous finissez fini 4ème vous faites comment ? Hein ?
Pape (embêté) : "Evidemment..."
Bob (il souffle) : "Pfff 250 000
Il reprend : J'ai fait la révision du yacht la semaine dernière, vous savez combien ça ma coûté ?"
Pape : "Je comprends."
Bob : "Les garagistes mon bon Pape, cest pire que les plombiers."
Pape : "Ne soyez pas désobligeant Robert."
Bob (énervé) : "Désobligeant ? Je ne me suis jamais autant fait délester depuis cette partie de poker en décembre 94 chez Francis le Belge."
Pape : "Je ne joue quau jokari .
Bob (reprenant ses esprits) : Bref Ok pour le Belge.
Pape (son visage sillumine, il sourit) : Vous êtes le plus sage d'entre nous Robert. Le vieux Papus N'Kono, sorcier dans mon village disait toujours
Bob le coupe : J'ai pas le temps Pape, je décolle pour New York dans 30 minutes.
Laburne laide à enfiler son imper.
Bob (ferme) : Proposez 200 000 au belge. 250 000 en cas de titre.
Pape : Mais Robert, vous me mettez dans une situation compliquée.
Bob : Vous êtes le plus fort d'entre nous Pape. Je vous fais confiance, vous êtes plus habile quun troubadour, vous saurez vous en sortir. On s'appelle."
Il prend son attache case et sort de la pièce. Laburne collé à son slip.(facile)
Voilà donc Pape Diouf de retour vers Marseille, plus songeur que jamais. Il sait à quel point le Belge est fier. Toute tentative de négociation sera prise comme une insulte.
Avril 2009.
La Commanderie, sur les bords des terrains dentrainements.
Pape : Erik, jai vu le Suisse.
Erik : Alors ? On le signe ce contrat ?
Pape : Cest daccord.
Erik : En voilà une bonne nouvelle !
Pape (gêné) : A une condition...
Erik : Jécoute.
Pape : Il veut le titre.
Erik : Il nest pas le seul je crois.
Pape : Oui, mais il nouvrira pas les caisses avant.
Erik (rieur) : Et bien quil prenne Hidalgo dès maintenant !
Pape : Il y a pensé
Erik : Pape, vous êtes ma priorité. Mais en cas doffre extérieure je ne réponds de rien.
Pape (lair abattu) : Evidemment...
Erik : Jai une famille à nourrir. Je suis prêt à repartir.
Pape : Je comprends.
Erik : Même si je dois finir au Qatar.
Pape : Ne sois pas désobligeant Erik.
La suite, tout le monde la connait
Toujours à la pointe de linformation, opiOM a réussi à se procurer les enregistrements des moments clés de cette histoire aux apparences rocambolesques et pourtant tellement banale. Les voici pour vous fidèles lecteurs, en exclusivité.
Rappel des faits :
14 Janvier 2009.
En pleine crise mondiale RLD tape du poing sur la table et rappel à son staff que ce nest pas tous les jours dimanche, que les résultats des deux derniers mois nont pas été conformes à (ses) attentes et (qu)il faut faire un jour le bilan. En clair, sil ny a pas de résultats en fin de saison tout le monde dégage. Au passage il offre une leçon digne dun vainqueur du concours national de Football Manager et égratigne par là même les égos du duo dexperts Diouf - Gerets.
Les dents grincent dans les bureaux de La Commanderie, leur crissement se propage jusque dans la presse. On remet néanmoins le bleu de chauffe pour se sortir dun hiver alors rugueux à souhait.
A lépoque il serait malvenu de parler dune quelconque prolongation de contrat du coach. Si Gerets est très apprécié, il nest pas encore adulé. Et puis quimporte, à lanticipation le Pape a toujours préféré limprovisation.
Mars arrive, Diouf sort de sa période d'hibernation, cest lheure de commencer à penser aux vacances dété.
Le Pape convoque son coach.
Mars 2009. La Commanderie, bureau du Président.
Pape : Alors Erik, l'année prochaine, quest-ce quon fait ? On rempile ?.
Erik : Tu sais, y'a Germaine qui me tanne pour que je rentre en Allemagne.
Pape : Ce que femme veut Dieu veut.
Erik : Franchement Pape, la seule blonde à laquelle je peux tout passer elle titre du 5 degrés.
Pape (désabusé) : Mon toubib ma interdit lalcool.
Erik : Et puis lidée de passer mes week-end chez la belle mère, me farcir la Nouvelle Star le mardi et le Docteur House le mercredi ça m'enchante guère.
Pape : Fais comme moi, prends deux télés.
Erik : J'ai la belle cinquantaine. J'ai encore du jus dans les chaussettes. Je préfère m'envoyer des bières avec le Cup' en parlant du cul de la secrétaire devant un bon match de LDC."
Pape : "Elles sont charmantes les nouvelles présentatrices de lOMtv.
Erik : Pierre Mondy et sa Cécile Simeone nont quà bien se tenir !
Pape : La mienne elle veut qu'on parte au Mont Saint-Michel ce week-end. J'ai beau lui dire qu'on a la Bonne Mère et le soleil à 5 minutes rien n'y fait, elle tient à son crachin et à sa marée."
Erik (soupirant) : Les bonnes femmes hein...
(un blanc)
Pape : Bon, et ce contrat alors ?
Erik : Pape, tu sais que je vous aime tous. Que même Spino je m'y suis fait. Mais cette foutue crise
Pape : Evidemment...
Erik : Me faire importer des caisses de Gueuze Boon et des Habanos ça me coûte un bras tous les mois.
Le Pape : Je comprends.
Erik : Et puis bon, si on est champion je connais un Président qui saura sen féliciter.
Pape : Ne sois pas désobligeant Erik.
Erik : Bref, demain si tu veux on repart pour deux ans, mais c'est 250 plaques par mois, les croquettes pour Georgi, et mes frais de livraison pris en compte.
Pape : C'est humain. Néanmoins, et tu le sais comme moi, je ne détiens pas tous les pouvoirs ici bas. J'en cause au gros Suisse et on en reparle.
Erik : A la bonne heure.
La bonne heure, oui, mais laquelle ?...
23 Mars 2009. Zürich, bureaux du Groupe Louis Dreyfus.
Pape : Bonjour Robert.
Bob : Salut Pape.
Pape : Vous savez ce qui mamène ?
Vincent Laburne (à voix basse) : Certainement encore un problème.
Bob : Vincent, servez nous un verre.
Pape : Robert, le contrat de Gerets.
Bob : Qui ça ?
Pape : Robert !
Bob (badin) : Je blague, cest Laburne, il me stresse.
Pape : Il arrive à échéance.
Bob (surpris) : Laburne ?
Pape (agacé) : Mais enfin, je vous parle de Gerets.
Bob (sérieux) : Et Hidalgo, il nest pas libre ?
Pape : Il ne lâchera pas son poste à lOMtv.
Bob : Foutus retraités !
Laburne revient, deux verres de whisky en mains.
Bob : Elles sont charmantes les nouvelles présentatrices hein ?
Pape (pensif) : Je
Il se reprend.
Pape : Robert, il faut conserver le Belge.
Bob : Franchement, il est tellement indispensable ce Belge ? Je veux dire, jai pas viré Tapie pour reprendre Goethals bouse !
Pape : Si vous le souhaitez on peut remettre Albert.
Bob sursaute : Il demande combien Erik ?
Pape : 250 000, plus les frais.
Bob (manque de cracher son whisky) : 250 000 ?!? Il a pris lagent de Cisse le Belge ?
Pape : Il les mérite.
Laburne (à voix basse) : Tout le monde ne peut pas en dire autant.
Bob : "Pape, vous connaissez ma position, je refuse de remettre un rond dans le club. 250 000
Il réfléchi, puis reprend : Et si vous finissez fini 4ème vous faites comment ? Hein ?
Pape (embêté) : "Evidemment..."
Bob (il souffle) : "Pfff 250 000
Il reprend : J'ai fait la révision du yacht la semaine dernière, vous savez combien ça ma coûté ?"
Pape : "Je comprends."
Bob : "Les garagistes mon bon Pape, cest pire que les plombiers."
Pape : "Ne soyez pas désobligeant Robert."
Bob (énervé) : "Désobligeant ? Je ne me suis jamais autant fait délester depuis cette partie de poker en décembre 94 chez Francis le Belge."
Pape : "Je ne joue quau jokari .
Bob (reprenant ses esprits) : Bref Ok pour le Belge.
Pape (son visage sillumine, il sourit) : Vous êtes le plus sage d'entre nous Robert. Le vieux Papus N'Kono, sorcier dans mon village disait toujours
Bob le coupe : J'ai pas le temps Pape, je décolle pour New York dans 30 minutes.
Laburne laide à enfiler son imper.
Bob (ferme) : Proposez 200 000 au belge. 250 000 en cas de titre.
Pape : Mais Robert, vous me mettez dans une situation compliquée.
Bob : Vous êtes le plus fort d'entre nous Pape. Je vous fais confiance, vous êtes plus habile quun troubadour, vous saurez vous en sortir. On s'appelle."
Il prend son attache case et sort de la pièce. Laburne collé à son slip.(facile)
Voilà donc Pape Diouf de retour vers Marseille, plus songeur que jamais. Il sait à quel point le Belge est fier. Toute tentative de négociation sera prise comme une insulte.
Avril 2009.
La Commanderie, sur les bords des terrains dentrainements.
Pape : Erik, jai vu le Suisse.
Erik : Alors ? On le signe ce contrat ?
Pape : Cest daccord.
Erik : En voilà une bonne nouvelle !
Pape (gêné) : A une condition...
Erik : Jécoute.
Pape : Il veut le titre.
Erik : Il nest pas le seul je crois.
Pape : Oui, mais il nouvrira pas les caisses avant.
Erik (rieur) : Et bien quil prenne Hidalgo dès maintenant !
Pape : Il y a pensé
Erik : Pape, vous êtes ma priorité. Mais en cas doffre extérieure je ne réponds de rien.
Pape (lair abattu) : Evidemment...
Erik : Jai une famille à nourrir. Je suis prêt à repartir.
Pape : Je comprends.
Erik : Même si je dois finir au Qatar.
Pape : Ne sois pas désobligeant Erik.
La suite, tout le monde la connait