17-04-2009, 11:02
Peut-être que pour courir deux lièvres à la fois, il faut deux tortues ? En voyant hier, la présence de Samassa et de Koné sur le terrain, la réponse nous saute aux yeux avec un truisme évident. Manque dimpact devant. Manque de viseur dans les yeux. Manque de chances, le stock ayant été épuisé face à un Twente mordant et un Ajax quà moins niaqué.
Reste donc à lOM le championnat. La longue route vers les cimes de la victoire nest pas dépourvue de danger. Les 38 étapes quelle propose sont toutes différentes et ont pourtant une spécificité commune, elles permettent de ressortir plus fort à chaque pied posé sur la marche supérieure. LOM va faire, dimanche, son premier déplacement en tant que leader du championnat de France Orange. Les hommes de Gerets ne sattendent pas à voir dérouler sous leurs pieds un tapis rouge. Non, tout juste ont-ils dorénavant le droit de dormir en hôtel Première classe.
La vie est désormais différente. Une fois le lion chassé, le chasseur sattaque-t-il aux papillons ? Si le lion nest plus le roi de la jungle, est-il remplacé par le crocodile qui nen est quà la moitié de sa traversée du fleuve aux remous incessants ?
Le leader est celui qui est suivi, jalousé, quon veut dépassé, mettre à terre, faire mordre la poussière, pour être à son tort leader. Désormais, en Ligue 1, une véritable chasse à lOM va se mettre en place.
Un leader cest aussi celui qui éclaire le chemin, qui montre la voie. Et à ce jeu là, lOM sait véritablement brouiller les pistes. Linconstance dans la constance est la seule certitude incertaine que lon peut trouver à lOM de cette année, tellement elle a été capable de montrer deux visages différents en 2008 et 2009 et comme ces deux visages semblent encore différent en première mi-temps et en deuxième mi-temps cette année. Nous voilà embarquer dans une danse sinusoïdale, branchés en courant alternatif, tels les clignotants de ma vieille R5. Et à quelques semaines de faire les comptes, à linstant où chaque secondes doit être gérée avec ni plus ni moins de sérieux que les heures qui les suivent, on se remémore tous le match aller face à Lorient. On ne se retrouvait pas avec une affaire dans le style Colonel Moutarde avec le chandelier dans le salon. Le scénario était une telle surprise que 60000 spectateurs se sont demandés si ils nassistaient pas, en direct, sans avoir la force dintervenir, et devant la possible culpabilité des joueurs marseillais eux-mêmes, au crime de Lorient Express.
Lieu idéal, victime idéale, suspects idéaux, coupables idéaux.
Mais le temps est aussi là pour guérir les blessures du passé, les souvenirs seffacent à force quon se rapproche du futur, but inaccessible pour la trotteuse de chaque montre.
Allons donc à Lorient sans crainte, histoire quon ait pas à sortir du Moustoir pour pleurer.
Reste donc à lOM le championnat. La longue route vers les cimes de la victoire nest pas dépourvue de danger. Les 38 étapes quelle propose sont toutes différentes et ont pourtant une spécificité commune, elles permettent de ressortir plus fort à chaque pied posé sur la marche supérieure. LOM va faire, dimanche, son premier déplacement en tant que leader du championnat de France Orange. Les hommes de Gerets ne sattendent pas à voir dérouler sous leurs pieds un tapis rouge. Non, tout juste ont-ils dorénavant le droit de dormir en hôtel Première classe.
La vie est désormais différente. Une fois le lion chassé, le chasseur sattaque-t-il aux papillons ? Si le lion nest plus le roi de la jungle, est-il remplacé par le crocodile qui nen est quà la moitié de sa traversée du fleuve aux remous incessants ?
Le leader est celui qui est suivi, jalousé, quon veut dépassé, mettre à terre, faire mordre la poussière, pour être à son tort leader. Désormais, en Ligue 1, une véritable chasse à lOM va se mettre en place.
Un leader cest aussi celui qui éclaire le chemin, qui montre la voie. Et à ce jeu là, lOM sait véritablement brouiller les pistes. Linconstance dans la constance est la seule certitude incertaine que lon peut trouver à lOM de cette année, tellement elle a été capable de montrer deux visages différents en 2008 et 2009 et comme ces deux visages semblent encore différent en première mi-temps et en deuxième mi-temps cette année. Nous voilà embarquer dans une danse sinusoïdale, branchés en courant alternatif, tels les clignotants de ma vieille R5. Et à quelques semaines de faire les comptes, à linstant où chaque secondes doit être gérée avec ni plus ni moins de sérieux que les heures qui les suivent, on se remémore tous le match aller face à Lorient. On ne se retrouvait pas avec une affaire dans le style Colonel Moutarde avec le chandelier dans le salon. Le scénario était une telle surprise que 60000 spectateurs se sont demandés si ils nassistaient pas, en direct, sans avoir la force dintervenir, et devant la possible culpabilité des joueurs marseillais eux-mêmes, au crime de Lorient Express.
Lieu idéal, victime idéale, suspects idéaux, coupables idéaux.
Mais le temps est aussi là pour guérir les blessures du passé, les souvenirs seffacent à force quon se rapproche du futur, but inaccessible pour la trotteuse de chaque montre.
Allons donc à Lorient sans crainte, histoire quon ait pas à sortir du Moustoir pour pleurer.